IV

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- Elle a deux conditions, elle veut participer mais seulement en chantant et si elle affronte un danger elle arrêtera immédiatement ?! S'écria Maxime. Quel est ce genre de condition ?

- Ne me dites pas que je dois jouer le rôle féminin ! Hurla Lucien.

- Hélas oui, ce sont ses conditions et on doit lui donner une chance, déclara Hector.

- Elle va nous faire une démonstration demain, annonça Paul.

Le soir, Paul montait les escaliers qui guidaient à sa chambre quand la propriétaire de l'auberge, une femme chaleureuse qui l'aimait beaucoup, l'arrêta pour lui donner une lettre :

- C'est une lettre de votre père, il est vraiment aimable, il t'envoie toujours des lettres car il s'inquiète pour toi, tu es vraiment gratté, commenta-t-elle.

Paul lui sourit aimablement en prenant la lettre puis la remercie en entrant à sa chambre.
Il s'installa devant son bureau là où était étalé tous ses livres, il regarda la lettre un moment, il savait déjà ce qui l'attendait, il ouvrit l'enveloppe et trouva de l'argent accompagnés de la lettre, il décida de la lire enfin, en regardant l'écriture de son père il pouvait imaginer l'état de ce dernier quand il l'avait écrit :

" Arrête tes bêtises, et ne dépense pas l'argent stupidement. Arrête de lire ses stupides livres et ne les mets pas sur ta table, j'ai accepté que tu étudie la littérature anglaise comme tu l'as souhaité, alors dès que tu rentres, tu vas vivre la vie que je veux. "

Le lendemain, Madeleine leur fit une démonstration, avec l'aide de Jeanne qui jouait au piano, elle les ébloui par sa merveilleuse voix, tout le monde était stupéfait en l'entendant. De son côté, Paul lui donnait son dos, malgré que lui aussi était impressionné par son talent, après l'avoir écouté tout le monde lui applaudis fortement sauf Paul qui se mit au milieu de la scène pour dire un mot :

- Je veux féliciter Hector, tu as bien joué au violent sauf que ton chant n'était pas trop triste, tu peux le rendre plus misérable en guise de la scène...

Hector acquit par sa tête en souriant.

- Jeanne, tu bien jouer au piano, je veux que tu sois plus sensible en y jouant, cela te permettra de sentir les notes que tu joues.

- D'accord, j'ai compris, sourit Jeanne à son tour.

Madeleine attendait avec patience que Paul la félicite elle aussi, ce dernier se tourna vers elle, la regarda un moment puis se retourna vers les autres.

- Bon, la session musicale est finit maintenant, passons à la scène, Schmitt va nous aider en nous dirigeant, c'est un bon directeur de théâtre allemand, annonça-t-il en désignant le petit homme au beau sourire qui était assis au coin.

Ce dernier se leva et les salua chaleureusement.

Ils commencèrent le travail avec un grand effort, tout le monde était satisfait sauf deux personnes. L'une était Madeleine qui regardait Paul sévèrement, elle ne comprenait pas quel était son problème avec elle. L'autre personne était Lucien qui se sentait désagréable dans sa tenue de femme et la perruque qu'on lui avait mis pour jouait le rôle féminin qu'on le lui avait donné.

- Mon chérie ! Tu m'as manqué ! dit-il en prenant Auguste dégoûté.

- Lucien, joue bien la scène ! Ordonna Paul.

- Je ne peux pas le faire ! Pleurnicha Lucien. Je renonce !

- Arrête de pleurnicher ou je te ferai faire des choses pires..

- Oh mon chérie ! Tu m'a vraiment manqué ! s'écria Lucien avec une voix fine en prenant Auguste dans ses bras aussi chaleureusement sous les éclatements de rire des autres.

Après cette longue journée, Paul prit son sac, dit au revoir aux autres et sortit de la pièce, de son coté, Madeleine faisait de son mieux pour ramasser ses affaires rapidement pour lui parler mais Hector l'arrêta pour lui parler :

- Madeleine veux-tu prendre le dîner avec moi ? Demanda-t-il.

- Oh je suis désolée, mais je dois m'occuper de quelque chose ! Répondit-elle en courant les escaliers.

Dès qu'elle mit ses pieds dehors elle ne le vit plus, elle avait perdu sa trace, elle regarda autour d'elle pour essayer de le trouver mais en vain. Soudain, elle réalisa à quel point elle avait faim, et elle ne put pas savoir qu'un anonyme la regardait derrière le mur un sourire farceur aux lèvres.

L'hymn de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant