Chapitre 11

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Nous avons passer la soirée à échanger et rigoler. Ça m'a fait énormément de bien de pouvoir parler à des hommes sans bégayer et sans être intimider. Et Ben le compris, à un moment il m'a lancer un regard qui voulait dire "tu y est arriver".

- Bon les enfants, je vais vous laisser je vais rentrer il commence à se faire tard, lance Glinda en se levant.

- Je vais te raccompagner, je suppose que tu est venue à pied, propose Franky.

- Tu suppose bien merci ! Aller, bonne nuit tout le monde !

- Bonne nuit Glinda, nous répondons en coeur.

Quand la porte fut fermé, David prit la parole.

- Au cas où vous ne seriez pas au courant, Franky est le petit-fils de Glinda.

- J'avais cru comprendre qu'ils étaient proche, je dit.

- Bon je vous laisse deux minutes je vais juste fumer une cigarette dehors. Tu m'accompagne Ben ? J'ai quelque chose à voir avec toi.

- D'accord.

Les deux garçons sortent et me laisse seule avec Matt.

- Tu veux que je t'aide à débarrasser ? il propose.

- Je ne dit pas non, merci.

Il m'aide à débarrasser, à ranger et même à faire la vaisselle. Nous en profitons pour échanger et faire un peu mieux connaissance.

- Merci pour ton aide, je le remercie à nouveau.

- C'est normal, comme ça dès que nous serrons partit vous n'aurez plus rien à faire.

- Détrompe-toi, je vais essayé d'écrire encore quelques heures, j'ai pris beaucoup de retard aujourd'hui.

- Quelques heures ?

Il regarde l'horloge au mur.

- Mais il est déjà 3h du matin.

- Je sais, je soupire. Mais je dois absolument le terminer avant le 24 décembre, ça arrive vite.

- Je comprends... Tu veux de l'aide ?

Je le regarde surprise.

- Pour écrire ?

- Je peux peut-être te donner des idées. De quoi ça parle ?

- Une histoire d'amour.

- Classique. C'est le sujet que les femmes préfèrent.

- Détrompe-toi, mon autre roman est basé sur la science-fiction et il n'y a absolument pas d'amour.

- C'est vrai ? Autant pour moi alors. Dit, Sabrina...

- Oui ?

- Si tu as le temps on pourrait se boire un café demain dans la journée si tu en as envie. Ou même se faire un restaurant.

Je réfléchie avant d'accepter.

- Avec plaisir.

Nous échangeons nos numéros pour nous tenir au courant, puis Ben et David rentrent enfin.

- Elle était longue ta cigarette à toi, taquine Matt à David.

- On a eu une discussion intéressante, répond celui-ci, tu savais que Ben était dessinateur ?

- Sérieux ? Alors tu lui a parler du projet ?

- Oui et il a accepter de nous aider !

- C'est génial ça !

- Euh... de quel projet vous parler, je les interrompt.

- On aimerait faire des pancartes pour mettre sur les chalets histoires que les gens savent quelle activité il y a dans chacun sans avoir à ouvrir la porte et faire rentrer le froid, explique David.

- C'est une super idée !

- Le problème, reprend Matt, c'est que nous sommes plus bricoleur que dessinateur. On peut les fabriquer mais pour la mise en plis c'est une autres histoire.

- Je passerais la journée avec eux demain, continue Ben, comme ça tu sera tranquille pour continuer à écrire.

- Génial, je dis avec une pointe de déception.

***

Ça fait une bonne heure que David et Matt sont partit, Ben est également aller se coucher, et moi j'essaye d'écrire mais avec la fatigue je n'arrive pas à me concentrer.

Concentre-toi Sabrina !

Mon regard se perd sur le sapin que Glinda a installé en début de soirée, plus précisément sur les guirlandes lumineuses. J'ai toujours adorée ces guirlandes de toutes les couleurs qui clignotent, je les trouvaient même "magique". J'ai perdu foi en la magie de noël après ma rupture avec John, on s'est séparer un 25 décembre dans de très mauvaises conditions. Et le pire c'est que je venais d'apprendre que j'étais enceinte de lui... Bien évidemment je n'ai pas garder l'enfant, je n'aurais pas pus. C'est peut-être horrible de dire ça mais je n'aurais pas supporter de vivre avec une partie de lui constamment. Je sais que l'enfant n'y aurait été pour rien mais c'était plus fort que moi...

J'entend du bruit, ce qui me sort de ma rêverie. C'est Ben qui venait de se réveiller.

- Toujours en train d'écrire ? il demande.

- Pas vraiment, j'avais la tête ailleurs.

- De mauvaises pensées ?

Je hoche la tête. Il s'assit à coter de moi.

- Tu veux en parler ?

- Non, je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes.

- Tu ne m'embête pas, vas-y je t'écoute.

Il me prend la main pour me montrer que je peux avoir confiance en lui. Je tourne à nouveau la tête vers le sapin.

- Le 25 décembre ça va faire 4 ans que j'ai rompu avec mon ex, je commence. Et le même jour j'ai appris que j'attendais un enfant de lui.

Les larmes commencent à me piquer les yeux. Je n'ose pas regarder Ben. Je continue.

- J'ai avorter car je ne supporter pas l'idée de garder une partie de lui dans ma vie, mais aujourd'hui je m'en veux car cet enfant n'avait rien demander...

Je ne peux plus retenir mes larmes et Ben le remarque, il me prend dans ses bras pour me réconforter.

- Je comprends ce que tu ressent mais tu n'a pas a culpabiliser, cet enfant n'aurait pas été heureux sans père et ressasser le passé à longueur de temps n'aurait pas été bon pour toi.

- Je sais...

Je me redresse pour le regarder.

- Merci... Désolé de t'embêter avec mes histoires.

- Il faut en parler, c'est le seul moyen d'oublier.

Je souris en essuyant mes larmes avec ma manche.

- Tu était psychologue dans une autre vie ?

- Il faut croire.

Nous rions, ça m'a fait du bien de lui en parler.

- On devrait aller se coucher maintenant, dit Ben.

- Oui tu as raison.

Je sauvegarde les données sur mon ordinateur et nous rejoignons chacun nos chambre après s'être dit bonne nuit.

Un miracle à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant