Sentiments incertains (Yaoi/lemon)

Chapitre 11 : L'Hôpital (partie 2 ) /!\ Lemon /!\

Comment vous expliquer que j'ai écrit un beau chapitre, réécrit ce qui n'allait pas tout proprement ; Et que je me suis rendu compte que j'avais tout supprimé comme un con ? Me voilà donc obligé de réécrire tout un super chapitre de tête (voilà ce qui arrive quand je ne post pas directement sur Wattpad).

Ochaco et moi ne tenions plus en place. Cela faisait trois jours que nous n'avions aucunes nouvelles de nos amis. Ils ne répondaient pas à nos messages. Je voyais ma meilleure amie souffrir et je ne pouvais rien faire pour l'aider. Par ailleurs, j'avais mes propres problèmes, Shoto ne me répondait pas. Je ne savais pas pourquoi et cela me torturait l'esprit. Je finis par demander à monsieur Aizawa des nouvelles de Shoto et Denki. Il nous autorisa à leur rendre visite. Jusque là seuls les proches et la familles avaient le droit de les voir. Je m'empressa de le dire à Ochaco. Sa réaction me surprit légèrement.

Ochaco : J'ai vraiment envie de venir avec toi. Mais je suis pas certaine que voir Denki dans cet état soit bénéfique. En plus je ne sais toujours pas ce que lui ressent pour moi.

Izuku : C'est vrai, je n'y avais pas pensé. Si Denki est dans cet hôpital c'est en parti à cause de son comportement envers toi. En réalité ce n'est peut-être pas une bonne idée de le voir. J'aurai dû y aller seul, mais d'un autre côté tu m'en aurais voulu de ne pas te l'avoir dit...

Ochaco : Deku ! Je viens avec toi. Mes marmonnements inaudibles avaient le don de l'agacé. Je devais éviter de trop me perdre dans mes pensées à l'avenir.

Izuku : Tu es certaine que c'est ce que tu veux ?

Ochaco : Oui ! Je dois affronter Denki pour être au clair avec mes sentiments.

Nous nous rendîmes donc dans l'hôpital. Je voyais bien qu'Ochaco n'était pas bien, mais c'était sa décision. Je n'étais personne pour lui dire quoi faire. La réceptionniste nous indiqua leur chambre et nous montâmes vers elle. On y parvint bien plus rapidement que prévu. Cette fois-ci c'était à mou tour d'être tétanisé. J'étais devant la porte, mais ne pouvais pas frapper. Mon corps refusait de m'obéir. C'est donc Ochaco qui le fit. La voix de Shoto nous invita à entrer. À peine Ochaco avait-elle franchi le pas de la porte que Denki évita de la regarder et se tourna vers la fenêtre.

Shoto : Izuku, Ochaco ? Qu'est-ce que vous faîtes là ?

Izuku : Vous ne répondiez pas à nos messages. Alors nous sommes venu vous voir dès que nous en avons eu la possibilité. On était super inquiet. Personne ne nous disait rien sur votre état. On est vos amis, vous pouvez nous parler.

Shoto : Désolé de ne pas avoir répondu. Denki et moi avions besoin de faire le point et de savoir quoi vous dire avant de vous recontacter. Denki ! Il est temps que tu ais cette fameuse conversation avec Ochaco. Quant à moi je vais m'occuper d'Izuku.

Il se leva et me fixa avec détermination. Denki semblait sangloter dans son coin.

Denki : Shoto, je t'en supplie, ne me laisse pas seul avec elle...

Shoto : désolé Kaminari.

Shoto me prit par la main et m'amena dans la chambre voisine qui était inoccupée. Il m'expliqua tout ce qui s'était passé dans sa tête lors de « l'incident ». Il me fit la promesse solennelle que cela n'allait plus jamais se reproduire. Il s'était libérer du joug de son père et tentait d'être une personne plus positive. La seule chose que je retenais de son discours c'était qu'il avait sincèrement envie d'être avec moi. Il y avait encore cette toute petite voix qui me disait de me méfier de ce garçon froid qui m'a blessé une fois. Mais tout le reste de mon corps me hurlait de l'embrasser. C'est exactement ce que je fis. Il me le rendit bien cette fois. Il me regarda droit dans les yeux et murmura « Tu veux le faire ici ? ». Sa voix suave m'excitait énormément, en revanche la chambre d'hôpital, beaucoup moins. De plus nous n'avions rien pour nous protéger et nous tenions à ce que nous le soyons. En réalité cela m'arrangeait bien. Je voulais partager mes sentiments avec Shoto. Je tenais à ce qu'il me prouve qu'il pouvait résister au fruit défendu et simplement partager un doux moment avec moi. En fait je crois bien que je ne voulais pas du tout coucher avec lui. Pas que cela me repoussait, mais plutôt que je n'étais plus prêt.