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Avec sa faim de loup, Madeleine pénétra dans le restaurant qui venait très près du département musical. Elle entra dans la petite demeure pour essayait de trouvait une table vise. Elle s'approcha de la seule chaise qui était libre mais son œil se mit sur l'homme qui était assis à côté, elle se figea sur place sans savoir quoi faire. Ce dernier, en sentant que quelqu'un l'observait, se tourna vers elle, leurs yeux se contactèrent, puis il tourna son visage pour revenir à sa soupe comme si de rien n'était. Madeleine, décidée, s'assit à ses côtés :

- Une autre soupe s'il vous plait, dit Paul à la cuisinière.

- Je n'ai jamais dit que je veux une ! S'exclama Madeleine.

- C'est pour moi, répondit-il froidement.

- Je veux un b... Commença-t-elle.

- Je plaisante c'est pour toi.

Madeleine avala une grande bouchée, quand Paul finit son sien, il se leva et mit devant la propriétaire le prix des deux soupes et décida de partir, sauf que Madeleine l'arrêta en lui prenant la main sa bouche pleine de nourriture :

- Attends une minute, je dois te parler.

Paul regarda sa main là il sentait la chaleur que la peau de cette a laissé en lui.

Ils s'installèrent dans un coin, et Madeleine versa du thé pour la dixième fois dans sa tasse sans parler, et avant qu'elle le lève pour le boire Paul l'arrêta :

- Quand tu comptes me dire ce que tu veux ?

- Oh, oui, en fait, je voulais te parler de quelque chose.

- À propos de ?

- De notre première rencontre, Tu m'as rabaissé, tu penses que je suis une fille pathétique qui ne s'intéresse pas à son pays.

- Non, ce n'est pas vrai.

- Faire une scène de théâtre dans notre pays par notre langue ? C'est bien. Mais quel sera son effet ? Nous avons déjà perdu notre pays, alors qu'est-ce que la music et le théâtre peuvent faire ? Ils n'ont pas d'énergie..

- Tu as raison. Mais peu importe, j'écris pour entrer dans mon pays libre à ma façon. Notre pays est piétiné, mais je veux montrer que nos esprits sont toujours vivants, sous la forme d'une pièce de théâtre, dit-il avant de faire une pause et de reprendre. Ce n'est pas la même raison qui te pousse à chanter ?

- Si tu ne me rabaisse pas, alors pourquoi tu as donné des commentaires pour tout le monde sauf moi ? Demanda-t-elle en essayant de changer le sujet. C'était désespérant !

- Je n'avais rien à dire.

- Quoi ?

- Je ne pouvais rien dire car c'était simplement beau.. Répondit-il sous sa surprise. Quand on s'est rencontré la première fois, tu m'as demandé pourquoi je lisais un livre allemand en français malgré que je parle l'allemand, et bien c'est parce que je ne veux pas oublier que je suis un français. Quelque chose d'autre ?

- Et bien, non...

- Alors à plus ! Dit-il en se levant.

Elle l'accompagna du regard pendant qu'il sortait et sans conscience un sourire se traça sur son visage avec une couleur rouge aux joues.

- Pourquoi tu ne me l'a pas dit depuis, Paul...

L'hymn de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant