Dans ma vie de P1 💊(part three)

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17 novembre 

 Je me sens molle. Je profite de la longue pause que je m'accorde cet après-midi pour écrire, faire la vaisselle (oui à 15h, je fais la vaisselle du midi, pas de jugement), et ranger tous les cours que j'ai révisé (il y en a beaucoup). 

Je me sens fatiguée, mais crevée à mort et ça me saoule parce que je reviens d'un week-end de quatre jours. Je m'explique... J'avais examen la semaine dernière pendant deux jours. Le lundi, ça allait même si je n'avais pas beaucoup dormi (parce que angoisse), j'ai été courir en fin d'après-midi, ça ne servait à rien de réviser la veille pour le lendemain, tout mon travail s'étant fait dans les semaines précédentes. Heureusement que j'ai été courir pour me défouler, j'aurais fini par péter un câble. Par contre, le mardi quand je suis sortie de la salle, j'ai eu une migraine qui m'a bien tabassée la gueule. Si j'étais restée une heure de plus voire même une demi-heure, je me serais évanouie, c'est pas possible autrement. 

Du coup dans l'après-midi, j'ai été mangé, me balader dans les rues, fais du lèche-vitrine et dépensé de l'argent dans des bouquins. Ce fut ressourçant. 

Mais aujourd'hui, ma motivation est partie. Je crois que je commence à saturer sévère alors que nous sommes en novembre et que l'année est loin d'être finie. Tout le monde nous avait prévenu que cette période serait un des plus compliquée de l'année. 

Si je pense aux vacances de Noël, je songe forcément au dernier examen du 1er semestre qui se déroule juste avant et ça m'agace de me dire que je vais encore devoir travailler. Après, je peux pas me plaindre indéfiniment, je n'évolue plus dans un monde de Bisounours et c'est la dure loi de la réalité, j'ai choisi d'aller en première année de médecine. 

Ce qui me saoule aussi, c'est de travailler d'arrache-pied toute une année sans savoir si j'aurais une place dans le classement. 

19 novembre 

J'ai bien bien travaillé mon droit ce matin et pour ma pause, j'ai cherché les mangas que j'avais réservé dans une libraire pas loin de chez moi (genre la rue d'à côté). On remercie le pass culture qui empêche à mon portefeuille de fondre comme neige au soleil. Je n'ai pas été très raisonnable et j'en ai pris dix. Bon j'ai une excuse, c'est que le pass culture est simplement valable pour 2 ans alors j'en profite avant d'oublier que j'ai accès à ce genre de chose qui est, on ne va pas se mentir, quand même très pratique. 

Bref, les livres auront eu raison de moi. 

A l'heure où je vous écris, je me fais cuire des pâtes. Je suis une étudiante 100% fidèle à sa réputation, juste, je ne sors pas le jeudi soir. 

Et surtout, chose la plus importante : j'ai reçu un mail de la vie scolaire (j'appelle toujours ça comme ça) qui stipulait que nos résultats nous parviendront lundi. J'aurais préféré ne pas savoir quand j'allais les avoir. ça me pourrir mon week-end.

Nan, je rigole, je vais charbonner comme d'hab'. 

Malgré toute cette merde, j'apprécie quand même de travailler. Ça me rend heureuse de me dire que je m'en donne les moyens. Il y a des jours où je suis très productive et d'autres où travailler du matin jusqu'au soir va être compliqué. Je redécouvre une facette de moi-même que j'avais presque laissé tomber, celle de tout donner pour réussir à parvenir à bout de tout ces schémas, toutes ces réactions de chimie, de tout le chemin pour commercialiser un médicament...

A la Julie qui lira ça à la fin de l'année : dis-toi que tu auras tout donné cette année qui t'aura permise de ne jamais laisser tomber et que tu auras apprit à travailler sans broncher.

Merci à vous, qui lisez ceci, j'adore vous raconter ma vie 😊

Petit creuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant