⁵𝑷¹𝑯𝑨𝑹𝑴𝑶𝑵𝒀 - 𝑰𝑴𝑨𝑮𝑰𝑵𝑬 [COMMANDES OUVERTES]

💭SANTERIA💭

JIUNGxYOU

Pdv Y/N

346 ap. JC- Royaume D'Aramonys

"OÙ EST-IL !?", je m'exclamai haut et fort, les yeux larmoyants dans les couloirs de la prison du palais.

Le roi Zephyr III, mon père bien-aimé, venait de succomber à ses blessures. Il avait été victime d'un attentat deux jours plus tôt.

Le chef de la garde royale qui me suivait, essaya de me calmer.

"Il se trouve dans l'une des cellules de l'aile ouest, votre Altesse.", me répondit-il.

"Conduis-moi immédiatement à lui ! Cette vermine s'est attaquée à la mauvaise personne ! Il doit payer pour la mort du roi !", je marchai d'un pas pressé et décidé tout en essuyant mes larmes encore toutes chaudes.

Nous arrivâmes enfin dans la cellule crasseuse de l'assassin; il était en piteux état à cause de la torture qu'il avait subit depuis l'accident.

"SALE VERMINE !", je pris l'épée d'Erwan -le chef de la garde royale - par surprise et m'apprêtai à l'abaisser sur la tête du prisonnier.

"Votre Altesse ! Ne faîtes pas ça !", Erwan réussit à me retenir avant que je ne lui tranche la tête.

"Lâche-moi immédiatement ! Je dois venger le roi !", je m'écriai de plein poumon.

Il a tué mon père et tu veux que je ne fasse rien ?!

"N'agissez pas sous le joug de la colère, votre Altesse ! Il est évident qu'il n'est pas la tête pensante de cet acte de barbarie à l'encontre de sa magesté le roi Zephyr III."

"I-il était sur le point de nous avouer l'identité du commanditaire de ce crime, Princesse Y/N.", ajouta un autre soldat.

À présent désarmée, je rodai autour du prisionnier tel une lionne affamée.

"Très bien. Qui est-ce qui t'a ordonné de tuer le roi D'Aramonys !", je le questionnai.

"C-c'est le roi Caryus de Riatenas ! C'est lui qui m'a ordonné de le tuer....!", il répondit dans la seconde.

"....Caryus ? Tu es en train d'insinuer que Caryus, le roi du pays voisin, t'a ordonné d'exécuter mon père ?!", je le menaçai.

"...J-je n'insinue rien, votre Altesse ! C'est bien lui qui a commandité l'assassinat de v-votre père...!", le vulgaire cafard ajouta.

Un nouveau flot de larmes naquit contre mes yeux.

Alors...

Ce serait lui, le responsable...

Une chose, semblable à du verre, se brisa en mon fort intérieur; mon coeur.

Déjà fissuré par les malheurs qui avaient frappé notre pays -la famine, la sécheresse, la mort de la reine, une forte épidémie et maintenant l'assassinat du roi- ce dernier coup de grâce l'avait complétement réduit en pièces.

"...Et pourquoi as-tu accepté un acte aussi...Ignoble ?", mon regard avait perdu du peu de vie qui lui restait.

"I-il a ma famille en ôtage, v-votre Altesse ! Comme j'ai refusé une première fois d'exécuter ses ordres concernant votre père le roi Z-zephyr, i-il a décidé de faire pression sur moi en menaçant de tuer tous les miens-...", le prisonier pleurnicha comme un enfant.

"Assez ! J'ai entendu ce que je voulais savoir...", je lui coupai la parole.

Mon regard se noircit de plus en plus et je laissai mon âme de jeune femme anciennement pleine de joie et de bonté s'enfoncer dans les ténèbres de la douleur et de la soif de justice.