VII

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Quatre policiers appartenant aux allemands parcouraient les couloirs du collège de littérature guidés de leur chef vers le club là où un groupe de jeunes gens se préparaient pour jouer une grande scène de théâtre sous un but qui accomplit une des ...

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Quatre policiers appartenant aux allemands parcouraient les couloirs du collège de littérature guidés de leur chef vers le club là où un groupe de jeunes gens se préparaient pour jouer une grande scène de théâtre sous un but qui accomplit une des tâches de la France Libre envers leur indépendance, ce qui a mis le chef à leur poursuite.

Arrivée à sa destinée, il frappa violemment à la porte, de leur côté les jeunes se levèrent brusquement avec inquiétude, tout le monde regardait Paul en attendant sa réaction, ce dernier leur fit un signe de se calmer et s'avança vers la porte doucement en l'ouvrant.
Porte ouverte, les allemands entrèrent brusquement et commencèrent à fouiller dans la pièce en espérant trouver quelque chose. Dérangé, Paul s'avança vers leur supérieur :

- Qui vous a donné la permission de nous perturber ? S'écria-t-il.

- Pourquoi ? Tu caches quelque chose ? Demanda le capitaine en allemand dans un ton de défi.

Il remarqua que le jeune blond tenait un livre mince à la main, d'un geste vif il le prit et le fouilla en souriant :

- Qu'est-ce que tu comptes faire jeune homme ? Crois-tu pouvoir m'échapper ?

- Ce n'est pas de toi que j'aurai peur, répondit Paul par sa langue maternelle.

- Parle-moi en allemand maudit ! Hurla le chef.

- Et si je ne le fais pas, vas tu me tuer par le pistolet que tu essais de sortir ?

Le chef explosa de rage et visa le pistolet sur la tête de Paul qui ne fit aucune réaction et resta sang froid en le regardant dans les yeux, mais Schmitt vint se mettre entre eux la peur dans ses yeux :

- Je vous prie de l'excuser, il ne parle pas bien l'allemand, expliqua-t-il par la langue du capitaine. Comme vous le voyez nous sommes en train de préparer une scène de théâtre qu'on va jouer dans toute la France, on a même prit la permission du ministère, le livre que vous tenez en ce moment est la pièce qu'on va jouer.

Le capitaine abaissa son pistolet et regarda Paul d'un regard méfiant puis lui jeta le livre et cassa quelque décorations avant de revenir à sa position la colère dans les yeux :

- Mes yeux son sur toi ! Menaça-t-il avant de quitter le club accompagné des autres policiers.

Après avoir ranger les dégâts causés par les allemands, ils se regroupèrent autour de la table pour faire une réunion, personne n'était dans son assiette, Paul désespéré essaya de lire dans leur visage un seul trait d'enthousiasme, et Madeleine était inquiète de son échec.

- Après ce qui s'est passé aujourd'hui ne croyez-vous pas qu'on devrait arrêter pour le moment, proposa Jeanne.

- Si vous voulez qu'on s'arrête je ne peux pas vous forcer à continuer, dit Paul en regardant chacun dans son visage.

Mais Madeleine se leva brusquement une lueur aux yeux :

- Non, on ne doit pas renoncer maintenant ! Si on s'arrête maintenant ils continueront à nous menacer jour après jour sans nous laisser, pourquoi sommes-nous là ? Pour la libération de notre pays, pour la France libre, et si aujourd'hui on s'arrête on ne pourra pas s'en débarrasser d'eux, alors on doit continuer, c'est notre devoir !

Tout le monde la regarda stupéfait, ils sentirent l'excitation qu'elle reflétait, et acceptèrent de continuer malgré le danger.

- Tu as raison, après tout quelqu'un doit se sacrifier ! Sourit Lucien.

Paul regarda Madeleine en souriant, à ce moment il sentit qu'elle était un vrai ange...

L'hymn de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant