Chapitre 9

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Nous avons passé la soirée à discuter de tout et de rien. Sur nos vie autant professionnelle que personnelle. J'ai même osé demander à Ben s'il était marié. Il m'a répondu que non, qu'il avait était fiancé mais qu'il se sont séparés il y a quelques années maintenant et qu'il n'avait jamais chercher quelqu'un d'autre après elle.

- Au moins nous avons un point commun, dit-il.

- Oui. Nous avons tous les deux été blessé en amour...

- Oui. Croyez-vous au destin ?

Sa question me surpris.

- Plus ou moins.

- C'est à dire ?

- Je faisais confiance au destin en ce qui concerne ma vie de famille, mais j'approche des trente ans et j'ose à peine parler aux hommes. Je ne vois pas comment il peu m'aider dans ces conditions.

- Déjà il vous faut du temps pour vous remettre de votre blessure, c'est normal. Le destin fait beaucoup mais il a quelque fois besoin d'un coup de pouce.

- Vous avez raison, je vais faire des efforts. Ça se trouve il m'est déjà passé sous le nez !

Nous rions.

- Non je ne pense pas vous l'auriez vu passer.

- Allez savoir.

Soudain Ben pris un air sérieux.

- Sabrina, j'ai une question bête à vous poser.

- Dites-moi.

- Que diriez-vous que l'on se tutoie ? Nous sommes amis maintenant.

- Vous... tu a entièrement raison !

- Génial !

Je lui souris. Je sens la fatigue me gagner, j'allais proposer à Ben que nous allions nous coucher avant de me rendre compte qu'il y avait un problème...

- Euh Ben...

- Oui ?

- J'ai comme l'impression que nous ayons un petit soucis...

- Lequel ?

- Il n'y a qu'un lit...

Ben regarde autour de nous, en effet il n'y a qu'un lit et pas de canapé ni de fauteuil...

- Super... Je suis désolé Sabrina j'ai pris la première chambre qui était libre et j'ai oublié de précisé que nous n'étions pas un couple...

- Oh ce n'est pas la première fois ! je plaisante.

Nous rions.

- Je vais te laisser le lit, je dis, j'ai dormis toute la journée je ne suis même pas certaine de réussir à dormir.

- Tu es sûre ?

- Oui ne t'en fait pas, je vais aller faire un tour en bas maintenant que je me sens mieux.

- Très bien, bonne nuit Sabrina. 

- Bonne nuit, je réponds en fermant la porte.

Je descends les escaliers doucement car je ne sais pas si il y a encore quelqu'un de réveiller. Je pousse doucement la porte du café et vois que les lumières sont encore allumées.

- Oh bonsoir mademoiselle, ravie de voir que vous allez mieux ! 

Je reconnais la serveuse qui m'a servie ce matin.

- Merci à vous d'avoir appelé mon ami pour m'aider.

- Je peux vous servir quelque chose ?

- Je prendrais bien café, s'il vous plaît.

Un miracle à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant