VIII

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Après deux semaines d'entraînement, le groupe des jeunes gens passèrent pour faire leur tour, ils jouèrent leur scène de théâtre dans toute la France

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Après deux semaines d'entraînement, le groupe des jeunes gens passèrent pour faire leur tour, ils jouèrent leur scène de théâtre dans toute la France.
Les gens furent heureux, après de larges années de guerre, ils avaient besoin de quelques choses pour les réconcilier.

- Et nous allons tous, un jour, savoir quel est le vrai sens de la liberté ! Finit Auguste en s'inclinant.

Un peu plus loin dans les spectateurs, un chef de la police du régime Vichy les regardait, ça ne le plaisait pas, cette phrase...

Arrivé à Marseille, et après la scène finale, le groupe passa à un petit bar pour fêter leur succès, Paul parlait avec Schmitt à propos de son future, et Madeleine, assise à côté de Jeanne, le regardait en souriant, puis décida de se lever pour lui proposer une dance. Sauf qu'Hector lui coupa la route pour danser avec elle.
Elle se rendit compte qu'elle était obligée à accepter, elle dansa avec lui sauf que son regard était toujours chez Paul.

- Tu as bien chanté aujourd'hui, commenta Hector.

- Toi aussi tu as bien joué au violon !

- Paul te plaît n'est-ce pas ? Dit-il brusquement que Madeleine se sépara de lui.

- De.. De quoi tu parles ?

- Je vais te donner un conseil, ne t'attache pas à lui..

À ce moment-là, un groupe de police appartenant au régime Vichy pris d'assaut l'endroit en visant leurs pistolets sur le groupe.

- Qui est Paul Lambert ?! S'écria le chef en allemand.

- C'est moi, se leva Paul.

Mais avant qu'il put savoir ce qu'ils veulent, il le capturèrent et le prirent dehors.

Ses amis se regroupèrent devant le commissariat de Marseille pour attendre que Paul sorte de leurs griffes, hélas ce ne fut pas le cas.

- Ils ne veulent pas nous dire pourquoi ils l'ont pris, raconta Schmitt en sortant du commissariat désespéré. Le chef de la police ici a demandé un permit du commissaire pour le capturer.

- As-tu demandé quand vont-ils le faire sortir ? Demanda Lucien.

- Aucune idée, personne n'accepte de me le dire.

Ils restèrent assis devant l'immeuble à attendre la sortie de Paul, mais ce ne fut pas le cas. Après deux heures, ils décidèrent de revenir à l'hôtel, sauf Madeleine qui resta assise à attendre.

Elle passa trois jours à attendre dehors tout le temps, elle rentrait juste la soirée à la maison pour ne pas dormir dehors. De son côté, Paul souffrait dans son séjour là-bas, ils le frappait violemment sans cesse, ils voulaient savoir qu'est-ce qu'il voulait faire en jouant cette scène de théâtre, en croyant qu'il appartenait à la France Libre, ce qui était totalement vrai, le soir, ils le laissaient se reposer dans sa cellule, Paul pouvait voir la lune de la petite fenêtre qui se tenait en haut, il ne pouvait pas penser à propos de son destin avec les vichiens, ni ce que vas dire son père si il sache ce qui s'est passé avec lui, ou qu'il appartenait vraiment à la France Libre. Il pensait à une seule chose, Elle... Elle était vraiment belle, innocente, et pleine d'énergie... Il sentit le désespoir, la peur de ne plus pouvoir la voir..
Soudain, quelqu'un ouvrit la porte de la prison et ordonna de lui permettre de quitter.

Madeleine était, comme d'habitude assise devant la commissariat, elle n'avait plus d'espoir, elle se leva et décida de partir, mais le son de la porte du commissariat l'arrêta, elle regarda derrière elle et le trouva, il se tenait son manteau à la main, une chemise blanche pleine de tâches rouges, son visage disposé de blessures profondes et ses yeux avaient une lueur faible, mais la seule chose qui n'avait pas changé était son sourire, et d'après elle, c'était la chose qui l'attirait le plus vers lui...

L'hymn de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant