Aux blanches et noires notes ésotériques,
Écho de sorcellerie d'un vieux piano,
D'un soupçon féerique, à la voix d'un soprano,
Voici le chant nébuleux d'un moulin magique.Aux grincements des ailes d'un air tournoyant
S'annexe un murmure invocateur de magie.
Les sorciers dressent en vain une mélodie
Pour enfin brasser au vent leurs sorts foudroyants.Aux sortilèges de ces moines érudits,
Aux blasphèmes de magie, de sorcellerie :
Voici mes vers noctambules, chagrin d'aurore,
S'esquissant aux formes de l'âme de mon corps.Noires sont les pensées des blanches nuits d'été,
Hélas teintées d'un sort au futur destiné.
Je me noie aux prémices d'un envoûtement
Qui m'incite et me charme pour la nuit des temps !