Un Halloween vraiment spécial [ Rivamika ]

3

Le lendemain matin, lorsque Mikasa se réveilla, Livaï avait déjà quitté la tente. Mieux valait que personne ne les voient sortir tous les deux. Beaucoup se posaient déjà suffisamment de question comme ça. Il ne s'était rien passé entre eux cette nuit la mais pour Mikasa, cette nuit dans ses bras avait été la plus belle de toute sa vie.

Elle sortie à son tour. Hange était déjà réveillée et elle commençait à donner ses instructions à des bleus venus afin de tout ranger.
- Mikasa... déjà réveillée ?
- Oui... je me lève généralement tôt...
- Hmm Hmm... voilà qui vous fait un point commun avec Livaï. D'ailleurs où est il celui là ? Tu ne l'as pas vu ?
- Non, il était déjà parti à mon réveil...
- Déjà... parti ? Comment ça ?

Mikasa ouvrit de grands yeux se rendant compte de sa bourde, elle commença a paniqué, triturant ses mains, cherchant quoi répondre à Hange.
- Je... il... je ne sais pas... ce que je veux dire... tenta t'elle en voyant l'expression amusée d'Hange, quand je suis sortie de ma tente, il n'y avait personne dans la sienne.
- Parce que tu as vérifié ?
- Non !
- A moins que tu le saches parce que tu n'as pas dormi dans ta tente mais dans la sienne, je me trompe ?
- Fiche lui la paix Quat'zieux ! Dit Livaï en arrivant près d'elles.
- D'où tu sors toi ?
- J'ai été m'entraîner. Ensuite je suis allé me doucher. Tu veux savoir autre chose ?
- Ça ira... à moins que tu ai des choses honteuses a avoué...
- Tu sais Hange, il y a des fois où je me retiens vraiment de te cogner. Je ne sais pas ce que tu insinue par la, mais je suis sûr, que ça serais loin de me plaire. Alors pour ton propre bien, ferme la !
- Tu es vraiment d'une susceptibilité le matin... tu as passé la nuit avec Mikasa ?
- Qu'est-ce que ça peut te foutre si s'était le cas ?
- Rien... rien... cela dit... si vous deviez nous faire un petit Ackerman...
- Hange ! Dit Mikasa choquée.
- Ben quoi ? Lui dit Hange en se tournant vers elle. Faut penser à la relève non ?
- Tu vas un peu vite en besogne, tu ne crois pas ? Lui dit Livaï.
- Vous êtes bien ensemble, non ?

Mikasa et Livaï échangèrent un regard. Qu'étaient ils en vérité ? Ils n'en avaient pas discuté. Pouvaient ils dire qu'ils étaient un couple ? Là, était toute la question.
- Disons que... nous devons encore en discuter tous les deux, dit Livaï en plongeant son regard dans celui de Mikasa.
- Eh bien... discutez en rapidement. Les choses doivent être claires.
- T'occupes pas de ça. Nous savons ce que nous avons à faire, poursuivi Livaï. Tu devrais réveiller les morveux. Il est temps de rentrer, lui dit il avant de prendre la main de Mikasa et de l'entraîner avec lui.

Ils partirent en direction de la caserne. Le cœur de Mikasa cognait dans sa poitrine. Qu'il ose lui prendre la main ouvertement pour se rendre au bâtiment principal, lui procurait un véritable plaisir.
- Ou allons nous ?
- Je te raccompagne à ton dortoir.
- J'aurais pu m'y rendre toute seule, tu sais ?
- Habillée comme ça ? Hors de question ! Pas avec tous les charognards qui traînent dans cette caserne.
- Je peux me défendre toute seule, tu le sais ça aussi ? Mais que tu t'inquiètes pour moi, me fait vraiment plaisir.
- Oui, je sais que tu peux te défendre. Mais je préfère dissuader ces abrutis de commettre une erreur fatale.

Mikasa ne pu s'empêcher de glousser face à sa jalousie.
- Serais-tu jaloux ?
- Moi ? Pas du tout. Dis pas de connerie. Mais je refuse qu'on te manque de respect. Et cette tenue, bien que très jolie, te met un peu trop en valeur. Et je sais comment sont les hommes face à une très belle femme. Ils peuvent se montrer particulièrement insistant et grossier.
- Tu trouves que je suis belle ? Lui demanda t'elle sincèrement surprise.

Livaï s'arrêta avant de s'avancer vers elle. Était elle sérieuse là ? Il fouilla son regard à la recherche d'une quelconque sournoiserie de sa part mais n'y trouva qu'une réelle interrogation.
- Tu es à tombée, Mikasa. Ne me dit pas que tu n'en avais pas conscience ?
- Eh bien... je ne me suis jamais trouvé particulièrement jolie... en dehors de ma mère lorsque j'étais petite, je n'ai jamais reçu de compliment dans ce sens.
- Pourtant c'est pas les chiens en rut autour de toi qui manque...
- De qui tu parles ?
- En tout premier lieu, ton fan numéro un, reste Kirstein.
- C'est lui que tu places en première place ? Je suis déçue la ! J'aurai pensé que tu te serais attribué la première place.
- Ne me range pas dans la catégorie des puceaux en chaleur. Tu m'insulterais.
- Dans quelle catégorie te places tu dans ce cas ?
- Je suis hors catégorie, inclassable. Pour la simple et bonne raison, que c'est moi qui occupe la place à tes côtés maintenant, dit il en l'attirant à lui, enroulant les bras de Mikasa autour de son cou.
- Tu as l'air sur de toi... dit elle en lui caressant la nuque.
- Prouve moi le contraire dans ce cas ? La défia t'il.
- Je ne peux pas...
- Tu ne peux pas... dit il sur un ton charmeur. Pourquoi cela ?
- Ça serait mentir... parce que tu as raison... Tu es hors catégorie dans ton genre... lui dit elle sur un ton moqueur.
- Pourquoi j'ai l'impression que tu t'apprêtes à me sortir une connerie qui va me faire sortir de mes gonds ? Dit il le regard assombri alors qu'elle s'écartait de lui, croisant les bras dans son dos, marchant à reculons, l'expression moqueuse.
- C'est vrai que pour un nain, tu en imposes... dit elle en commençant à reculer, avant de se mettre à courir.
- Alors ça, tu vas le payer cher ! Lui dit il en s'élançant après elle. Mikasa ! Retire ça tout de suite ! Lui cria t'il en la coursant dans les couloirs, slalomant entre les soldats déambulant sur leur chemin.