𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈

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—    S  A  N  S    M  A  N  I  E  R  E  S    —
cw — violence

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負けるが勝ち














             LE SILENCE EST PESANT dans le salon. Nicole et moi y sommes depuis plusieurs dizaines de minutes maintenant. Calme, elle pianote sur le clavier de son ordinateur tandis que je fais défiler quelques vidéos sur mon téléphone.

             Sieg s’est éclipsé quelques minutes auparavant pour passer un coup de fil. Je ne lui ai même pas adressé un regard quand il nous a expliqué la raison pour laquelle il quittait la pièce. Mon esprit demeure chamboulé par les paroles qu’a prononcée Livai hier.

             Sieg et Nicole. Fiancés. Pendant trois mois.

             Mes yeux ne fixent même pas réellement mon écran. Affalée sur le canapé, je me trouve incapable de songer à quoi que ce soit d’autres qu’eux. A quel point ils formaient un joli couple. A la taille de la bague de fiançailles qui devait orner son doigt. Aux étreintes qu’ils ont dû s’échanger, sourire aux lèvres, excités à l’idée de se lier à jamais.

             Mon cœur se serre. Il y a encore quelques jours, j’exultais un orgasme sur la cuisse de Sieg. Puis elle est apparue dans sa robe satinée, ses longs cheveux roux brillants sous les lueurs des chandelles, sa voix suave résonnant dans la limousine et sa silhouette habillée d’une chemise appartenant au professeur préparant le petit-déjeuner.

             Mon regard quitte le téléphone avant de se poser sur Nicole. Celle-ci me fixe déjà, par-dessus son ordinateur.

             La tension entre nous n’a pas baissé depuis que je l’ai fermement rappelée à l’ordre. Lorsque je suis rentrée tout à l’heure, si le blond m’a salué — ce à quoi je n’ai pas répondu, encore vexée qu’il l’ait défendue — elle s’est contentée d’un regard noir en ma direction.

𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐌𝐀𝐍𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 (sieg x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant