𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐕𝐈𝐈

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—    S  A  N  S    M  A  N  I  E  R  E  S    —
cw — mention d'alcoolisme

—    S  A  N  S    M  A  N  I  E  R  E  S    —cw — mention d'alcoolisme

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負けるが勝ち
























             UNE ODEUR DE NOISETTE embaume le couloir menant au bureau de Sieg. Un soupçon de caféine se discerne dedans. Il est huit heures du matin et, encore engourdie par le sommeil, les mains dans les poches et le visage enfoncé dans une écharpe, je ne peux que me laisser porter par le fumet.

             Atteignant la porte, je ne prends même pas la peine de toquer et il ne lève pas la tête quand j’arrive. Cela fait un bout de temps maintenant que ce rituel s’est instauré entre nous, tant et si bien qu’il ne prête plus vraiment attention à mes arrivées.

— Bonjour, lance-t-il simplement. Bien dormie ?

             Les mains encore vissées dans mes poches, je me traine jusqu’au canapé où je m’écroule, trop attirée par son aspect moelleux. Devant moi, la chaleur de la cheminée allumée me caresse, auréolée de la sublime danse formée par les flammes.

             Avant, le professeur n’allumait que rarement les braises. Mais, le jour où il a appris que cela me confortait et que j’appréciais d’avoir cette vision chaque matin où, dehors, la nuit faisait rage, il a décidé de le laisser brûler chaque matin.

             Souriant, je savoure donc cette sensation.

— Je suppose que non, ajoute-t-il face à mon silence.

— J’arrive, j’arrive, je lance.

             Un simple rire me parvient pour toute réponse.

𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐌𝐀𝐍𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 (sieg x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant