Décision futur

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Bonjour/bonsoir, sur ce chapitre je vais parler d'un rendez-vous que j'ai fait après le jour où j'ai eu mon diagnostique comme quoi il a été confirmé que j'étais autiste asperger (et que comme les autres je le serai du tout début jusqu'à la fin de ma vie).

Après le rendez-vous où mes parents et moi avons eu pour confirmation sûr que j'étais autiste asperger on nous a conseillé de faire une prise de sang pour voir si j'avais héritée de l'autisme d'un de mes géniteurs, père ou mère, il s'est trouvé que non mon autisme venait d'aucun d'entre eux mais était apparu comme ça.

Mais le jour où on avait fait les prises de sang, on avait été voir une dame qui avait dit qu'il était possible d'éviter que un jour si j'avais un enfant il hériterais du syndrome d'asperger, évidemment ce jour là j'étais calme à l'extérieur et en crise émotionnelle à l'intérieur: je m'étais donner (ou peut-être qu'on m'a donner) une responsabilité d'empêcher un enfant qui serait le mien d'avoir ce syndrome, mais le plus gros était la pensée de ne pas le faire et donner naissance à un garçon où l'on verrait très bien qu'il serait autiste et subirait le harcèlement comme je l'ai subit pendant toute mon année de CM1, (par contre pour ceux et celles qui compte me reprocher d'être égoïste sur ce point sache que je ne m'étais pas encore rendu compte de mes souffrances et encore moins de celles à venir), ou de le faire et donner naissance à une fille qui se plaindrait et détesterait sa mère (donc moi) sur le fait qu'elle soit autiste.

Quel est ma décision maintenant? Et bien je le ferais. Par contre avant de dire quoi que ce soit sache que j'ai mes raisons de vouloir le faire.

Les voici:

- La première étant que plus je grandis plus ma sensibilité au bruit s'agrandit de même.

- La deuxième est que plus j'entend qu'on me dit "tu es normale" ou "tu es intelligente" de la part de mes parents, que je ressens une douleur et une pression très grande en moi, comme si on essayer de me faire avaler le pire de tous les mensonges.

- La troisième est celle de cacher le fait d'être autiste à la plupart des gens qui m'entoure au collège (à part une grande partie des professeurs et mes ami(e)s.

- La quatrième celle de souffrir d'être autiste, de ne pas pouvoir être comme les autres et de vivre dans un pays où sa société ne vous accepte pas, et qu'un jour vous découvrez un article où vous voyez que les autistes ayant une intelligence plus élevée que la moyenne partent vivre dans des pays où il y a des bâtiments adaptés pour leurs besoins et qu'ils se droguent avec un médicament appelé anxiogène qui est fait pour lutter contre le stress mais qui peut être extrêmement addictif. La preuve étant que ma mère en prenait mais que quand ma tante Cathy a su que j'étais dans le ventre de ma mère (en gros avant que je vienne au monde) et qui à l'époque était encore médecin à du lui dire que si elle continuer d'en prendre elle allée sûrement me tuer par addiction pour ce médicament ce qui l'a très bien aider à arrêter de prendre ce "traitement", et heureusement d'ailleurs.

Voilà c'est pourquoi je ne veux pas donner (dans le futur) naissance à un enfant qui souffira autant que moi dans la société française, je veux qu'il puisse seulement connaître ce qu'est l'autisme et vivre une vie où il n'aura pas à souffrir comme moi je souffre.

Au prochain chapitre... et si cela vous choque parlez-en ou essayez pour certains ou certaines d'en parler à vos proches. Désolé si j'ai gâcher la journée d'une partie d'entre vous...

Le Caméléon (ARRETER)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant