Family Bonds

Chapitre 19 Il y a quoi dans les donjons ?

"J'aimerais que tu arrête de faire çà."Il a déclaré, essayant en vain de redresser ses cheveux.

"Continue à souhaiter Harry." Severus a offert ; c'est peu après trois que Harry a finalement glissé hors du bureau, son charme glamour de retour en place et le manteau de son père le cachant des yeux indiscrets.

La deuxième semaine d'école a commencé aussi bien que la première, avec l'anxiété en quelque sorte diminué. Harry avait découvert avec joie que ses études lui permettaient de terminer ses devoirs en un temps record et que cela lui donnait du temps à passer à la bibliothèque où, tout en faisant semblant de lire sur du matériel de première année, il progressait avec ses études personnelles. La nuit, il s'est concentré sur sa transformation animagus, faisant en sorte que la cible pour septembre soit d'être capable de transformer sa main en patte complètement. Peut-être même commencer avec le reste de son bras.

Il lisait sur des sorts contre-offensifs -le livre déguisé en manuel de ses charmes- et venait de prendre une note sur celui qui était censé vous arrêter au milieu de la chute, un charme qui était souvent utilisé, sous une forme légèrement variée, dans la fabrication de balais, quand son frère est entré dans la bibliothèque. Harry fit une note mentale pour en lire plus sur le sort après avoir consacré son attention à son frère. Même s'il n'était pas furieux, entrer volontairement dans la bibliothèque était toujours un mauvais signe.

-Je n'y crois pas! s'écria Potter aux yeux noisette.

"Qu'est-ce que tu crois pas exactement?" Harry a demandé confus.

- Notre leçon de vol !

- Qu'en est-il? demanda Harry en piquant sa curiosité. Il avait lui-même hâte à cette leçon.

-Ce sera une double leçon avec les Serpents ! s'écria Adrian. Harry soupira de soulagement.

- Les Serpents, Harry! reprit Adrian, juste ce qu'il me fallait! Malfoy pour ruiner notre première leçon de vol. Harry le considérait avec attention ; en vérité, Malfoy avait été assez agaçant de dire à tout le monde prêt à écouter -ou non, cela ne semblait pas important- à quel point il était talentueux à Quidditch.

"Ne fais pas attention à lui, Adrian, et tout ira bien." Même si son frère, Draco Malfoy et les balais lui peignaient un tableau plutôt effrayant, il n'était pas sur le point de partager ses réflexions sur le sujet avec Adrian.

"Il va faire quelque chose pour ruiner la leçon, Harry!" Adrian s'est plaint. "Je suis sûr." Harry aussi a estimé que c'était possible mais a opté pour être un optimiste.

"Profitons de la leçon et voyons ce qui se passe à partir de là." Et il rassembla son livre pour faire sortir son frère de la bibliothèque pendant que Mlle Pins les éblouissait de derrière son bureau. Le lendemain matin, jour de leur première leçon de pilotage, Neville reçoit un Rappeltout de sa grand-mère. Un objet rare en effet bien que Harry doutait de son utilité ; à quoi bon vous rappeler que vous aviez oublié quelque chose si vous ne pouviez pas dire ce que c'était ? Malfoy semblait tout aussi intéressé par le Rappeltout, et  l'a arraché de Neville seulement pour être forcé de le rendre avec l'apparition du professeur McGonagall.

La discussion est ensuite revenue à la tactique de Quidditch et aux finales de la Coupe du Monde de Quidditch au Pérou l'été dernier. Harry sourit intérieurement ; Severus et lui-même avaient participé à chaque match, quittant le pays sous leur pseudonyme habituel. Adrian voulait devenir fou, tout comme Ron d'ailleurs, mais c'était impossible car ils ne pouvaient pas rester au Pérou un mois. Severus et Harry n'en avaient pas besoin, même s'ils y avaient passé quelques semaines à visiter les sites ; apparemment, quand vous aviez la possibilité de faire des portoloins -même ceux de la variété légèrement illégale- vous pouviez juste aller et venir comme vous le vouliez, quand vous le vouliez. L'Espagne avait été saluée comme vainqueur de la Coupe du Monde qui devait se tenir en Grande-Bretagne. Les trois garçons finirent rapidement leur petit déjeuner et se dirigèrent vers le terrain où attendait Madame Bibine, une femme aux cheveux gris courts et aux yeux jaune vif, comme celles d'un faucon.