Chapitre III

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Bien que l'idée se séduise pas particulièrement Eren, il se mis à fortement douté, il étais peut être gay ? Aucunes filles ne l'avait interréssé et voilà que maintenant il embrassait son supérieur et avait une certaine envie de recommencer. Non, il ne voulait pas croire ça...Non c'était impossible, il ne pouvait être ni gay, ni bisexuel, ni pansexuel, ni omnisexuel, ni toute les autres formes d'homosexualité qui existe ! Il...ce n'était tout simplement pas possible. Il était persuadé que du côté de Livaï, c'était totalement pareil ! Alors, il fallait...oublier cette incident. Oui ! Comme ça tout reprendrait sa place. Parfait !
Mais ça serait sûrement compliqué de faire semblant de rien après ça non ? Raaah...ça irait, il le fallait.
Eren eû à peine le temps de se remettre de ses esprits, qu'Armin, Mikasa et Hange lui tombèrent dessus.

Hange : Eren j'ai besoin de toi !
Armin : Eren viens voir le livre de tout à l'heure j'ai découvert pleins de trucs !
Mikasa : Eren mais où étais tu ? Je t'ai cherché partout !
Eren : Hange, j'arrive. Armin, j'ai hâte que tu me montres. Mikasa, j'étais avec le caporal.
Hange : Rejoint moi dans la cave de tout à l'heure.
Armin : D'accord, à tout à l'heure Eren !
Mikasa : Je n'aime pas caporal Livaï. Tu vas être occupé, tu me trouvera dans ma chambre si tu a besoin de moi.

Aprés avoir sauter sur Eren, ils se retournèrent et allèrent chacuns dans une direction différente.
Eren souffla lassement en se dirigeant vers la cave, les mains dans les poches et les yeux rivés vers le sol.
Il entra dans la cave après avoir toquer et entendu Hange dire "Ouuuiiii ?".

Eren : C'est moi Hange.
Hange : Approche approche Eren, n'ai pas peur, approche. Assis toi là.

Eren s'assit à la table de bois que lui montrait Hange. Déjà débordante de fiole en tout genre, cette table n'avais absolument rien de rassurante.

Hange : Tu vas juste boire ces fioles. Une par une. Et me dire ce que tu ressens.
Eren : C'est tout ?

Hange ricana, elle avait sûrement une sale idée derière la tête.

Hange : Oui, c'est tout.

Eren regarda la scientifique du bataillon s'assoir en face de lui un carnet de notes et un crayon mal taillé à la main avant d'ouvrir la première fiole de couleur ambre et de la sentir. Il fronça le nez après s'être rendu compte que c'était de l'alcool.
Hange, les yeux toujours rivés sur Eren, l'invita d'un geste de la main, censé être rassurant, à boire la fiole.
Il rapprocha de ces lèvres la fiole avant d'avaler la seule gorgé qu'elle pouvait contenir.
Le liquide qu'il avala lui brûla la gorge, les larmes lui montérent aux yeux et une toux incontrôlable le secoua subitement. C'était aigre, amer et brutal en bouche, en un mot, mauvais.

Hange : Alors Eren ?!
Eren : Hange ! C'est horriblement fort !
Hange : Je sais ! Mais tu ressens quoi ?
Eren : Rien c'est juste mauvais.
Hange : Absolument rien ?
Eren : Absolument rien.
Hange : C'est fou...les détenteurs de Titans ne ressentirais donc rien face à un alcool particulièrement fort.

Elle prenait frénétiquement des notes pendant qu'elle parlait. Eren la regardait faire le visage triste, il repensais à Livaï, le caporal, n'était il pas trop...lui même pour qu'Eren espère l'interésser ?
Il fallait qu'il se l'avoue, Eren n'avais jamais été insensible au charme du plus petit. Ses cheveux noirs corbeaux qui tombaient devant ses yeux lors de ses entraînements, la façon qu'il avait de s'occuper de son cheval, ses lèvres légèrement rosés, sa peau d'une extrême pâleur, les rares sourires, sa façon de marcher ou même de répondre et ce petit plus dans son regard, tout en Livaï plaisait à Eren. Il l'aimait, peut être plus profondémment qu'il le pensait.

Hange : Eren ?
Eren : HEIN ?! Heu...oui...non...quoi ?
Hange : Tu penses à quoi ? D'habitude peu importe le moment tu restes toujours concentré.
Eren : Le caporal, il a quel âge ?
Hange : Lili ? Haha ! Il est tellement vieux que c'est peut être lui le père de la Terre !
Eren : Mais vous avez pas le même âge ?
Hange : Qu...oi ?! Heu, nan ! On a quelques années d'écart quand même ! Mais en quoi ça t'intèresse ?

Eren sursauta et replaça nerveusement une mèche de cheveux tomber devant ses yeux.

Eren : Ce n'est que de la curiosité !
Hange : Curiosité mal placé ou avec un réel intêret insoupçonné ?

Eren fronça les sourcils, il n'était pas sûr d'avoir compris. Quel serait l'intêret pour Eren de savoir l'âge du caporal ? Alors c'est vrai, Eren s'interressait depuis longtemps à Livaï car il avait un passé qui donnait toujours envie d'en savoir plus, mais après toutes ces semaines à s'interresser à Livaï pourquoi son âge interessait Eren maintenant qu'il s'était passé quelque chose ? Et si Eren espèrait avoir une chance de sortir avec le caporal ? Ou bien passé juste une nuit avec...QUOI ? Non ! Non Eren n'esperait rien de tout ça ! Il ne pouvait tout simplement pas penser ça ! Pourquoi ? Tout simplement car Livaï était un homme ! Fin de la conversation ! Il n'avait pas à se prendre la tête pour si peu !

Hange : Eren ? Tu m'entends ?
Eren : Je suis vraiment désolé mais je peux repasser demain ?
Hange : Pourquoi ?
Eren : Faut vraiment que je vois Livaï.
Hange : Ah...heu...bah d'accord. Seulement à une condition !
Eren : Laquelle ?
Hange : Tu lui dis que j'ai bien pris une douche.
Eren : C'est pas le cas ?!
Hange : Bien sûr.

Elle regarda Eren un grand sourire aux lèvres.

Hange : Que non.
Eren : Je m'en doutais.

Hange se leva et tapa dans ses mains, elle posa ses mains sur ses hanches et regarda Eren.

Hange : Bah Eren, qu'est que ce que tu fais encore là ?

Eren se leva en se grattant nerveusement la tête.

Eren : Merci Hange je te revaudrai ça.
Hange : Oh je ne m'inquiète pas pour ça, je m'attend parfaitement à te faire payer le fait que je doive repoussé mon expérience pour toi.

Eren déglutit avec difficulté mais se dit tristement que de toute façon ça n'aurait été que partie remise, donc qu'il ne perdrait rien, mais ne gagnerait rien non plus.
Il sortit donc avec hâte de la cave pour monter les escaliers menant à l'escalier principal afin d'accéder le plus rapidement possible à l'écurie, il avait vraiment besoin de prendre l'air, de respirer un grand coup, de ne plus penser à rien, en bref, de prendre son cheval et d'aller le plus loin possible.
Non il ne pouvait pas avoir d'attirance pour un homme, et encore moins, pour le plus froid, le plus distant, le plus méchant, le plus...le plus Livaï. Il entra dans l'écurie et n'y voyant ni Sacha ni Connie, il sortit son cheval du boxe dans lequel il avait l'air d'attendre Eren. Eren le fit sortir de l'écurie et avant qu'il ait pû refermer la grande porte en bois, une voix qu'il ne connaissait que trop bien l'interpella.

"Armin..." se dit Eren qui savait déjà qu'il ne le laisserai pas sortir seul.

Armin : Tu vas où ? Je peux venir ?
Eren : Je sais pas vraiment où je voulais aller, je pensais réfléchir et...juste réfléchir.

Armin : Et...à quoi ? Si c'est pas indiscret.
Eren : Livaï.
Armin : Je pensais pas que le caporal pouvait te tracasser à ce point Eren.
Eren : Lui non, mais un baiser échangé avec lui, si.

Armin plaqua sa main sur sa bouche en écarquillant les yeux.

Armin : Tu rigoles...?
Eren : J'aimerai bien.
Armin : Mikasa...?
Eren : Non ! Et il ne faut surtout pas lui dire, elle en deviendrai folle ! Tu m'entends Armin ?! Tu ne dois rien dire à Mikasa !
Armin : Promis !
Eren : Merci, tu me sauves la vie, vraiment !
Armin : Et bien...bonne balade ?
Eren : Si on me cherche, tu m'as pas vu.
Armin : D'acc' !
Eren : T'es vraiment génial, merci.

Eren enfourcha son cheval et fit un signe de la main au petit blond avant de s'éloigner de lui un sourire discret aux lèvres.
Il était bien content de pouvoir esquiver toutes autres sortes de questions gênantes. Il savait très bien qu'Armin était capable de mettre n'importe qui dans l'embarras. Il salua les gardes en prétextant un tour de surveillance ordonné par le caporal, étant souven sanctionné, il soupira "encore une erreur, idiote d'après Livaï" et les gardes, ayant l'habitude de voir Eren sanctionné par Livaï, laissèrent passé le brun qui souriait à pleines dents en son fort intérieur. Mais il le savait, le plus dur restait à venir, il devait éviter toutes personnes faisant parti du bataillon avant de pouvoir être dehors. Heureusement, il atteint les remparts sans croiser personne.

Ça sens la merde. Oui.
Bref 1417 mots <333
7 nov. 2021

Je suis pas gay ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant