Harry Edward Styles.

Septième.

Harry Edward Styles

Le bouclé courait depuis cinq minutes, et depuis ces cinq minutes il entendait des pas de course derrière lui, mais il ne voulait pas se retourner.
Il se laissa tomber a côté d'un arbre et ramena ses genoux à son ventre et pleura.

Comment les gens pouvaient-ils être autant horribles et méchants?
Comment des gens comme ça pouvaient exister?

Il voulait juste changer, montrer aux autres qu'il n'était pas différent, qu'il pouvait être comme eux.

Il se rappelait des regards rivés sur lui quand Mathew lui avait enlevé la capuche.
Ils étaient choqués, certains désolés, mais quand Mathew faisait quelque chose mieux valait se joindre à lui, mieux vaut l'avoir avec soi que contre soi.

Edward était contre lui, et depuis des années il le martyrisait par l'humiliation comme ça.
Juste car il voulait être différent et ne pas faire le mouton en suivant les autres.

Il entendit des pas à côté de lui mais ne bougea pas,puis sentit une main lui toucher l'épaule et sursautait à ce contact doux, inattendu et affectueux.

- Laissez-moi seul.

- Je ne te laisserai pas seul.

La voix douce d'une fille résonnait dans la tête d'Harry. Anabelle.

- Pourquoi?

- Comment ça pourquoi?

- Pourquoi tu es gentille? Fais-tu semblant de l'être? Tu vas me ridiculiser comme les autres? Demanda le bouclé toujours le visage entre ses bras.

Les perles salées coulaient le long du visage pâle et sans vie de ce garçon brisé qui voulait tout simplement que tout s'arrête.

- Car je veux t'aider.

- Je n'ai pas besoin d'aide. Dit-il élevant la voix.

- Peu importe ce dont tu as besoin ou pas. Mais je suis la.

- Je n'ai besoin de personne.

- J'ai dis, peu importe ce dont tu as besoin ou pas. Maintenant sèche ces larmes inutiles et lève toi Harry. Dit-elle

Il leva lentement les yeux vers la brune, elle se tenait accroupie devant lui, ses longs cheveux attachés dans une queue de cheval haute.
Quand les yeux verts d'Edward rencontrèrent les yeux noisette de la brune, il crut y voir de la douleur, de la compréhension, et...
De l'inquiétude, peut être?

Elle lui tendis un tissu blanc qu'il pris en la remerciant doucement puis sécha les larmes qui avaient arrêté de couler.

- Maintenant, on va arranger tes jolies boucles. Dit-elle pointant ses cheveux. Je les aimais bien longues, cette coupe te différenciait et t'allait incroyablement bien.

Le brun se leva et fis un léger sourire à Anabelle.

- Je voulais simplement que les autres m'aiment Anabelle . Avoua-t-il tristement

- Arrête. Dit-elle sèchement. Arrête d'essayer de te faire aimer par les autres pour quelqu'un que tu n'es pas.

Il se tut, surpris de la réaction de la fille a des côtes et commençait à marcher, la suivant.
Ils arrivèrent devant un salon de coiffure après quelques minutes de marche, le capuchon lui cachant toujours des cheveux.

- Je n'ai pas d'argent.

- Tu n'en as pas besoin. Lui dit-elle en souriant.