Rantbook #0

Rantbook #78 : Tag 50 !!!

Heylo !

Et oui, encore moi !

Je vous énerve hein ?

Comme vous avez pu le constater, voici le 50e tag de ce Rantbook. Il m'a été donné par MiladyCoulter (comme d'habitude mais je te remercie quand même parce que j'ai beaucoup apprécié le faire). Et (coïncidence ?) c'est le tag n°200 pour elle (on voit qu'on n'est pas au même niveau...). Du coup, comme je l'ai pas mal aidée à arriver à ce chiffre (je me lance des fleurs ? Meuh non...), et bien je vais lui faire un petit cadeau et lui envoyer l'enregistrement sur lequel j'ai écrit ce texte.

Bon, je vous explique peut-être quand même avant ? Le concept c'était de prendre l'une de nos créations (photo, dessin, texte, composition, peinture...) qui nous inspire et d'écrire un texte dessus. Donc pour l'occasion, j'ai créé un petit enregistrement au piano de deux minutes et je vais écrire comme ça va me venir. Le texte qui suit n'aura sûrement aucun sens mais bon...

D'ailleurs, désolé de ne pas vous partager la bande son mais elle est dans les enregistrements de mon téléphone et je ne crois pas qu'il soit possible d'ajouter un audio sur Wattpad. Bref, j'y vais.

J'étais assise à ses côtés, les yeux rivés sur ses mains fines aux doigts agiles. Ses paupières closes renfermaient tout ce qu'il exprimait d'émotions en se jetant sur les touches noires et blanches. Désormais, le monde n'avait plus d'importance. Seules comptaient sa mélancolie et sa tristesse déchirantes. Je n'arrivais plus à penser à autre chose qu'aux larmes qui dévalaient ses joues au même rythme que les notes sur le clavier. Ses épaules secouées de sanglots reçurent bientôt mon étreinte. Pour autant, il ne s'arrêta pas de jouer et les perles salées poursuivirent leur descente comme les notes sur le clavier. Je ne le gênai pas. Il se mettait simplement à nu, devant moi, sans aucune pudeur. Je savais juste que tout changerait dès qu'il ouvrirait les yeux. Dès que la musique cesserait de résonner au fond de mon cœur et dans la pièce. Dès que la magie serait brisée et que ses doigts s'arrêteraient de courir, comme les notes sur le clavier. Mon cœur qui battait en mesure lui était réservé, à cet instant. Tant qu'il jouait, tant qu'il alignait les notes les unes aux côtés des autres, il restait assis au mien, à faire monter et descendre mes émotions, comme les notes sur le clavier. Je savais que tant que la musique existait pour nous lier, jamais il ne m'abandonnerait. Je resterai à son côté. Tant que sa mélodie serait si belle, jamais ne le laisserai. Je resterai à son côté.Jamais je ne me lasserai d'entendre cette harmonie, ces notes sur le clavier. Jamais je n'oublierai cette mélodie triste et éplorée, que pour moi il a jouée. La musique nous a embrassés.

En fait, j'ai presque mieux aimé écrire la musique qui va avec ce texte que le texte en lui-même. Mais il est joli quand même alors je vous le laisse.

J'en connais qui vont être gâtés mais du coup, je tague moonicane pour le deuxième de la journée, MiladyCoulter parce qu'il faut bien lui rendre la pareille tout de même et je tague aussi... Emeraude08 parce qu'il me semble que tu y as échappé ; ).

Gros bisous et à bientôt !

mondeencouleur.