Carly est une jeune Canadienne de dix-sept ans mal dans sa peau. Depuis qu'elle a déménagée au États-Unis, sa vie n'est plus la même puisqu'elle est victime de moqueries à l'école. Celle-ci ce retrouvera, malgré elle, dans une environnement pénible...
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Bip, bip, bip...
-....Pitié! C'est si agréable de dormir ! Pourquoi ?
Je ne peux m'empêcher de penser à ce qui m'attend encore aujourd'hui. Si je ne faisais qu'a ma tête, je resterais étendu dans mon lit si douillet. Cet endroit où je n'ai qu'à penser à me reposer et où les angoisses, les tristesses et les préoccupations n'y sont pas. Mais que faire ? Si je veux avoir un avenir, il faut bien que je finisse ce que j'ai amorcé depuis toutes ces années de purs désagréments.
Assommé par cette nuit de rêveries, je me dirige vers la salle de bains pour y effectuer mes actions habituelles.
Une fois prête, je prends ma voiture et me rends en classe.
***
Tout en allant à mon cour de gym je croise quelques étudiantes . Je file droit au vestiaire me changer et puis me rend dehors, puisque le gymnase est hors utilisation. Ils installent les décorations pour le bal des finissants qui aura lieu dans un mois. Oui, je sais, c'est encore loin, mais il y a tellement de préparatifs qu'il faut qu'ils s'y prennent tôt.
Le cours débuté, l'enseignant nous explique que nous devrons faire une course deux par deux et qu'il pigera les noms au hasard. Le gagnant de chaque course remportera des points bonus sur le bulletin.
Par un coup de mal chance, je tombe sur Amy Bryan ! Et comme si ce n'était pas assez, c'est nous qui débutons la compétition. Je me mets donc en position de départ près de celle-ci.
-Bonjour Carly ! Dit-elle sur un ton hypocrite. As-tu hâtes de te faire piétiner ?
Agacée, je lui réponds sans réfléchir. Ce qui n'est pas très habituel venant de moi.
-Non ! J'ai hâte que tu te la ferme !
Contrariée, elle change d'air.
-Quoi ? Répète donc pour voir. Qui t'a donné le droit de me parler sur ce ton, mademoiselle pas de vie ?
-Je ne sais pas et toi qui t'a donné le droit de te croire supérieure à tout ce qui bouge, car désolé, mais tu n'es même pas supérieur au plus petit microbe qui soit sur cette planète.
Un peu bouche bée, elle réplique.
- Oh ! C'est la fin de l'année et madame commence à rétorquer !
Ignorant ce commentaire désobligeant elle et moi se jetons un regard foudroyant. Elle se tourne la tête et je fais de même. Le prof de gym nous annonce le commencement de la course.
Le coup de sifflet retentit.
Je pars à toute vitesse et m'aperçois vite que j'ai de l'avance sur elle. Une seconde passe, deux secondes, trois secondes, je suis toujours à quelques pas devant. Je dois persévérer et lui montrer que je suis plus forte qu'elle. Je n'abandonne pas.
