Le viol est un sujet pris très au sérieux. De plus en plus d'organismes de créent pour aider les victimes, les enfants abusés et tous ceux agressés sexuellement.
Il y a notamment le mouvement #MeToo. Ce mouvement encourage les femmes a prendre la parole pour que les gens sachent que les viols et les agressions sexuelles sont plus courants que ce que les gens pensent. Les victimes peuvent aussi parler et s'exprimer sur le sujet.
Pour les enfants et les adolescents abusés ou agressés, il y a aussi la fondation Marie- Vincent. Sur le site, on peut faire des dons pour aider ces enfants. On apprend aussi que 1 fille sur 5 et que 1 garçon sur 10 est agressé avant l'âge de 18 ans....
C'est juste H.O.R.R.I.B.L.E.
Et il y en a tellement d'autre que je ne pourrais pas nommer!
Alors, oui, le viol est une chose horrible, dégueulasse et tous les autres défauts du monde, mais on essaie de plus en plus d'aider à faire avancer les choses, soit de les régler. (Mais c'est sans parler des procès, qui ne facilitent pas la tâche aux victimes.)
Aussi, le fait de vouloir garder le sujet tabou n'aide pas. Il faut en parler, pour que les gens comprennent que c'est mal.
À tous les agresseurs, voici la définition de MAL :
<<Chose susceptible de nuire, de faire souffrir, ce qui n'est pas adapté.>>
Pensez-y avant de faire une gaffe.
Aussi, nous manifestons de plus en plus pour la cause. Il y a le slogan "It's a dress not a yes!" qui dit qu'une robe ne veut pas dire que nous voulons coucher avec tout le monde!!
Bref, il y a quand même beaucoup de choses pour aider.
Je veux quand même vous présenter certaines choses, qui, selon l'ONU Femmes, pourraient contribuer à stopper les violences sexuelles.
1. Exprimez vous contre les racines du mal
La culture du viol peut continuer de plus en plus facilement puisque nous adhérons à des idées sur la masculinité, qui soi-disant, domine et véhicule la violence avec des comportements "mâles" et lorsque les femmes et les filles sont sous-valorisées. Le fait de jeter le blâme sur la victime aide aussi la culture du viol à perdurer. Penser que la victime porte la responsabilité de l'agression ne va certainement pas aider la victime! Cette dernière se fait souvent poser des questions comme "Qu'est-ce que tu portais?", "Est-ce que tu avais bû?" ou "Il ne t'a pas fait mal, hein? Alors tout va bien!" n'ont pas rapport avec l'agression. Si vous pensez que les hommes doivent exercer leur force et leur pouvoir par la violence et le viol, remettez en question le concept d'acte sexuel en tant que droit, et vous comprendrez.
2. Redéfinir la masculinité
Portez un regard critique sur la masculinité, et ce qu'elle représente pour vous. De la violence? Du pouvoir? De la sécurité? De la bienveillance? Ça change pour tout le monde, mais la majorité de la population continue à croire que masculinité=pouvoir et violence. Faire comprendre aux gens que la masculinité ne représente pas la violence. Les hommes et les garçons ont plusieurs outils à leur disposition (l'autoréflexion, les conversations collectives, l'expression artistique, etc) pouvant leur permettre d'examiner et de redéfinir la masculinité.
3. Empêcher que le blâme ne retombe sur les victimes
Comme dit précédemment dans ce livre, et dans tous ce qui concerne le viol, le blâme est trop souvent jeter sur la victime. Avec des phrases ou des questions comme "Les garçons resteront toujours des garçons", "Comment étais-tu habillée?", "Les femmes disent <<non>> alors qu'elles veulent dire <<oui>>" ou "As-tu bu?", etc, les victimes se retrouvent dans des situations délicates.
Les croyances qui cautionnent le viol sont incrustées dans notre langage ou se retrouvent dans des chansons "I know you want it".
Elles sont banalisées en objectivant les femmes et en les traitant de toutes sortes de noms dans la culture pop et les médias.
Mais vous pouvez faire un changement. Arrêtez de parler avec ce genre de phrases, si vous le faites évidemment. Arrêtez d'objectiver les femmes et d'excuser le harcèlement sexuel. Les vêtements qu'une femme porte, ses consommations ou la quantité d'alcool qu'elle a bu, l'endroit où elle se trouvait ne seront jamais des excuses aux actes de l'agresseur, ni une invitation à la violer.
4. Avoir une tolérance ZÉRO
Dans les lieux où vous vous amusez, où vous travaillez ou vivez, il faut établir des politiques de tolérance zéro à l'égard du harcèlement et de la violence sexuels. Les dirigeants doivent être très clair sur le fait qu'ils se sont engagés à maintenir une politique de tolérance zéro et qu'elle doit être maintenue tous les jours.
Pour mieux répartir, pensez à ce que vous pouvez faire pour que le harcèlement dans vos milieux deviennent une histoire ancienne.
5. Chercher à mieux comprendre la culture du viol
La culture du viol incarne de nombreuses formes. Il faut comprendre que le viol, ce n'est pas seulement une femme qui marche seule dans la rue la nuit et qui se fait agresser par un homme.
Il faut apprendre à reconnaître les mythes et les facteurs qui soustendent la culture du viol.
La culture du viol englobe un large espace d'événements néfastes qui privent les filles et les femmes de leur autonomie et de leurs droits comme les mariages d'enfants et les mutilations génitales féminines.
Même si personne ne nie le fait que le viol est un acte accusable, la violence sexuelle et le harcèlement sexuel sont des pratiques banalisés et normalisés, autant sur les réseaux sociaux que dans la vie, par les mots,les actes et l'inaction!
Il est temps d'agir!
6. Écoutez les victimes
Grâce à certains mouvements en ligne, comme #MeToo, #97%, #TimesUp, #BalanceTonPorc et bien d'autres, les victimes parlent haut et fort de ce qu'elles ont vécu.
Écoutez-les, croyez-les, soutenez-les. Si vous n'avez pas une âme trop sensible, allez lire leur expérience et comprenez qu'il faut que ça cesse.
Pour plus d'infos (ainsi que ma source) allez sur
https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2019/11/compilation-ways-you-can-stand-against-rape-culture
et suivez les conseils qu'elles donnent.
💙💚💛🧡
