Sentiments incertains (Yaoi/lemon)

Chapitre final : Fête de fin d'année (2)

Et le voilà le dernier chapitre. Je vais en reparler dans le bilan final, mais sachez qu'à la base, je devais écrire et publier cette histoire en une semaine, voir, max un mois. Comment dire que ça a raté ? J'ai enfin trouvé une fin satisfaisante (pour moi) au problème du « trouple » Denki/Mina/Ochaco, ce qui est un exploit en soit. J'espère que cet ultime chapitre trouvera grâce à vos yeux mes koalas.

Putain, de merde, il a fallu que cette gourde d'Ochaco nous fasse un coup pareil ! Je savais que cette histoire de fête était fumeuse. Eijiro avait toujours son bon plan alcool et amusement, mais vit ma colère bouillonner dans mon corps.

Eijiro : Katsuki, calme-toi ! On ne devrait pas se mêler de ça ce soir...

Katsuki : TA GUEULE ! Si je ne fais rien, elle va continuer à se foutre de la gueule du monde. Et ça, je le supporte pas. Ça me fout la rage de la voir s'amuser ainsi, sans penser aux conséquences de ses actes. Sans m'en rendre compte, je le dégageai de mon chemin avec un geste plutôt violent. Mais je m'en foutais complètement.

Eijiro : On devrait l'oublier pour ce soir et aller s'amuser de notre côté. J'ai envie qu'on passe une soirée cool, sans que tu fasses ton Kats vénère, comme à chaque fois.

Je n'écoutai absolument rien de ce que me dit la tête d'orties. Je fonçai de suite vers cette Ochaco de mes deux. Il fallait que je lui mette les points sur les i avant qu'elle ne cause plus de souffrances à la con.

??? : Katsuki Bakugo ! Si je m'attendais haha ! Tu es bien la dernière personne que j'espérais croisé à cette fête.

Cette voix insupportable me crispa entièrement. Elle ne pouvait appartenir qu'à une seule personne.

Katsuki : Monoma bordel ! Qu'est-ce que tu fous ici ?!

Neito : Haha ! Ça t'étonne que je sois un invité d'honneur ? De nous deux, c'est plutôt toi qui n'a rien à faire à cette fête super chic.

Katsuki : Dégage de là avant que je t'explose la gueule !

Putain ! De tous les trous du cul présent ce soir, il a fallu que je tombe sur Neito Monoma. Et ce, au pire moment possible. Le destin était à chier. Je le vira de ma route et repris ma marche vers Ochaco. C'était le moment idéal pour lui balancer ses quatre vérités. Son jeu de merde avait assez duré. Une fois ne lui avait visiblement pas suffi.

Shoto passa la première partie de la soirée à essayer de se rendre plus sympathique auprès de nos camarades de seconde A et B. Cela fonctionna, il faut dire qu'il était déjà populaire malgré son côté réservé. Tout le monde accepta sa mise à jour 2.0 sans soucis. Sociabiliser avec tout le monde finit par l'ennuyer un peu. Il me prit discrètement le bras et me susurra des mots doux à l'oreille. Je ne le savais pas si pervers. Après tout, nous avions déjà couché ensemble dans une chambre d'hôpital, pourquoi pas chez Momo. On le savait tous que ce genre de soirée finissait comme ça. Mais je n'étais toujours pas prêt à retrouver le côté sexuel et sauvage de notre relation. Je préférai l'emmener discrètement dehors. La nuit était si douce et les étoiles brillantes. C'était agréable de se balader dans toute la verdure du jardin de Momo. Au fond de moi, j'avais du mal à m'imaginer lui tenir la main, poser ma tête sur son épaule et sourire bêtement à chaque regard. Je pense que lui aussi avait du mal à se projeter là-dedans. Il était plus ouvert, mais pas à ce point. D'une manière générale, on vivait dans une société ou le mythe de l'homme musclé, fort et viril était quasiment la norme. De ce fait, on arrivait encore moins à se projeter dans des petits moments innocents et mignons. Le problème dépassait largement notre échelle.