Le Caméléon (ARRETER)

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Alors en ce moment je lis "Le Cri de la Mouette" écrit par une femme qui depuis le moment où elle est née est sourde, et à un moment j'ai trouvé un passage qui devrait peut-être vous rappelez en tant qu'autiste de forme asperger ou non ce que vous pouvez ressentir. Aussi les personnes non-autistes lisant ce que j'écris profitez-en pour essayer de nous comprendre, juste un peu ça me suffit pour les autres faudrait leur demander.

(PS: j'ai souligné souligné en rouge le passage, j'espère que c'est quand même assez clair.) 

Alors? Vous retrouver une partie de ce que vous ressentez? Si c'est le cas faîte-le savoir.

Aussi ma psychologue m'aide beaucoup en me faisant comprendre que n'importe quel personne peut ressentir ce que l'on ressens, peut importe ce qu'on est, ce n'est pas parce qu'on a une différence qu'on doit être traité différemment des autres, que l'on doit généraliser. Par exemple pendant mon rendez-vous d'aujourd'hui j'ai accidentellement généraliser quelque chose qui est : "les personnes riches sont toutes égoïstes et se prennent au-dessus des gens". Hors il y a des exceptions, rare certes mais existantes, il arrive qu'une personne riche aurait voulu être comme les autres, il arrive qu'elle n'aime pas être riche, il arrive qu'elle ait un bon fond etc...

Et aussi il y a une autre chose que j'ai apprise grâce à une histoire que je vais vous raconter : Il s'agit d'un ami de ma psychologue, du moins ils étaient amis. Pourquoi ? Et bien, son ami était une personne à origine africaine et ils se trouvaient en Allemagne à un moment où il y avait quand même du racisme. Et quand on lui disait qu'on ne voulait pas qu'il sorte avec des gens, bref plein de trucs du quotidien, il le renvoyait à ce qu'il aimait le moins chez lui : sa couleur de peau. Alors que parfois ont lui refusait telle chose pour autre chose que sa couleur de peau, et à force que ma psy lui disait : "mais tout le monde peut ressentir ce que tu ressens, regarde autour de toi." Et qu'il ne le faisait pas ils se sont séparés. Et quand elle voit des patient(e)s ayant du surpoid ils/elles disent que tous leurs malheurs et mauvaises choses arrivent à cause de leur surpoid, hors il y a des personnes en surpoid qui vivent sans mettre sur le dos toutes leurs mauvaises sur leur surpoid.

Mais quel est la morale de l'histoire ? C'est simple: il s'agit de vivre sans reprocher à la chose qu'on aime le moins chez soi-même (à l'intérieur de nous ou en apparence physique) tous les malheurs et mauvaises choses qui nous arrive et de regarder autour de soi pour voir que les gens ont les mêmes souffrances que nous. Mais il y a aussi une autre morale qui se trouve dans la photo du passage du livre "Le Cri de la Mouette" : ne pas forcer les gens à combler un manque qu'ils ne peuvent pas combler, ne pas les rendre comme tout le monde, avoir les mêmes pensées, idées, frustrations et j'en passe. Tout ça pour dire qu'on ne peut pas forcer un/e autiste à combler des choses qu'il/elle ne peut pas, oui on peut l'aider à comprendre les codes sociaux et faire de son mieux pour l'aider dans ce domaine, mais si c'est pour remplir quelque chose qu'il/elle ne pourra jamais ça sert à rien car cela va le/la faire souffrir. D'ailleurs pour ceux et celles qui ont Netflix regarder "Atypic" et/ou "Komi-san can't communicate" vraiment faîte-le.

Et moi-même je mets presque tous sur mon autisme, enfin je veux dire y'en a qui peuvent bien le remarquer avec les chapitres précédents, alors que je ne fais que traverser une étape que traverse toutes les personnes ayant 14 ans : trouver son identité, qui on est quoi. On se demande : "qui suis-je" ou "qu'est-ce que je suis" et ça peut donner envie de redevenir plus jeune ou de devenir directement un adulte alors que même certains adultes n'ont pas de réponses à ces questions.