Il m'arrive parfois d'admirer cette horloge
Qui s'ajuste à chaque battement de secondes.
Faite d'engrenages aux rayures profondes
Elle s'arrête de tourner puis s'interroge.Alors, deux fois par aurore une dent se brise,
Malheureux ! Faute d'une âme douée d'esprit.
La naïveté sert de repos à l'écrit
Et Être en fût préférable sous son emprise.Mais mes aiguilles s'y trouvent presque illisibles
Et c'est à l'aube que je deviens si crédule.
Ainsi quand l'aurore étouffe cette pendule
Je peux y lire enfin mes désirs invisibles.Mais j'aime espionner cette sublime horloge !
Puis j'aime assister aux battements des secondes !
Mais si mon cœur s'ouvre aux saveurs nauséabondes...
Je ne peux qu'inhaler et penser dans ma loge.