Rantbook #87 : Tag #59 - writing

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Heylo ! Comment vous portez-vous ?

Je sais que ça fait un bail, mais sachez si ça vous intéresse que je vais à-peu-près bien (on supporte douloureusement le rythme des concours blancs en prépa). Bref me voici de retour avec un tag pour me changer les idées, qui parle d'écriture et ça tombe bien parce qu'on est en plein Nano ! So... let's go.

1) Ton regard sur ce que tu écris a-t-il changé depuis tes débuts ? es-tu toujours aussi (in)satisfait de ce que tu produis ?

Mon regard en lui-même n'a pas changé, je crois, mais je passe par tellement de phases qu'on peut en même temps dire qu'il change tout le temps. Au début j'en suis fière, si je laisse reposer je suis déçue et parfois quand même un peu fière quand j'aime beaucoup un passage (pas souvent). Parfois je retombe dans un mood un peu nostalgique de : "c'était pas si mal" (sauf qu'entre-temps, je l'ai supprimé...). Enfin pour être exact, ça m'est arrivé de supprimer, mais j'évite maintenant à cause de ça justement. Bref, je crois pas que ça ait beaucoup évolué.

(Je suis totalement censée réviser mon concours blanc de grec actuellement et si je continue à faire des pavés comme ça, je vais rien faire. Bon, je le cherche un peu aussi.)

2) Est-ce tes lectures influencent ton écriture ?

Oui, beaucoup trop. Si je m'immerge dans Le Comte de Monte Cristo ou un autre "classique" par exemple, je vais avoir tendance à écrire en langage très soutenu et alambiqué (même si l'histoire n'est pas du tout dans ce registre évidemment). Alors que c'est l'inverse quand je lis un truc plsu contemporain, langage plus familier, je m'adapte énormément. Donc au niveau de la forme, ça m'influence beaucoup. Au niveau du fond, je ne pense pas trop, mais les émotions aussi. Si je sors d'une lecture triste, je vais avoir tendance à écrire triste.

3) Penses-tu que l'art soit accessible à tous ?

C'est une question de philosophie ça XD. Je pense qu'au premier abord, oui. L'art transmet des émotions qu'on est tous capables de ressentir. Mais dès qu'on part un peu dans l'analyse, dans les messages cachés (ou pas d'ailleurs), je pense qu'il faut avoir une certaine culture de l'art et une culture générale pour comprendre pourquoi tel artiste a utilisé tel élément et ce que ça voulait dire à son époque par rapport à la nôtre...

4) Invente d'autres syndromes liés à l'écriture que celui de la page blanche en rapport avec ton expérience personnelle ?

Ah ! J'attendais une question où j'aurais besoin de réfléchir pour m'arrêter dans ce tag. Je vous laisse, je vais y réfléchir pendant mon concours blanc et je reviens cet après-midi (on est vendredi au moment où j'écris pour information).

Bon en fait, je reviens avant le grec parce que j'ai eu des idées, mais je n'aurais pas le temps de finir de toute façon. Bref.

Réponse : le syndrome conflictuel, à savoir ne pas trouver de conflits dans son histoire (entre ses personnages, à faire affronter au personnages...) ou au contraire en trouver trop et ne plus maîtriser l'histoire ensuite parce que c'est impossible littéralement de tout mettre (niveau timing, niveau taux émotionnel supportable...)
Et, le syndrome du sommeil : se mettre devant sa feuille très tard le soir, savoir ce qu'il faut écrire en théorie, mais être si épuisé que quand on se relit le lendemain, c'est pas DU TOUT ce qui était prévu.

5) à quel moment du processus d'écriture d'une histoire trouves-tu le titre en général ?

Jamais ? Plus sérieusement, à la toute fin (c'est en tout cas comme ça que j'ai fait pour La Dernière Ancienne et pour le projet que solivelle connaît et qu'il faut trouver un titre avant de le publier, et pour le projet que je finirai un jour peut-être, et pour l'autre projet que je finirai sans doute un jour (c'est déjà plus sûr que pour l'autre, bref).

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