𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕

1.6K 188 73
                                    

























—    S  A  N  S    M  A  N  I  E  R  E  S    —

—    S  A  N  S    M  A  N  I  E  R  E  S    —

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


















負けるが勝ち


















             L’AMBIANCE A RADICALEMENT changé. Les néons violets ont laissé place à des rouges et bleus. La musique de fond est à présent éteinte et un dense brouhaha a envahi les lieux. Plus de sourires enivrés. Que des moues gênées.

             Assise de l’autre côté du comptoir, là où les clients ont pour habitude de siéger et en face de mon poste, je fais de mon mieux pour ne pas me tourner vers le fond de la salle. Le cadavre du professeur a beau avoir été retiré il y a une dizaine de minutes avec l’arrivée des policiers, je ne suis pas sûre que mon estomac supporterait la vue de ces bandes jaunes, ces câbles pendant et la présence encore vive du corps.

             Alors, à la gauche de Sieg Jäger, je me tiens. Mes yeux sont tournés vers le visage travaillé en face du nôtre, celui d’un garçon, la façon dont de doux traits enfantins tombent sur une mâchoire carrée et des yeux bruns. Des cheveux blonds couvrent la partie supérieure de son crâne, le reste ayant été coupés à rat.

             Cette coiffure doit être à la mode, j’ai vu la même sur le médiateur Livai Ackerman et le professeur Erwin Smith.

             Mais je n’ai pas vraiment la tête aux tendances, de toute façon. Mes yeux analysant la posture confiante du blondinet, je le laisse saisir un carnet ainsi qu’un stylo dans sa poche. Puis, toujours sans bouger, j’écoute ses paroles.

— Je suis Colt Grice, policier, commence-t-il.

             Je dois faire mon possible pour ne pas hausser un sourcil. Un calepin dans les mains, un stylo glissant à cause de la moiteur de celles-ci, des épaules légèrement voutées et une crispation apparente… Ce gars-là est nouveau. Ou, plutôt, il n’est pas encore bien habitué aux interrogatoires.

𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐌𝐀𝐍𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒 (sieg x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant