Chapitre 9

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Je me réveille en baillant. Tout ça m'a donné faim. Je me lève pour aller chercher un casse-croûte et m'aperçois que les garçons me regardent. Tous comme si ils pouvaient voir à travers moi en ce concentrant.
- Tu ne te réveillais pas, on s'inquiétaient.
- Oui mais là je suis réveillée alors si vous pouviez arrêté de e fixer ce serait bien...
Ne prenant pas compte de ma remarque, Kevin enchaîne:
- Et comme on s'ennuyer pendant que tu ronflais on en a profiter pour faire un vote.
- Je ronfle?
- Ouais et pas qu'un peu!
Je ne sais pas si je dois le prendre au sérieux vu son sourire malicieux mais bon...
- Un vote? Pourquoi?
- Pour savoir ce qu'on faisait: 1 personne pour que tu reste, 1 personne pour qu'on te laisse partir et 4 pour te conduire à la police. Elle est déjà en route. Tu as dix minutes.
- Quoi?!?
Ma joie de rentrer partis les vivants c'est vite dissipé on dirait. Peut-être que rester au enfer aurait été une meilleure idée? Je peux fuir à nouveau mais pas éternellement. Un jour il faudra bien affronter la réalité et ce jour, c'est maintenant.
- Vous pouvez me laisser seule s'il vous plait? J'ai besoin de... réfléchir.
- D'accord.
Un à un les garçons partent, me laissant seule. Je reprend tout depuis le début, comme à chaque fois: Lucie. En fait, je les tuer mais ça me dérange plus, ma tristesse d'hier à laisser place à une totale indifférence. On aurai tuer le chat du voisin sa me ferais pareil. Bref, un problème de moins. Alors, y a ma mère, mais je lui en veux plus après tout il faux d'abord pensez à soi, ensuite aux autres. Depuis que je suis dénué de sentiments c'est comme ça que je pense, je sais que c'est mal mais rien ressentir me libère d'un poids. Je pense être heureuse sans eux, plus à se soucier de Lucie, plus de tristesse, de colère. Bon ok, il y a aussi des inconvénients, plus de joie, d'amitié, etc. Mais surtout, plus d'amour. Tout à l'heure, en regardant Enzo, j'ai eu l'impression d'avoir un inconnu en face de moi. C'est dommage, pas triste. Quoique, l'amour, c'est aussi de la peine donc je suis plutôt contente de mon pacte, même si j'ai dût me faire avoir à un moment car le diable était super sympa. Un bruit de voiture qui se gare me tire de mes pensées. La police. J'entends c'est sirène. Le hic, c'est que comme je n'ai plus de sentiments je vais devoir joué la comédie. Or, je suis plutôt bonne comédienne mais c'est plus simple de ne pas mentir. Tant pis. Les policiers montent les escaliers. Ouvrent la porte, me voient, moi, assise en tailleur par terre. Le premier, celui portant un insigne plus joli que les autres s'avance. Il me parle.
- Ça va? Vous allez bien? Ne vous inquiétez pas nous sommes là pour votre bien. Nous allons vous emmenez au commissariat le plus proche et nous allons vous aidez. Votre famille va arriver.
Ok, il a une très belle voix mais y serait pas en train de me prendre pour une attardée?? Je déteste cela. Mais qu'est-ce que détester quand on ne ressent rien? J'arrête avec la philo c'est pas mon truc. Pour faire plaisir, je descend les escaliers escortés par plusieurs personnes en uniforme bleu. Ils ont vraiment mauvais goût. Les garçons me regarde passer sans dire un mot, je leur adresse un léger signe de tête en guise d'au revoir. Je sors dehors et m'installe dans la voiture garée à l'entrée.
Le voyage se déroule en silence.
L'arrivé au commissariat se fait discrète, en entrant par derrière. Tout ça pour ne pas avoir à affronter la foule de journaliste. Ils m'escortent jusqu'à un petit bureau où je me retrouve seule avec le policier qui m'avait prise pour une débile. Je m'assis sur le siège devant le bureau, le policier derrière. Il commença par me poser des questions:
- Pourquoi as tu disparu? Es-tu au courant de la mort de Lucie?
- Je... On... On m'a enlevé. On m'a aussi prevenu pour Lu... Lu..., ma voix tremblote et les larmes me montent aux yeux
- Je suis désolé, mais grâce à ton aide nous comptons retrouver l'assassin. As tu vu son visage?
- Non. Il était masqué.
- D'accord mais comment t'es tu retrouvé chez ces garçons?
- Je... Mon ravisseur a oublié de fermé la porte le cinquième jour. Je suis sorti et j'ai couru. Ils m'ont trouvé dans la rivières.
- Bien, tu m'as l'air sous le choc, je ne vais pas t'importunais plus longtemps. Tu peux attendre dans la salle d'attente, ta famille arrive.
Il me dirigea vers la sortie, soucieux. On dirai que je ne l'ai pas beaucoup aidé dans ces recherches.
Le salle d'attente est une petite salle aux couleurs clairs, elle dispose d'une dizaine de chaise ainsi qu'une petite table basse croulant son les magazines. J'attends patiemment assise sur un siège, hors de questions de lire un de ces magazines sur la vie des stars ou bien sur les voitures.
La porte s'ouvre sur mon père et ma belle-mère, mon demi-frère n'est pas là. A ma vue mon père commence a pleurer et cours vers moi.

Héritage mauditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant