chez nous

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Pdv de Flavy
Je me réveille en douceur, très vite je reconnu que j'étais dans la chambre de Hugo.
Ses murs sombres mais une grande baie vitrée faisait contraste, la lumière du jour était un peu forte pour mes yeux alors je les referment mais quelqu'un toqua à la porte au même instant.

Deux personnes firent leurs apparition Hugo et un médecin je présume vu sa blouse blanche puis sa petite sacoche.

- Bonjour mademoiselle, tout va bien ?
- Je crois oui. Répondis-je avec un petit sourire.
- Avez-vous mal quelque part ?
- Pas vraiment non.
- Je vu votre dossier médical, je dois vous dire que vous êtes née sous une bonne étoile puisque pour la deuxième fois vous avez failli y passer et cette fois-ci à cause de votre cœur, mais rassurez-vous, vous allez bien.

- Merci docteur.
- Elle ne risque plus rien ? Demande Hugo inquiet.
- Plus rien du tout.
- Bonne journée à vous, au revoir mademoiselle, monsieur.

Il nous laissa seuls. Pendant quelques minutes un silence c'était installé. J'allais pour le briser mais ce fut Vincent, Mikaël suivi de Anna qui le coupa.

- Comment ça va ma chérie.
- Très bien tonton t'inquiète pas.
- Flavy je suis sincèrement désolé pour toutes les souffrances que tu as encaissées.
- Mikaël.. Ce n'est pas à vous de vous excusez au contraire c'est à moi.. Si Romain est décédé c'est à cause de moi..
- Ne dis pas n'importe quoi, allons, les seuls responsables ce sont ton "père" et moi-même.
- Vous n'avez rien fait.
- J'aurai du protéger ta mère.
- Que vous l'auriez protéger ou non le résultat aura été le même plus tard..
- Bon messieurs sortez ! Cette enfant à besoin de repos.
- Maman ! Je ne peux pas rester avec elle ?
- Hors de question aller houst !
- Rohh t'es pas drôle.
- Je sais, je sais.

Je me rendormi assez vite, je devais être exténuée de toutes les fois où on s'est couché tard mais aussi des semaines remplies de stresse.
J'ouvris les yeux, il faisait déjà nuit.

- Tu vois quand je te dis que tu es la belle au bois dormant ! Dis mon idiot de copain qui m'a fait sursauter au passage.
- Tu es complètement malade de faire peur aux gens comme ça, j'ai failli faire un arrêt cardiaque sur le champs.
- Oui je suis malade, malade de toi chérie.
- Ben voyons.
- Bon tu me fais une place !

C'était plus un ordre qu'une question.

- Mon père nous a proposé d'emménager dans sa maison au bord de la plage.
- Ohh et tu lui as dit quoi ?
- Que moi ça me ferait très plaisir, que j'aimerai signer les papiers mais je me suis dis qu'il fallait que l'idée te plaise aussi.
- Je..
- J'en étais sûr, c'est une mauvaise idée, on est un peu trop jeune..
- Non pas du tout au contraire j'allais te dire que c'est avec plaisir d'habiter dans la même maison que toi qui plus est, au bord de la mer c'est incroyable.
- Tu es sûr ?
- Certaine !
- Parfait, il ne manque plus que ta signature sur le contrat et nous pourrons y emménager le plus vite possible c'est à dire demain après-midi. 
- Tu as déjà signé ?
- Euh..ouais mais si tu aurais dis non et bah j'aurai déchiré les papiers c'est pas grave.
- Hugo !
- Bah quoi c'est vrai.

Le lendemain matin arriva plus vite que prévu, dans la matinée nous avons signé les papiers pour la maison puis l'après-midi, elle était définitivement à nous.

Ça me fait bizarre d'avoir un vrai chez soi, avec Hugo nous avions décidé d'aller acheter quelques déco pour la maison car bien qu'on aient tout le mobilier qu'il nous faut, on a voulu acheter quelques bricoles pour se sentir réellement chez soi.

Nous avons acheté des leds, des cadres où on mettra des photos de nous, notre famille, nos amis, on a pris d'autres petits trucs trop cute.
Nous avons fait les courses, ça été une épreuve, entre un petit jeune qui me faisait la cour, la caissière qui ne se gênait pas de draguer MON COPAIN en sortant j'ai dis à Hugo que ce serait moi qui ira faire les courses et bien évidemment il n'a pas été trop d'accord avec cette idée mais tant pis.

- Tu fais à manger ce soir s'il te plaiiit.
- Oh mon coeur, tu es trop mignonne, je t'aime trop mais tu m'en demande un peu trop.
- Aller s'il te plaiiit et je te fais un massage.
- Ah ! Là tu parles ma langue, marché conclu.

Comme prévu monsieur prépara le repas puis moi je le massa juste après.
Je savais que j'allais me plaire dans cette maison avec l'homme que j'aime.

Deux âmes brisées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant