Chapitre 10 : L'Hôpital partie 1

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On va couper ce chapitre en deux car il est long et intense (si on veut) il n'est pas impossible que la partie 2 fasse 800 mots (j'avoue je verrai flou). Mais au pire pas grave. Celui-là est déjà bien conséquent et le suivant le sera tout autant (j'espère).

Je me réveilla dans ma chambre d'hôpital que je partageais avec Kaminari. Venir ici était mon choix personnel, mais cela faisait vraiment bizarre d''y être pour des raisons psychologiques. Cela me rappelait ma mère. Depuis mon combat contre Izuku, lors du tournoi sportif, je viens souvent la voir, ça lui fait du bien. Malheureusement elle n'est pas encore autorisée à venir me voir hors de sa clinique, donc je ne risque pas de la voir débarquer ici. Kaminari semblait bien plus abattu que moi. Il ne voulait pas venir ici. Admettre que l'on était au fond du gouffre était l'une des pire chose que l'on puisse vivre. C'est tellement plus simple d'imaginer régler ses problèmes soi-même comme une grande personne. Mais souvent on a juste peur d'admettre que l'on a besoin d'aide. J'ai besoin d'aide. Malgré tout ce que je peux dire, faire ou penser je ne résoudrais pas mes soucis avec Izuku par une simple conversation. J'ai été violent avec lui et je dois faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. J'ai encore trop de haine envers mon salaud de père et cela empiète sur ma relation amoureuse et mon travail du super-héro. Cela me pousse à mutiler mon propre corps. Je peux trouver toutes les excuses du monde, je n'ai pas à faire ça. Voir Kaminari se griller le cerveau m'ouvrit les yeux. J'étais en train de me détruire et si je ne voulais pas entraîner mon entourage dans ma chute je devais me ressaisir.

Shoto : Dis-moi Kaminari. Pourquoi tu es ici ?

Denki : Et toi ? Tu n'es pas vraiment le genre dépressif suicidaire. Enfin j'en sais rien. Tu ne montre jamais rien, tu peux être tout et n'importe quoi.

Shoto : Arrête tes bêtises. Tu es le gars le plus cool de la classe. Tu es toujours à la mode et tu fais toujours en sorte de souder le groupe. Sans toi notre classe ne serait pas aussi unie. Tu es le ciment qui maintient chaque élève entre eux.

Kaminari se braqua, il se retourna et se leva en direction de la fenêtre. Mes paroles semblaient plus le blesser que le toucher. Honnêtement je ne savais pas vraiment comment l'aborder. Peut-être airai-je dû lui parler avant ? Quand j'ai su pour lui et Jiro. J'ai était égoïste sur ce coup.

Denki : C'est une façade tout ça. La vérité c'est que... c'est que j'ai pas confiance en moi ! Chaque fois que je dis ou fais un truc j'ai une énorme boule dans le ventre et des milliers de pensées qui me disent que je fais de la merde. À chaque fois que je tente un truc je me dis que ça va possiblement créer des problèmes. Et ça n'a pas loupé. J'ai essayer de souder la Bakusquad indéfiniment, mais ça a foirer. Aujourd'hui tout le monde m'en veut.

Je me leva pour aller le rejoindre. Je voyais qu'il était très mal, j'étais actuellement la seule personne capable de lui apporter un minimum de soutient.

Shoto : Cesse de penser comme ça Kaminari. Tu as tort. Personne ne t'en veux. Oui tes potes ont des problèmes, mais ça n'a rien à voir avec toi. Au contraire, ils ont besoin de toi maintenant.

Denki : J'ai embrasser Ochaco ! Et bien évidement Mina nous a vu. Elle doit être furieuse, elle doit penser qu'on la trahit. J'ai fais du mal aux deux filles que j'aime le plus dans la classe. J'ai merdé grave sur ce coup...

Shoto : Crois-moi, tu ne peux pas faire pire que moi. J'ai volontairement blesser Izuku, avec mon Alter. J'étais en colère contre mon père et on s'est disputé. Sans le vouloir j'ai déclencher ma glace sur lui.

Denki : Tu vois ! On ne peut pas faire les choses bien, même avec la meilleure volonté du monde !

Il fondit en larme et me repoussa quand je tenta de m'approcher. Je le laissa tranquille, il avait visiblement besoin d'être un peu seul. Je pris mon portable et sortit dans le couloir. Je tomba sur une infirmière qui allait nous chercher un petit déjeuner pour Kaminari et moi. J'allumai mon portable et vit qu'Izuku m'avait appeler. Il ne me laissa pas de message. Je me retrouvais dans mon journal d'appel, le doigt posé sur son nom. J'hésitais sincèrement à le rappeler. Mais je ne le fis pas. Je retourna dans ma chambre pour prendre mon petit-déjeuner. Kaminari avait pleurer. Il resta silencieux tout le long du repas. Une fois avalé, je descendit dans le parc. J'avais vraiment besoin de prendre l'air et Kaminari ne semblait pas ravi de ma présence. Je donnais toujours l'impression d'être un garçon sérieux, froid et sans émotions. Cette image me collait à la peau depuis le début d'année. Pourtant j'avais l'impression d'avoir fait des efforts pour être un peu plus souriant. Je m'étais ouvert aux autres non ?

Sentiments incertains (Yaoi/lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant