𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐈𝐈

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—   S  A  N  S     M  A  N  I  E  R  E  S    —

—   S  A  N  S     M  A  N  I  E  R  E  S    —

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負けるが勝ち

















             LE SOLEIL EST HAUT dans le ciel, bien que ses rayons soient timides. La luminosité grisâtre mais éclatante se poursuit jusque dans l’aile du bâtiment consacrée aux professeurs. Contrairement aux autres, cette dernière est profondément silencieuse.

             Le bruit de mes semelles résonne presque sur le parquet lustré, mes yeux se perdent sur les lustres, tapisseries, tableaux et même bustes de plâtre disposés autour de moi. Les tons dominants sont bruns. J’ai la sensation de me trouver dans un manoir.

             Au bout de ce long couloir, un autre jaillit et je l’empreinte. La porte menant au vaste bureau du professeur Jäger s’y trouve, encadrée d’œuvres d’art. Mais je n’ai le temps de m’attarder sur le chandelier au mur, la vaste reproduction du Cauchemar de Sülli d’un côté ou le portrait à la manière de Tim Burton — pâle et cerné — d’un visage enfantin de l’autre.

             Une silhouette dans le couloir attire mon attention.

             Il est midi. Nous sommes jeudi. Le professeur Sieg Jäger et moi avons convenus de nous retrouver ici même. Mais, à en juger par le regard sévère de la femme devant moi, je devine que je vais avoir quelques minutes de retard.

             Andrews. La petite-amie du professeur. L’enseignante que j’ai démise de son rôle auprès de ma classe.

             Et qui est, présentement, visiblement très en colère.

             Ses courts cheveux roux, coupés à ras, forment un contraste avec ses boucles d’oreille créoles qui ne cessent de bouger à mesure qu’elle tremble de fureur. Ses iris perçantes sont figées sur moi mais je ne m’y attarde pas vraiment.

𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐌𝐀𝐍𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 (sieg x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant