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Chapitre 1






Installée droitement sur une chaise en bois, les épaules lourdes et le coude contre la table vernis en chênaie, les vagues des aires se radinaient entre l'étendue chevelure ébène de l'étudiante coréenne. Dans cette espace chaleureux gorgés d'individus, d'imposants regards venaient peser ces frêles épaules, plus exactement, sur ces agréables talons en cuirs rouges rubis. Son père les lui avait donnée en cadeau pour son anniversaire et seulement trois paires de ces chaussures existaient en Corée de sud. Celle-ci étaient entièrement faite à partir de cuir utilisé pour concevoir le soulier, remplis de jolis diamants au niveau de l'arrière.

Elle avait pu entendre de petits chuchotement venant d'un groupe de femmes âgées, critiquer son style vestimentaire. C'était une façon personnelle d'exprimer ses sensations, ses pensées, ses émotions...
Enfin,
Finalement Soo-Ha laissa circuler un soupire entre ces deux lèvres devenu sèches. Un sentiment de plénitude prit place, tandis que ces pupilles ce replaçaient contre le plafond en bois à l'intérieur du café avec brusquerie a réfléchir de ce qu'elle allait taper sur son clavier d'ordinateur de sorte a compléter le dernier texte qu'il lui restait. Malgré qu'elle usait de toute sa concentration, elle n'arrivait point à trouver... finalement, elle renonça à continuer. Elle pourrait très bien le finir chez elle.

Concernant la place, ce bar sans alcool était situé au coin de la rue Baekbeomo les passagers étaient en masse.
«Le café d'Ulsan», celui-ci était inscrit en néon sur un grand panneau en bois accroché au dessus de la porte coulissante, attirant naturellement les inconnus.
Ce petit coin était différents des autres ville mais bizarrement Soo-Ha aimais cette atmosphère. Il y avais un mélange de tradition et de modernité montrant ainsi aux touristes leurs vrais facettes coréennes !

Elle perdit son intention chaque fois que la voix de l'employé au cheveux bouclés venait atteindre ces deux oreilles. Disons que ce japonais l'attirait particulièrement. En revanche, cela ne faisait que deux semaines que l'ébène avait rejoint ce café, et Soo-Ha n'avais en aucun cas eu l'occasion de lui addresser la parole. Peut-être que cet instant était l'occasion idéal ? Impulsive et d'une grande bravoure, la coréenne leva les yeux vers celui-là et s'exclama ;

« J'aimerais avoir l'addition s'il vous plait. » Disait-elle au serveur qui venait de traverser devant sa table en bois.

Celui-ci ne lui fit qu'un signe de la main, le sourire au lèvre collé sur la face, allant rejoindre les autres derrières le comptoir.
En effet la timidité prenait le dessus, du moin il donnait cette apparence... et, de ce fait, elle préféra rester muette. C'est vrai, ce n'était pas grand chose pour une première. Une prochaine fois elle tentera autre chose !
Il lui déposa son ticket imprimé et à son tour, elle posa trois petites pièces de un Won.

De son index qu'elle passa dans la poignée de sa petite tasse qu'elle ramena contre sa lèvre du bas, elle prit les dernière gouttes de chocolat au lait, tout détournant son intention contre la grande bée vitrée. Pendant qu'elle ingérait un Doliprane, dehors le temps était maussade, offrant d'énormes couche de nuage gris. Durant cette périodes de mois de Novembre la température baissait petit à petit, mais le soleil, de temps en temps restait, éclairant le pays de bon matin.
Le bruissement des véhicules s'atténuaient par les sirènes des policiers, faisant fuirent les petits oiseaux d'hiver. Les policiers se déplaçaient brusquement alors que les autres conducteurs devaient céder leurs places sur cette étroite route pour les laisser passer, créant un énorme embouteillages. Ils étaient coincés sur les bordures et les individus ne pouvaient passer. Quel galère...!
Les jeudis étaient de grosse mauvaise journée, Soo-Ha passée son après-midi à travailler sur son ordinateur, en conséquence elle se retrouvais avec un mal de tête et a enchaîner successivement des médicaments. (= chose à ne pas faire hyn.)

Elle ferma l'écran noir de son ordinateur et le rangea dans son sac d'école. La jeune étudiante se releva, remettant correctement sa chaise.

« Bonne fin de journée. » S'exclama une dernière fois la coréenne.

Sous un léger sourire, Soo-Ha referma la porte derrière elle. Une goutte d'eau froide tombant de l'air s'écrasa sur le bas front de la jeune femme. Il pleuvait.

La pointe de ces talons tapait contre le sol mouillé de la ville et heureusement, elle avait pensée à ramener un beau et grand parapluie. Se serait dommage d'abîmer une si belle chevelure après sèchement.
Alors qu'elle cheminait les longues routes aux sols trempés, les sirène des flics faisait le tour de la ville.

Plus la coréenne se rapprochait, plus les bruitages des policiers semblaient beaucoup plus...proches. Quelque choses de grave c'était passé à Goyang ? Elle ne tarda pas à le savoir lorsqu'elle rejoignait l'angle de sa route par laquelle l'emmenait les grandes demeures voisines. 
Quand elle pencha légèrement sa tête vers le côté gauche -afin de mieux apercevoir au loin- elle aperçu plusieurs véhicules de commissaires ranger à l'entrée qui semblait être... sa... maison ?  C'était encore une histoire qui se rapportait à son père ? Quelques fois les voisins avaient tendance à dévoiler son père parce qu'il faisait souvent énormément de bruit.

Son sac sur le dos, elle se mit a trotter bousculants les passants, aveuglés par le spectacle.
Des tas de policiers étaient devant l'entré, tandis que des journalistes essayée de franchir la ligne du crime alors qu'ils passaient en direct à la télévision.

Sans perdre de temps, Soo-ah passa la porte en pousant les personnes autour d'elle. Bien qu'elle essayée d'entrer, les policiers la retenait de leurs mains robustes.

« Qu'est-ce que vous faite ici ! Laissez moi entrer c'est chez moi ! » Hurla t-elle.

« Vous n'avez pour l'instant aucune autorisation pour entrer. »

Ô non, elle comptait pas rester dehors dans de froid à mater c'est policiers barboter dans leurs papiers.
Par chance, après une nouvelle tentation elle réussi à franchir la porte. Elle regagna directement l'intérieur, cherchant dans tout les coins une moindre trace de son père.

« Papa ! Qu'est-ce que tu as foutu encore aujourd'hui ? » Fit-elle en soupirant.

Traversant le salon, lorsqu'elle remarqua les taches de sang au sol elle se stoppa net.
Respirant à pleines narines, l'odeur puante remontant dans ces deux conduits.

« Vous devez sortir Mademoiselle, c'est une scène de crime. » Ajouta l'un des policier.

« N-Non... Laissez moi. » Marmona t-elle.

Ces pupilles glissèrent le long des tâches rouges qui menaient a la personne.
De ces deux prunelles légèrement imbibés qu'elle déposa sur le corps humains allongé contre le sol froid, nageant dans une immonde flaque rougeâtre, elle s'agenouilla toute tremblante. Pour elle tout ça n'était pas réelle. Elle déposa la paume de sa main calme contre sa joue morte qu'elle caressa avec son pouce.

Sa poitrine ce serra contre son cœur et sa gorge lui faisait un mal fou. Il était mort, mort, mort.
Elle se mit à pleurer abondamment, collant son dos contre le mur. Sa main posée contre sa bouche et l'autre contre son cœur, - elle sera son haut- tandis que son cœur se  brisait.

Elle referma ces yeux avant de coller son front glaciale contre celui de son père, laissant place à ces gémissement de douleur qui remplissait la pièce.








21.052023

𝐌𝐘 𝐖.𝐀𝐘 ⸃⸃   [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant