je suis vraiment débile

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PDV de Flavy

J'avais passé une bonne journée malgré le faite que je sois partie vomir, en plein cours à cause des images qui repassaient en boucles lorsque ce connard avait abusé de moi, alors j'avais demandé à la prof d'aller aux toilettes, elle m'avait dit oui tout de suite, je pense qu'elle avait remarqué que je n'allais pas très bien.

J'avais été étonnée de trouver Hugo dans les toilettes des filles mais quand je suis sortie, et qu'il m'a forcé à le regarder dans les yeux, j'ai eu un frisson à son contact et ce qu'il m'a dit m'a fait chaud au cœur pourtant je n'arrive pas à me confier à lui, mais je sens comme ci c'était plus fort que moi, que je vais bientôt lui révéler une partie de mon passé chose que je ne veux pas du tout.
Changeons de sujet, je voulais commencer faire mes devoirs pour demain, mais je ne trouvais pas mon cahier de français, je ne me rappelle plus où est-ce que je l'ai mis.
Ça fait maintenant 1h que je cherche mon foutu cahier, quand d'un coup j'entendis quelqu'un balancer des cailloux sur ma fenêtre de mon petit balcon, je l'ouvris et vit Hugo en train de me regarder tel un nigaud, cela me faisait extrêmement rire, je voyais bien dans son regard qu'il était perplexe, qui ne comprenais pas pourquoi je rigolais à ça vu.

- Bon poupée, je veux bien être une bombe, ou encore d'être le mec le plus beau que tu n'ai jamais vu mais faut pas déconner non plus.
- Ce que tu peux être narcissique !
- Oh ça va je plaisantais. Ah nan enfaite. 
- Que fais-tu là ?
- Je suis venu te ramener quelque chose qui t'appartient. Me montra t-il en gigotant mon cahier.
- Attends, attends ! C'est toi qui me l'a pris ?
- Tu crois que je suis un voleur ?
- J'ai pas dis ça mais avoue que ça peut porter à confusion de te voir avec quelque chose qui est à moi, d'autant plus qu'il est 20h.
- Tu l'avais oublié sur le haut de ton casier d'ailleurs je ne sais pas comment tu as fais pour pouvoir le mettre là-haut vu comme tu es petite.
- Écoute moi bien ! Je ne suis pas petite je fais presque 1m65 donc un peu de respect, merci Mr. Narcissique.

 En réalité je mesure seulement 1m60 mais chut.

- Oh on progresse après arrogant c'est Mr. narcissique, ça me va. En attendant si tu veux récupérer ton cahier tu as intérêt à être un peu plus aimable.
- Non mais je rêve c'est l'hôpital qui se fou de la charité. Donne-moi MON cahier et retourne chez toi.
- C'est ce que j'avais prévu mais tu ne me laisse pas rentrer pour te le donner.
- Bah faudrait peut-être que tu te pose les bonnes questions pourquoi je ne veux pas.
- Quoi tu as peur ?
- Pff..N'importe quoi ! Moi avoir peur d'un p'tit con comme toi, laisse-moi rire.
- Tu veux jouer à ça, mademoiselle la rabat-joie.
- Moi rabat-joie et pourquoi ça ?
- Peut-être parce qu'à chaque fois que je te vois, généralement tu pleure alors que moi je suis de bonne humeur donc ça plombe ma positivé.
- Pardon !!!
- Euh.. pardon ce n'est pas ce que je voulais dire, pardonne-moi.
- Plutôt crever, tu sais quoi mon cahier garde le, je m'en fiche, je veux plus te parler.

Sur ce, je claque la porte de mon balcon, et pour je ne sais quelle raison, je commençais à me mettre à pleurer. Non mais vous y croyez vous ? Il a osé dire ça ! Ça veut dire quoi, je ne suis là que pour faire de ses journées un enfer, surtout qu'il m'a dit qu'il me considérait comme une amie.. Il me dégoûte, il m'avait dit que jamais il me ferait de mal ou je ne sais quoi d'autre mais là il m'a blessé, je ne veux pas qu'il revienne vers moi.

Je décide d'aller me coucher sans avoir mangé, sauf que je n'arrivais pas à dormir, je tournais en rond dans mon lit, je me posais des questions, est-ce que j'étais vraiment son amie ? Est-ce qu'il pensait vraiment ce qu'il m'avait dit tout à l'heure que je gachais ses journées ? Je suis perdue, comment avoir des réponses à mes questions, pour trouver le sommeil je décide de traîner sur les réseaux, jusqu'à ce que je m'endorme.

PDV d'Hugo
Voilà maintenant trois heures que je tape dans ce putain de sac de pushingball, j'arrêtais pas de me répéter sans cesse les mots qu'elle m'a dit.
Je sais que je l'ai blessé et ce n'était pas dans mon attention au contraire j'adore quand elle me dit pourquoi ça ne va pas car je dois la réconforter, je sais qu'elle a besoin d'aide et moi comme un con je l'enfonce..
Après trois heures trente d'acharnement, je suis allé dans le bar de la cuisine et me suis servi, je ne sais pas combien de verre, bouteille j'avais bu mais trop pour m'en souvenir, puis intelligent comme je suis, j'ai essayé de la trouver sur les réseaux mais en vain sauf que j'ai eu comme une étincelle, mon grand-père à tous les numéros des élèves et mon père en a une copie au cas où, alors opération fouiller dans le bureau de mon père est activée.
Mais c'est sans compter de l'aide de tout l'alcool que j'ai insurgé.

Boum !

Et merde j'ai fais tombé un truc, en espérant que ça n'ait pas réveillé mes parents car sinon je suis dans la merde.
Je ne savais même pas où chercher, je vis un tiroir fermer à double tour, j'avais envie de l'ouvrir mais ce n'est pas le moment là priorité c'est elle ! Et là BINGO ! J'ai tous les numéros, je laissais mes yeux défiler devant tout ses noms jusqu'au siens et c'est à ce moment que je me suis dis : Mon nom de famille à côté de son prénom sonnerait bien, enfin bon ce n'est pas le moment de penser à ça, je composais son numéro, à la première sonnerie je suis tombé sur sa messagerie, et au bout de la deuxième elle a répondu, dieu merci.

- Ouais, salut, c'est Hugo je te dérange ?

Bah bien sûr idiot, j'en suis sûr qu'elle était en train de dormir et que tu l'as réveillé juste pour ton égo à la con.

- Bah vois-tu la je tapais mon meilleur sommeil, jusqu'à ce que tu m'appelle. D'ailleurs comment as-tu eu mon numéro !?
- J'ai trouvé la fiche de mon grand-père avec tous les numéros des élèves.
- Et tu t'es dis "oh bah tiens, je n'ai pas assez gâcher sa soirée, du coup si j'allais l'appeler" d'autant plus que tu es..bourré !! Au mon dieu..
- Oui bon j'ai peut-être bu un peu mais c'était pour..
- Laisse moi devinez, oublier tes problèmes ?
- Oui, je suis désolé, je sais que tu n'aimes pas les gens bourrés et que j'ai le culot de t'appeler dans cet état, surtout que tu me déteste mais j'ai besoin de parler avec quelqu'un..
- Écoute pour ce soir je veux bien t'épauler mais demain fais comme ci je n'avais jamais existé, c'est compris !
- Oui merci.

Et tout le reste de la nuit nous étions restés en appel, on parlaient de tout et de rien, je me sentais bien, j'avais la sensation d'avoir desoûler tres vite mais je ne lui dis rien, sa voix me berçais, j'avais comme l'impression qu'elle pouvait m'apaiser.
Sauf que je sais qu'aujourd'hui elle ne va pas vouloir me parler ni les autres jours d'ailleurs.. Et ça, ça me rend vraiment triste.

Deux âmes brisées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant