mon petit chou à la crème

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Pdv d'Hugo
Je me précipita vers les cris, cela m'a emmené devant la porte de Flavy, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de rentrer.
Je la vis dans son lit en train de se débattre avec les couvertures, elle disait en même temps :
- Non ne me fais pas de mal, s'il te plaît, je suis fatiguée, je m'excuse, nonnn pas encore, pas une fois de plus.

Je ne savais pas à qui elle parlait mais ça m'était égal car ça ne changerais pas le faite que je veuille la protéger au contraire ça me donne encore plus envie, je me suis installé au près d'elle, et commençais à lui caresser les cheveux, je lui chuchotais que personne n'allais lui faire de mal, qu'elle pouvait dormir tranquille.
Sa poitrine au rythme de ma voix, s'apaisait, je pouvais en conclure que ça allait mieux mais je ne voulais pas la laisser, j'avais trop peur qu'il lui arrive quoi que ce soit, je me mis dans les couvertures, pris sa petite tête pour la mettre sur mon torse et je m'endormis comme ceci.

Pdv de Flavy
À mon réveil, j'avais l'impression d'avoir dormi comme un bébé après un cauchemar interminable, je ne me rappelle même plus de m'être réveillée puis au bout de cinq petites secondes, je sentie quelque chose de dur à côté de moi. Dites-moi que je rêve !?

- Crie pas comme ça, tu vas réveiller tout le quartier. Me reprocha Hugo d'une voix encore toute endormie faut dire que vu comme ça il est trooop mignon, en plus il a de ses abdos incroyable.

- Tu feras gaffe je crois que tu bave là, à force de me mater. 
- Pff.. Moi te mater nan mais n'importe quoi, j'étais perdue dans mes pensées c'est tout.
- Vraiment, est-ce que t'es pensées te disais, comme il est beau ?
- Nan c'était plutôt du style, qu'il est moche et narcissique. 
- C'est ça qui fait tout mon charme bébé.
- Depuis quand tu m'appelles bébé ?
- Je sais pas mais pourquoi ça te dérange ?
- Bah un peu ouais.
- Tu préfères princesse ou p'tit cœur c'est ça ?
- À choisir oui mais si on pouvait éviter toutes sortes de surnoms ça serait pas plus mal.
- Je vois. Et toi donne moi un surnom mignon pour voir si tu serais capable de m'appeler avec celui-ci pendant une semaine.
- Tu me mets au défi ? Répondis-je avec un air de provocatrice.
- J'ai comme l'impression qu'il ne faut pas trop te provoquer.
- Effectivement, mon petit chou à la crème.
- Pardon !? C'est ça ton surnom mignon ?
- Tu croyais quoi, que j'allais t'appeler par un truc plus mignon et bien non faut aussi que je sois gagnante dans le jeu et te ridiculiser comme ça pendant une semaine ça sera un vrai jeu d'enfant pour moi.
- C'est marrant hein.
- Pour moi oui, après pour toi peut-être pas. Bon assez plaisanter, tu peux me dire ce que tu faisais à côté de moi bien que ce soit ta maison, cette chambre est provisoirement la mienne.
- Ça je le sais, mais c'est que..
- Que ?
- Je ne sais pas trop comment te l'avouer..
- Monsieur Arrogant aurait perdu les mots face à une déesse comme moi, nan je rigole, mais ne te t'en fais pas, même si je peux être méchante, je peux être gentille aussi.
- Et bien, tu as fais un cauchemar..tu hurlais, tu as même été jusqu'au sanglots..et pour être honnête jusqu'au bout tu as parlé durant ton cauchemar..
- Oh je..Je vois, bon faut que j'aille vite me préparer avant d'être en retard pour les cours, à toute.
- Flavy attends !
- Non, désolée, je n'aie pas vraiment le temps. Tout à l'heure peut-être.

Puis je partie dans ma salle de bain, j'emploie le déterminant "ma" alors que ce n'est pas vraiment la mienne mais si je commençais à faire sa pour tous les éléments et les pièces de leur maison je n'aurai pas fini.

J'avoue que rigoler avec lui ça m'a fais du bien, j'ai adoré sa tête quand je l'ai appelé mon petit chou à la crème, je sens qu'au lycée je vais bien me marrer, ce que j'ai aimé aussi, c'est qu'il a été franc avec moi, il m'a dit que j'avais parlé pendant mon sommeil, et le problème c'est que je me rappelle de quoi j'ai rêvé, car c'est quelque chose que j'ai déjà vécue et dont je rêve souvent malheureusement mais je ne sais pas ce que j'ai exprimé à voix haute est cela me fait extrêmement peur, imaginez il apprend la vérité sur mon passé..
Non je ne pourrais pas supporter son regard après, je le dégoûterai trop, il ne voudra plus de moi..
Je me dépêche de finir de me préparer, j'opte pour un tee-shirt blanc uni qui a un légers décolté (non vulgaire) et un jeans bleu clair, simple et efficace, je me maquille légèrement avec un peu de far-à-paupière et une légère touche de masscara d'autant plus que je n'en ai pas vraiment besoin vu que j'ai des long cils de base. Au même moment, Hugo tambourina à ma porte.

- Oh tu fais quoi ! On est censé partir dans cinq minutes bouge un peu.

Je décide d'ouvrir la porte au même moment et passe devant lui pour prendre mon sac, je sentais qu'il n'arrêtait pas de me regarder.

- Tu feras gaffe je crois que tu bave. Lui dis-je en reprenant le même ton et le même air comme il avait employé à mon égard tout à l'heure.
- Très drôle ! Par contre, va te changer.
- Et pourquoi devrais-je me changer ?
- Pour la simple et bonne raison que et bien, que tu as une poitrine on va dire plutôt généreuse, ton décolté va faire chavirer la tête de tous les mecs du lycée.
- Mais n'importe quoi, surtout qu'il n'a rien de vulgaire.
- J'ai pas dis ça mais..
- Mais ?
- Rien laisse, en revanche, je te préviens qu'on ne part pas jusqu'à ce que tu te changes.
- La grosse blague, je ne me changerai pas mais dis-moi mon petit chou à la crème, ne serais-tu pas jaloux que d'autres gars pose leurs yeux sur moi ?
- Pff.. N'importe quoi, c'est bon t'as gagné on y va mais je te préviens que si tu es emmerdé par un mec je..
- Tu ne me défendras pas compris.
- Non au contraire, je lui pète la gueule compris ?
- Euh..oui..

Éclipse des cours du matin

Grâce à Hugo, je n'ai pas eu trop le temps de penser à ma mère décédée aujourd'hui, bien évidemment que je pense à elle, mais ce que je veux dire c'est que je ne suis pas là à me morfondre bien que par moment je le voudrais sauf que je n'ai pas une seule minute de répit car dès qu'un garçon a le malheur de me sourire ou de me saluer que ce soit parce qu'on est amis ou par simple respect Hugo leur lançaient des regards noirs à vous en glacer le sang, j'avoue que j'en jubilais, tellement c'était mignon, avec Candice on a pas arrêté de parler du bal de Noël que le lycée organise je sais que nous avons encore un peu le temps mais cela passe tellement vite.

Puis Hugo était énormément occupé à regarder tous les garçons d'un mauvais œil, il ne disait aucune vacherie pour une fois, les seules fois où il s'incrustait dans notre discussion c'était pour nous dire qu'il voulait que ce soit de la bonne nourriture servi, et je lui avait répondu " ne t'en fais pas mon petit chou à la crème" ça aussi je n'avais pas arrêté de l'appeler comme ça toute la journée ce qui fit rire Candice et les personnes qui m'entendais l'appeler comme ceci.

La journée de cours s'acheva, nous sommes rentrés tous les deux, et une fois à la maison j'étais partie dans ma chambre allumer une bougie pour ma mère lorsqu'il toqua.

Deux âmes brisées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant