Innocence 2

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Je ne savais rien de ce qu'était l'amour .Je n' avait que Disney Chanel et Wattpad pour références ou peut être encore ce que je voyais de mes parents. Je ne le cherchait pas l'amour de tout façon.
...

Ma grand-mère habitait à 15 min de marche de notre maison,  ma cousine Tali , récemment arrivée de France et moi avions l'habitude d'y aller.
Sur le chemin ,un terrain de basket où jouait un groupe de jeunes garçons, proche de notre tranche d'âge, treize , quatorze ans .
Ceux qui regardaient assit sur le bord du terrain commençaient à Catcall ma cousine Ehh la blanchô. De façon impoli à mettre mal à l'aise. On les ignorait et continuait notre chemin. Je les connaissaient de visage, c'était des gars du quartier. On les voyait partout , un peu comme des vagabonds à se promener , se croyant cool à emmerder les passants... 

...
Ma cousine était rentrée en France . J'étais seule contre avec eux . L'arrivée de Tali avait attirée l'attention sur moi. La cousine de la belle métisse aux longues boucles brunes et au teint caramélisé. Ils me lançaient des insultes , sur mon apparence parce que j'avais les cheveux vraiment court.

Ma belle cousine métisse n'était plus là pour que j'ai l'attention sur moi, que ça ne servait à rien que je me promène dans le quartier personne avait envie de voir mon visage. je me faisais intimider . Pourtant je sortais seulement soit pour aller acheter du pain ou aller chez ma grand mère mais le terrain de basket qu'ils squattaient toujours était sur mon chemin. Je faisais  de grand détour pour ne pas croiser leur chemin .

C'était spécifiquement ce gars là Manucho, qui disait des choses méchantes et les autres riaient. J'avais aussi un ami en commun avec eux mais lui ne trainait pas souvent avec eux.

Un jour , je revenait surement de chez ma grand mère et  un des gars  est venu me parler . Pendant ce temps, les autres le regardait venir me parler. Moi j'avais déjà compris que je venais me faire clowner encore une autre fois.

Il vient donc me demander mon numéro ,je ne retiens pas son nom sur le coup , je n'aime pas être le centre de l'attention, j'étais gênée à savoir qu'il avait des regards sur moi et surtout de ces pantins là.  

Sans hésitation , je lui dit non!

Il n'insiste pas plus il part.

Toute cette situation me donnait de moins en moins confiance en moi. Inconsciemment j'avais laissé leurs flèches m'atteindre. Elles étaient fines, petites et brulantes poignants dans mon dos. Et elles grandissaient de jours en jours. Ces insultes que je trouvais insignifiantes au début me transperçaient.   

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101 garçonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant