𝗠𝗼𝗻 𝗿𝗼𝗶 𝗱𝗲́𝗰𝗵𝘂 - 𝖲𝗁𝗂𝗀𝖺𝖣𝖺𝖻𝗂 - 𝘌𝘕 𝘙𝘌́𝘌́𝘊𝘙𝘐𝘛𝘜𝘙𝘌

En discutant, surtout de son enfance, de son passé.

PDV de Shigaraki :

Ça y est, c'est finit ! Je rentre chez moi après cette journée pleine d'évaluation, et je m'effondre sur le canapé, alors que j'entends Dabi dans l'appartement, se rapprocher de moi.

- Ça c'est bien passé Shiggy ?

- Ouais, et toi, t'es déjà de retour ? je demande.

- Oui.

Je le regarde, non. Décidément, il me cache quelque chose.

- Il se passe quoi ? finit-je par demander.

- Ils sont où tes parents ?

Oh non... Pile ce que je ne veux pas lui dire... en soit ça va, mais moi pour une raison que j'ignore, je tente de l'oublier. Mais je sais que c'est mieux de l'assumer, alors pour l'assumer, je dois le dire.

- En gros j'ai jamais connu mes parents génétique, ils m'ont lâchés quand j'étais bébé, et ensuite quand j'avais 5 ans, une famille d'accueil m'a pris en charge. Mais cette famille s'en battait les couilles de moi, et ils m'ont jeté dehors en fin d'année dernière, sous prétexte j'étais un poids financier... Du coup on a plus de contact et c'est mieux comme ça !

- Désolé...

- Non, ça va.

- Ok... On mange quoi ? je demande.

- Je sais pas, tu veux quoi ?

- Un traiteur chinois !

- Je commande ! me dit-il.

Sur ça je sourit, soulagé qu'il sache. Tant mieux, j'ai peur qu'un jour ils débarquent et me demande un truc, mais maintenant qu'il sait, il pourras peut-être m'aider ! Je rêve j'ai l'impression.

PDV de Dabi :

Putain je crush sur un gamin de 16 ans... j'en ai quand même 6 ans d'écart avec lui ! Aucune chance qu'il accepte de sortir avec un roi déchu...

Je m'en suis rendu compte lorsque je suis rentré et quand j'ai un peu fouillé son appartement, avant de voir la photo d'un gars dans son bureau, et j'étais jaloux, tout simplement. Mais ce que j'ai surtout vu en fouillant, c'est un prospectus qui parle d'une fête foraine, qui a lieu a partir de mardi prochain ! On est lundi au passage.

J'arrive donc dans la pièce principale après avoir commandé.

- Dit Shiggy, ça te dit d'aller à la fête foraine ?

- Celle qui a lieu demain ? me demande-t-il.

- Ouais, on pourrait y aller mercredi après-midi !

- Ok ! dit-il.

Puis nous mangeons en discutant, surtout de son enfance, de son passé.