Harry Edward Styles.

Cinquième

Harry Edward Styles

C'était décidé.
Il l'avait décidé.

Vous savez ces moments où vous êtes à bout? Que vous avez envie d'en finir avec votre vie misérable, de tout lâcher?

Être dans un endroit rempli de personnes mais ce sentir tellement seul et inutile à ce monde.
Vraiment, qu'une personne parte ou pas qu'est-ce que le reste du monde en aura a faire? Ce ne serait qu'une personnes de moins entre milliers, millions, milliards.
Tout était prévu. Il ne pouvait pas échapper à son destin. Destin qu'il avait prédit lui même.

Il sortit de ses rêveries regardant son réveil qui affichait quatre heures du matin, dans trois heures il devrait être debout pour aller en cours, mais une nuit de moins qu'est-ce que ça lui fait? Il en a tellement l'habitude que des cernes sont remarquables.
Il regarda sa chambre qui était plongée dans l'obscurité totale.
Il se leva et ouvrit les stores de façon à ce que la lune éclaire la chambre.
Le décor n'avait pas était changé depuis deux ans, depuis ses quinze ans tout était la même chose, pas un poster de moins, pas un de plus.
Ses CDs toujours classés par groupes et genre musicaux dans la même étagère.

Sa tête se tourna vers son armoire et toujours a coté ses bottines et des converses toujours bien alignées .
Mais il y avait un problème. Il n'y avait pas ses converses.
La température corporelle de Harry monta presque immédiatement et il commençait à trembler et à stresser.
Il se leva et vis ses converses noires à côté de la porte et désordonnées.
Harry respira lourdement avant de les prendre et de les reposer à leur endroit habituel, à côté de ses bottines brunes.
Il se laissa tomber devant ses deux paires de chaussures croisant les jambes et mettant son visage entre ses mains.

Comment ce détail à-t-il pût lui échapper? Depuis deux ans tout est très bien allé à part à quelques chutes que Harry avait faites oubliant ses petites habitudes mais ça arrivait très rarement et quand cela arrivait ce n'était pas bon signe.

Il se calma et alla dans sa salle de bains, il allumait la lumière et refermait la porte derrière lui. Harry était le genre de personnes qui se sent obligé de fermes les portes de la pièce ou il se trouve.
Encore une petite habitude qui avait pour don d'irriter ses proches.

Il s'approcha de son lavabo et pris son téléphone entre ses mains, il débrancha le chargeur et s'assieds sur le carrelage froid.
Il ouvris ses anciens messages ou il découvrit différentes conversations.
Tout en haut se trouvait Mathew, une des personnes dont il recevait des messages méchants, humiliants,...
Il cliqua dessus et il vis plusieurs messages datant de jours différents apparaître sur l'écran brise de son téléphone.

Il ne pouvait s'empêcher de se faire du mal en plantant le couteau encore et encore dans son cœur en relisant ses messages atroces.
Son ventre se serra et il sentit les larmes lui monter aux yeux.
Mais il ne pouvait pas.
Il n'avait plus de larmes.
Elles coulaient trop souvent, a la moindre petite remarque, il pleurait, principale raison de ses intimidateurs pour lui faire du mal.
Sa sensibilité.

Harry ne pouvait s'empêcher d'être comme ça. Il avait été éduqué comme ça.
Il a toujours appris à rester poli et ne jamais manquer de respect a personne, n'importe qui que ce soit.
C'est pour cela aussi que les humiliations continuaient.
Il n'essayait pas de les arrêter. Il laissait les gens l'insulter tout simplement.

Trop bon, trop con.

C'est en sentant son téléphone vibrer dans ses mains qu'il vu une notification.

Skyrock: w3ndy_
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Ow, j'adore tes textes harrys94, ils sont tellement réels et..
Je ne sais pas, merci, juste merci de me faire sentir bien en les lisant.

Son cœur battait à cent à l'heure, il recevait rarement des compliment de qui que ce soit.
Il remarquait que c'était quatre heures et demi du matin.
Il n'avait aucunement envie de se coucher.
Il avait juste envie de changer, malgré qu'il déteste tout changement dans sa vie.
Il en avait besoin, car s'il en le faisait pas, il allait finir encore plus détruit que ce qu'il n'était déjà.
Il laissa tomber son plan de ce soir. Il n'allait pas tout lâcher, non.

Il allait prendre son foutu courage -ou du moins ce qui lui en restait- a deux mains et en finir avec tout ce cirque qui le menait à bout depuis deux années déjà.