La chambre

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PDV T/P :

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cette chambre. Quand Toby et Slenderman sont venus le fait chercher, la silhouette du grand homme m'a tellement tétanisé que je n'ai rien osé dire. En arrivant au manoir, Hoodie m'a tout de suite emmené dans une chambre et il a fermé la porte à clef en repartant, je l'ai entendu.

Cette fois, la chambre où je suis n'a rien a voir avec celle dans laquelle je m'étais réveillée la dernière fois. Cette fois ci, je suis montée à l'étage et la fenêtre est beaucoup plus grande, même si il y a quand même des barreaux de l'autre côté. La pièce est aussi plus gandre, le lit est plus grand que la dernière fois et il y a un bureau en face de celui ci. Malgré cela, la pièce semble très vide. Les murs et le plafond sont gris, sans aucune autre décoration ni rien. On dirait vraiment une cellule de prison.

Je m'approche de la table du bureau et pose la poupée dessus, assise contre le mur, sans savoir vraiment pourquoi je la mets comme ça précisémment. Je recule pour m'asseoir sur le lit en face d'elle et la fixe. Je regarde sa bouche et ses yeux dessinés grâce à un petit de fil de couleur, je regarde ses cheveux de fils de laine, ses vêtements qui sont ceux que j'adore mettre... Pas de doute possible, c'est bien moi que cette poupée immite. Je ne sais pas pourquoi, mais la regarder comme ça me donne une impression bizarre. Est-ce que je suis en train de faire un remake de Coraline ? J'ai pas vraiment envie de finir avec la deuxième mère moi... Quoique...

Une image de ma famille me revient en mémoire, un souvenir d"un évènement plus que banal qui ne signifiait rien pour moi sur le moment. Maintenant, j'ai l'impression que ce moment était quelque chose d'incroyable et que j'aurais du en profiter un peu plus.

Je ramène mes genoux contre moi et me laisse tomber sur le côté, allongé sur la couverture du lit, face au bureau et les larmes aux yeux. Je tente de refouler les larmes qui menacent encore de tomber, j'ai déjà suffisamment pleuré pour aujourd'hui. Malgré tous mes efforts, malgré mes lèvres qui me font mal à cause de les mordre, je sens l'eau ruiseler lentement sur mes joues.
J'abandonne rapidement et me laisse finalement pleurer sans bouger, une horrible sensation de froid tétanisant rapidement chacun de mes membres et me paralysant complètement.

Pourquoi ?... Pourquoi est-ce qu'on les a tués ?... Pourquoi on ne m'a pas tué avec eux ?... Pourquoi est-ce qu'on me laisse souffrir comme ça ?...

Je ferme les yeux et attend. J'attend que mes pleurs cessent. J'attends que mon esprit arrêtent de se poser ce genre de questions, qu'il arrête de me remontrer toutes ces images maintenant douloureuses. J'attends de sortir de ma parlysie causée par le froid. J'attends tellement longtemps que, lorsque je peux enfin relever la tête et ouvrir les yeux, l'obscurité est la seule chose que je peux voir.

Il fait nuit ? Déjà ? Pourtant il n'était pas si tard tout à l'heure.

Je me redresse lentement pour m'asseoir sur le lit, les membres tremblants et frigorifiés. Je remarque cependant deux choses dans le noir qui sotn apparus à côté de là où se trouvait ma tête : la poupée que j'avais posée sur le bureau et une bouteille d'eau. Mais comment s'est possible ? Ella urait bougé toute seule ? Ou est-ce que c'est quelqu'un qui serait venu sans que je le remarque ? Ce serait plus logique que ce soit ça...

Je prend la bouteille d'une main tremblante pour l'ouvrir et la mettre à mes lèvres. Là je me rend compte que j'avais vraiment soif, je la bois presque d'une traite. Je me suis vraiment déshydratée à pleurer autand on dirait... Je pose la bouteille vide par terre, à côté du lit, et regarde la poupée toujours immobile. Je passe une main sur mes joues et la prend pour la mettre à hauteur de mon visage.

Moi : Dis moi... Tu ne saurais pas toi ce qu'il s'est passé ?... Tu ne saurais pas qui a tué mes parents ?...

Ma voix est méconnaissable, même dans mes propres oreilles. Elle est toute enrouée et j'ai du mal à l'utiliser sans qu'elle ne tremble.
Evidemment, la poupée ne me donne aucune réponse, restant immobile et silencieuse.

Moi : Et comment tu es arrivée jusqu'à moi toi ?...

Toujours pas de réponses. Je la regarde et la prend contre moi pour la serrer dans mes bras comme un doudou.

Moi : Et-ce que tu t'en rend compte toi ?... Je n'ai plus personne maintenant...

Je serre un peu plus la poupée contre moi, comme ci ça pouvait changer quelque chose. Sans que je ne comprenne pourquoi, mes membres commencèrent à se réchauffer lentement. Une colère brulante venait d'apparaitre dans ma poitrine et s'agitait comme une petite flamme. Je tourna la tête en direction de la fenêtre, comme si les quelques branches d'arbre que je voyais de l'autre côté des barreaux pouvaient me donner le visage de la personne contre qui cette colère était dirigée.

Moi : Tu peux me croire, peu importe qui a fait ça, je vais lui faire payer.

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Bonjour !
Oui je sais, j'ai lis beaucoup de temps à mettre à jour cette histoire, je suis désolée.
Cette fois ci c'était pas la flemme, je suis en étude sup en fait et du coup je n'ai plus énormément de temps, voilà pourquoi j'ai été longue (et c'est un peu aussi parce que j'étais bloquée et je savais plus quoi écrire ˆˆ")
Désolée que le chapitre ne soit pas très long, j'essaierais de faire mieux la prochaine fois. J'espère quand même que l'histoire vous plait toujours et je vous dis à la prochaine !

Ticci Toby x reader(Femme)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant