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MayParis - appartement de Adèle

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May
Paris - appartement de Adèle



Ça fait cinq minutes qu'une personne toque fortement à ma porte d'entrée. Je pensais qu'elle allait finir par s'en aller mais ça continue. Je sors du lit en grognant. J'espère que c'est pour une bonne raison !

— oui oui j'arrive, soufflais je.

J'ouvre la porte à la volée. Mon air grognon s'évapore quand je vois Ken. Je saute directement dans ses bras. Il m'a trop manqué !

— qu'est-ce que tu fais là ? Je finis par lui demander quand je me recule.

— je te fais la surprise puisque madame ne me prévient pas qu'elle est rentrée plus tôt, il me lance.

Je place une mèche de cheveux derrière mon oreille, un peu gênée.

— ouais désolée, je me décale de l'entrée pour qu'il rentre. Je comptais t'envoyer un message ou t'appeler mais hier je me suis directement endormie quand je suis rentrée. Mais comment t'as su que j'étais chez moi ?

— Adèle m'a envoyé un message.

— sérieusement ? Je lève les yeux au ciel.

— ouais elle m'a dit qu'elle s'inquiétait pour toi. D'ailleurs j'ai pas compris pourquoi elle m'a dit ça.

Il me lance un regard interrogateur. Mais je n'ai pas envie de tout lui dire, en tout cas pas maintenant. J'ai pas envie de l'embêter avec tout ça.

— j'arrive je vais me brosser les dents.

C'est juste un échappatoire pour ne pas avoir à lui révéler tout ce que j'ai appris sur ma vie. Quand je retourne dans le salon, je fais tout pour que Ken ne me pose pas de questions. J'espère qu'il a oublié de ce dont on parlait juste avant que je quitte la pièce.

— tu veux un café ? Lui proposai je.

— oui s'il te plaît.

Pendant que son café se fait dans la machine, je m'assis sur le plan de travail. Le brun se positionne entre mes jambes. Il prend ma mâchoire dans une main et m'embrasse délicatement. Comme ça m'avait manqué ! Sa douceur me fait frissonner. J'approfondis légèrement le baiser en collant mes mains à ses joues. A bout de souffle, on finit par se décoller. Mais le grecque laisse ses lèvres frôler les miennes.

— je sais que tu fuis la conversation.

Malgré moi je souris. Je pensais qu'il n'y voyait que du feu.

— ton café est prêt !

— May !

— tiens, je lui tends sa tasse après être descendue du plan de travail et l'avoir récupéré.

Que des mots d'amour » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant