⁵𝑷¹𝑯𝑨𝑹𝑴𝑶𝑵𝒀 - 𝑰𝑴𝑨𝑮𝑰𝑵𝑬 [COMMANDES OUVERTES]

💭DANS MES BRAS💭

CET IMAGINE TRAITE DE SUJETS SENSIBLES RELATIFS AUX VIOLENCES CONJUGALES. ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR.

SI VOUS ÊTES VICTIMES OU TÉMOINS DE CE GENRE D'ATROCITÉS, PARLEZ-EN À QUELQU'UN DE CONFIANCE OU CONTACTEZ LES ORGANISMES SUSCEPTIBLES DE VOUS VENIR EN AIDE.

STAY SAFE, STAY ALIVE.

Xoxo•○●Swann_123

************************************

JIUNGxYOU

Pdv Y/N

'Tu devrais consulter un psychologue'...

'Ne reste pas toute seule'...

'Il existe des associations pour les personnes qui ont vécu les mêmes choses que toi'...

Bla, bla, bla...

Tous les jours on me bassinait de ce genre de commentaires.

Ce genre de "conseils".

Quelle bande d'hypocrites...

Ces gens qui se permettaient d'avoir un mot à dire sur ma vie, où étaient-ils lorsque j'avais justement besoin d'eux ?

De quelqu'un pour m'épauler ?

De quelqu'un pour me venir en aide ?

Non.

Personne n'était là.

Ou du moins, ils étaient tous à portée de main à faire les aveugles et la sourde oreille.

Ma famille, mes amis...Ils étaient tous témoins de mon malheur et ils n'ont rien osé faire pour m'en tirer.

Et en finalité, j'ai dû m'en sortir moi-même, de ce cauchemar.

Un beau jour, alors qu'une énième goutte d'eau faisait déborder le vase de mes souffrances, j'ai poignardé à mort l'homme qu'autrefois j'aimais.

Toutes ces années de souffrance et d'humiliation, qui ont pris fin grâce à une simple arme blanche...

Heureusement -pour moi- mon acte avait été reconnu comme étant de la légitime défense; je n'allais pas faire de prison pour ça.

Mes chaines de femme impuissante et soumise, qui ne pouvait rien faire mis à part maquiller ses blessures avaient enfin été brisées.

Et ce n'était pas grâce à ces fausses saintes personnes qui avaient l'audace de vouloir se manifester alors que la tempête était déjà passée.

☆☆☆

"Hey ! Y/N ! Attends !", alors que je venais tout juste de terminer le boulot et que je m'apprêtais à prendre la route pour rentrer, Bricianna, une collègue, m'interpela.

"...Oui ?", je me tournai vers elle sans réelle envie.

Elle ne me lâchait plus depuis quelques temps.

Que ce soit pour me demander si je vais bien vingt fois dans la même heure ou s'incruster lors de mes pauses déjeuner pour me "tenir compagnie"...

Depuis qu'elle avait appris que j'étais victime de violences conjugales, elle était plus tenace qu'une tâche d'huile sur un vêtement.

"J'ai oublié de te demander ! Tu sais, le groupe de parole dont je t'ai parlé se réunit tous les samedis. Alors je me disais qu-...."