Madeleine pénétra dans l'immeuble indiqué par son ami, malgré son hésitation à le faire, mais quelque chose la poussait à entrer dans ce club pour voir quelque chose, une chose qui va lui pousser à prendre sa décision finale.
Après avoir fait beaucoup d'efforts pour y arriver, elle ouvrit la porte de la pièce destinée, mais une voix d'homme la stoppa, il se tenait près de la fenêtre un livre à la main et lisait à haute voix.
- Avec plaisir et joie, elle tomba dans le champ de blé, et ferma les yeux en s'effondrant dans son passé, celui qu'elle aimait le plus...
- Qu'est-ce que vous faites ? Demanda Madeline.
- Pardon? Répondit le jeune après s'être retourné.
Il la regarda avec ses gros yeux marrons, il n'avait jamais vu une beauté pareille, elle avait un visage fascinant et enfantin, ses yeux bleus reflétaient une innocence introuvable, et sa peau avait un teint blanc qui brillait sous les rayons de la lumière, quand à elle, elle ne put pas s'en empêcher de le méditer, un homme aussi beau, long avec de larges épaules, il avait des cheveux bruns bien coiffés, et son visage lui donnait une sensation de confort et de douceur, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de lui demander cela :
- Pourquoi lis-tu un livre allemand en français ?
En entendant sa question, il s'approcha d'elle un peu plus et la contempla d'un air interrogateur :
- J'aime lire les livres par ma langue qui représente mon identité.. Comment es-tu entrer jusqu'ici ?
- Ah, j'ai trouvé la porte ouverte et je t'ai entendu alors je suis entrée...
- Ce n'est pas vrai, je ne laisse jamais cette porte ouverte, je m'assure toujours de la fermer.
- Bon, je suis désolée de t'avoir déranger ! Dit-elle en se retournant pour sortir avant qu'Hector ne franchis la porte en souriant.
- Tu es déjà venu, s'adressa-t-il à Madeleine en mettant son violent sur la table. Est-ce que tu t'es présenté ? C'est l'actrice dont je t'ai parlé, elle s'appelle Madeleine Lemaire, elle est âgée de 25 ans, et elle continu ses études dans le collège de chant français ici à Paris.
Madeleine, décidée, se retourna vers l'homme puis s'inclina sans le regarder.
- Et voilà Paul Flambeau, 25 ans, étudie la littérature anglaise et il est le chef de ce club.
Paul s'approcha de nouveau vers Madeleine et lui tendit la main pour la saluer :
- Enchanté de vous connaître, dit-il en attendant sa réponse.
- Pas moi, sourit cette dernière.
En comprenant son refus il baissa sa main puis décida de ne pas se comporter froidement avec elle, enfin ils avaient besoin d'elle :
- J'ai entendu que tu es une bonne actrice, et que ce n'est pas ta première fois sur un théâtre, alors nous serrons ravis de travailler avec toi.
- Non, je ne vais pas le faire, je n'ai pas du temps pour cela, au revoir, conclu-t-elle en essayant de quitter la pièce.
- Es-tu vraiment française ? Demanda Paul. Tu n'es pas prête à faire quelque chose pour ton pays ?
- C'est exactement la cause qui m'empêche de le faire.
- Quoi ?!
- Je suis en train d'étudier ici par l'argent du gouvernement, si on se fait attraper, vas-tu prendre toute la responsabilité ?
- Tu préfères vivre ta vie au lieu de libéré ton pays ?
- Notre pays est en désordre maintenant, alors, je dois au moins, vivre une bonne vie.
- Après t'avoir entendu, je n'accepte pas que tu participe avec nous, donc pars et vis une bonne vie, répondit Paul en partant.
- Attends ! Je vais le faire, l'interrompit-elle. Mais j'ai deux conditions.