Chapitre 28

234 10 4
                                    

PDV de Margaux :

Après le restaurant avec les filles, Alycia et moi, avons décidé d'aller nous promener au parc juste à côté, afin de prendre l'air et d'évacuer le stress que ce repas nous a procuré. On se volait quelques bisous léger et discret, le plus souvent derrière un tronc d'arbre telle deux adolescentes qui ont peur de se faire prendre. Il y a même eu cette fois où Alycia a fait semblant de me faire éviter une chose sur le chemin, alors qu'il n'y avait absolument rien, juste pour pouvoir m'attirer à elle. Mais avec sa force et comme je ne m'y attendais pas, j'ai littéralement atterri sur elle, projeté au sol, sur la neige qui a amorti la chute, derrière un buisson, l'une sur l'autre, enfin plutôt moi sur elle. Nous avons explosé de rire à en avoir mal au ventre puis Alycia m'a embrassée fougueusement et nous avons donc été obligées de nous arrêter à bout de souffle. Nous nous sommes alors regardées dans les yeux l'une de l'autre, me perdant dans ce vert, ce vert où une lueur brillante s'est réfugiée. Etais-ce peut-être de l'amour ? Certainement. Tout ce que je sais, c'est que j'ai paniqué pour aucune raison puisque je ressens la même chose qu'elle, c'est totalement absurde. 

Mon cœur s'est mis à battre de façon irrégulière, j'ai eu soudainement chaud alors j'ai attrapé la chose qui se trouvait sous ma main, de la neige et lui écrasa dans la figure pour bien l'étaler partout. A partir de ce moment, une bataille de neige a débuté, Alycia a fini par retourner la situation, me passant sous elle d'un coup de bassin puis à me recouvrir de neige alors que j'en mettais le plus possible sous ses habits. Une fois la paix qui fut annoncée, nous nous sommes dépêchées de retourner à la voiture complétement gelées. Avec le chauffage, ce n'était pas franchement mieux puisque toute la neige fondait et coulait sur notre peau nue, nous provoquant énormément de frissons. 

Lorsque nous sommes descendues de la voiture, garée dans le parking, nous avons commencé une course poursuite jusqu'à son appartement pour savoir qui allait être la première sous la douche. Alors même à l'intérieur, j'ai couru le plus vite possible pour rentrer la première dans la salle de bain, lui claquant la porte au nez, l'enfermant dans le couloir et la faisant rager. Quand je fus assez réchauffée et en pyjama, nous avons échangé nos places en nous donnant un chaste baiser puis j'ai décidé de me mettre à la préparation d'un plat en attendant qu'elle finisse de se préparer. 

Lorsqu'Alycia est revenue, je venais juste de mettre le plat dans les assiettes, nous étions dans un parfait timing. Une fois à table, en face de nos assiettes, je n'avais pu m'empêcher de rire face à la grimace qu'elle avait faite en voyant les poivrons dans son assiettes car, oui, j'avais préparé un poulet basquaise. Je l'ai donc forcé à gouter et manger le plat puis elle a fini par aimer et même en reprendre. Ensuite, nous avons décrété passer la fin de cette soirée devant la télé, sur la canapé, blotti dans les bras l'une de l'autre. Elle n'a pas arrêté de me toucher les cheveux car, étant donné, que je les avais lavés, ils étaient bouclés. Je fus donc forcée de constater qu'ils lui font toujours le même effet depuis la première fois. Nous sommes allées nous coucher pas trop tard puisqu'elle travaillait le lendemain et dans le lit, elle recommença à me toucher encore les cheveux utilisant l'excuse « je ne fais pas exprès, mes mains se dirigent directement dans tes cheveux ». J'ai rigolé puis nous nous sommes assez vite endormies.

Je me réveille, aujourd'hui, instinctivement avec le réveil d'Alycia qui sonne à 8h30 puisqu'elle commence une heure plus tard. Je me réfugie dans le creux de son cou alors qu'elle embrasse le haut de mon crane en lâchant un petit « bonjour mon cœur » avec une voix rauque, à peine réveillée. Je lui réponds avec le même timbre puis elle sort du lit, choisit ses vêtements et part dans la salle de bain. J'en profite pour me lever à mon tour pour lui préparer un petit-déjeuner rapide. Lorsqu'elle revient au séjour, je vois bien qu'elle est assez surprise de me voir déjà debout en train de l'attendre assise sur le plan de travail avec une tasse de café pour elle et une tasse de thé pour moi. Elle vient se positionner entre mes jambes en attrapant sa tasse fumante et commencer à la boire. Elle me fait un bisou sur le nez avant de commencer la discussion :

Stars ou Ames SoeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant