Nous avons passé la soirée à discuter de tout et de rien. Sur nos vie autant professionnelle que personnelle. J'ai même osé demander à Ben s'il était marié. Il m'a répondu que non, qu'il avait était fiancé mais qu'il se sont séparés il y a quelques années maintenant et qu'il n'avait jamais chercher quelqu'un d'autre après elle.- Au moins nous avons un point commun, dit-il.
- Oui. Nous avons tous les deux été blessé en amour...
- Oui. Croyez-vous au destin ?
Sa question me surpris.
- Plus ou moins.
- C'est à dire ?
- Je faisais confiance au destin en ce qui concerne ma vie de famille, mais j'approche des trente ans et j'ose à peine parler aux hommes. Je ne vois pas comment il peu m'aider dans ces conditions.
- Déjà il vous faut du temps pour vous remettre de votre blessure, c'est normal. Le destin fait beaucoup mais il a quelque fois besoin d'un coup de pouce.
- Vous avez raison, je vais faire des efforts. Ça se trouve il m'est déjà passé sous le nez !
Nous rions.
- Non je ne pense pas vous l'auriez vu passer.
- Allez savoir.
Soudain Ben pris un air sérieux.
- Sabrina, j'ai une question bête à vous poser.
- Dites-moi.
- Que diriez-vous que l'on se tutoie ? Nous sommes amis maintenant.
- Vous... tu a entièrement raison !
- Génial !
Je lui souris. Je sens la fatigue me gagner, j'allais proposer à Ben que nous allions nous coucher avant de me rendre compte qu'il y avait un problème...
- Euh Ben...
- Oui ?
- J'ai comme l'impression que nous ayons un petit soucis...
- Lequel ?
- Il n'y a qu'un lit...
Ben regarde autour de nous, en effet il n'y a qu'un lit et pas de canapé ni de fauteuil...
- Super... Je suis désolé Sabrina j'ai pris la première chambre qui était libre et j'ai oublié de précisé que nous n'étions pas un couple...
- Oh ce n'est pas la première fois ! je plaisante.
Nous rions.
- Je vais te laisser le lit, je dis, j'ai dormis toute la journée je ne suis même pas certaine de réussir à dormir.
- Tu es sûre ?
- Oui ne t'en fait pas, je vais aller faire un tour en bas maintenant que je me sens mieux.
- Très bien, bonne nuit Sabrina.
- Bonne nuit, je réponds en fermant la porte.
Je descends les escaliers doucement car je ne sais pas si il y a encore quelqu'un de réveiller. Je pousse doucement la porte du café et vois que les lumières sont encore allumées.
- Oh bonsoir mademoiselle, ravie de voir que vous allez mieux !
Je reconnais la serveuse qui m'a servie ce matin.
- Merci à vous d'avoir appelé mon ami pour m'aider.
- Je peux vous servir quelque chose ?
- Je prendrais bien café, s'il vous plaît.
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Un miracle à Noël
RomanceA l'approche de Noël, Sabrina est bien embêtée, elle doit rendre son roman à sa maison d'édition avant le 25 décembre et n'est pas prête de l'avoir terminé. Elle décide donc de s'isoler dans un chalet de vacances, là ou personne ne viendrait la déra...