la vérité

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Pdv de Flavy
Mon père était en face de moi avec cet air de supériorité.
Il a dit que j'étais importante dans cette guerre et j'aimerai comprendre pourquoi, et il  allait tout nous dire, ça fait des années que j'attends que ça et maintenant elle va être révélée. Préparez-vous le monologue va débuter.

- Alors revenons à l'époque où nous étions amis mon cher Mikaël Scotfild.
- Je t'écoute.
- Vois-tu lorsqu'on vous annoncé Catherina et moi que nous retournons en France, tu m'as proposé de rejoindre ton gang j'ai refusé mais pas Catherina ! À cause de ça, nous nous sommes séparés, j'ai alors monté mon propre gang pour te livrer une bataille pour te la reprendre, pendant plusieurs années je suis parti en Italie où j'ai été élu chef de la mafia italienne.
Un jour pareil que celui-là on s'est livré une bataille sans merci et devine quoi ? Ma Catherina était là comme Flavy debout et prête à me combattre mais ce fût un choc lorsque je l'ai vu enceinte tu t'en rappel n'est-ce pas ? Hein tu t'en rappel ?
- Oui..oui je m'en rappelle Dias.
- Avec mes hommes nous avons replié bagage, j'ai élucidé un plan qui a  fonctionné à la perfection en effet j'ai enlevé Catherina, je l'ai enfermé dans une cave, à cause de toi j'ai dû la torturer contre mon gré puis elle m'annonce que cet enfant vient de moi.
J'ai été patient, je lui ai donné un lit, des soins pour qu'elle puisse accoucher en bonne santé, pendant plus de quatre ans, elle a été docile jusqu'à que je tombe sur des documents ! Tu sais Mikaël c'est même documents que tu as fais signé Catherina, et c'est alors que je compris que toi comme elle vous m'espionner ! Tu sais ce que ça fait de ce faire trahir par la personne qu'on aime le plus ?
- Non..
- Cette salope fallait qu'elle paie de plus avec son problème au cœur, elle aurait été un fardeau plus qu'autre chose alors je l'ai tué !

À ses révélations je fus sous le choc, mon géniteur a tué ma mère de ses propres mains c'est pas possible pincez moi, dites-moi que je rêve.

- Le moment venu lorsque Flavy a eu dix ans nous sommes partis en France, mais tu sais Mikaël, à ses onze ans Flavy me faisait penser à sa mère alors je la punissais et tu sais quoi ? Elle était pratique quand je voulais me vider les couilles.
Puis un jour j'ai appris que l'un des fils du grand Mikaël Scotfild devait faire une mission en France devenir ami avec la fille du cartel italien.
Mais cela devait être juste une fausse amitié mais voilà, ton fils c'est perdu dans sa propre mission, il est vraiment devenu ami avec cette fille.
Tu ne t'inquiètais pas au départ, c'était bénef hein ? Jusqu'au jour fatidique, n'est-ce pas ? Flavy dis nous ce que tu en penses toi.
- Je pense que tu es un gros fils de p*te !
- Allons ne t'énerve pas ! Je n'ai rien avoir avec l'accident. Non non non j'ai peut-être donné l'ordre de faire en sorte de tué le petit Romain Scotfild mais ce n'est pas moi le tueur.

Hugo allait pour dégainer son arme je mis ma main sur celle-ci, et lui fit comprendre que ce n'était pas le moment, Mikaël avait la rage contre cet homme en face de nous ce qui est compréhensif et mon oncle et bien aucune émotion, il était comme statique.

- Fais pas ta timide beauté, montre toi, dis leurs que c'est toi qui l'a tué !

On entendis des talons s'approcher.

- Les Scotfild quand on vous dis qu'il faut se méfier de sa famille c'est la vérité. Ta chère cousine, Hugo regarde.

Je ne pouvais pas le croire non c'était impossible pas Candice, faites que ce ne soit pas elle, il n'a pas seulement une cousine.
À l'arrivée de sa cousine, Hugo serra les dents, Mikaël était dégoûté, et moi juste envie de lui flanquer une balle dans sa tête. Dès la première fois que je l'ai vu, je savais que je ne l'aimerai pas.

- Sabrina comme tu es radieuse ! S'exclama mon géniteur.
- Pourquoi ? C'est le seul mot que Hugo prononça.
- Pourquoi ? Tu me demande pourquoi ? Mais à ton avis, depuis que je suis petite vous me rejetez tous !
- Tu rigoles, j'espère, on t'a offert un toit, une famille. Cria Mikaël.
- Peut-être mais je ne participais jamais aux missions !
- C'était pour te préserver !
- Et bien c'est trop tard, quand je suis partie de chez vous, je suis tombée nez à nez avec Fernando et nous avons tissé des liens père fille, il me donna un tas de missions et un jour pouf le gros lot j'allais pouvoir me venger de vous !

Des liens père fille, cette phrase tourna en boucle dans ma tête, pourquoi j'ai dû supporter toute cette violence alors qu'elle non, pourquoi..? Parce que je ressemblais à ma mère, j'aurai été elle j'aurai agit pareil. J'espère que tu me pardonneras maman..

- Tu es le plus gros des fils de chien de cette terre, tu ne méritais pas l'amour de maman, et tu ne la méritais pas tout court. Tout ton empire est en train de s'effondrer à l'heure qu'il est la plupart de tes hommes sont morts et tu veux une bonne nouvelle ?
- Je t'écoute ?

Je m'approcha de lui j'étais plus qu'à trois mètres de cet homme qui m'a tout pris !

- Tu vas pouvoir aller les rejoindre !
- Flavy fais p..

Personne n'eut le temps de finir la phrase que c'était déjà trop tard, j'ai appuyé sur la gâchette et tué mon géniteur, j'ai tué le grand Fernando Dias qui faisait trembler beaucoup de gens. C'est fini pour lui et tout ceux qui étaient avec lui.

Le sang coulait à flots, faut dire que tirer vers le cœur ça saigne beaucoup, beaucoup de gens diront que je suis un monstre, d'autre une psychopathe ou encore que j'ai été courageuse et je vous avoue que si c'était à refaire, je le referais sans hésiter.

Pdv de Hugo
C'était fini, plus de Fernando Dias, plus de mensonges, tout était terminé, par une seule et même personne, cette personne qui a souffert durant toutes ses années.
Si ma femme ne l'aurai pas fais, je lui aurait flanquer la même.
Je m'approchais de Sabrina qui était toute tremblante et je ne pus me retenir, je la giffla aussi fort que possible.

Mon père se chargea d'elle, il l'a fit sortir et l'emmèna au poste de police pour le crime qu'elle a commis des années auparavant. 
Je couru auprès de Flavy, qui était pas loin de tomber dans les pommes, la pris dans mes bras et lui dis qu'elle avait bien fait, que c'était fini, il ne reviendra plus.
Elle me regarda dans les yeux, ses larmes ne cessaient pas de couler.

- Je suis un monstre Hugo..
- Tu as bien fais de le..
- Je ne te parle pas du fait que j'ai tué Fernando non je parle du fait qu'à cause de moi ma mère est morte et que Romain aussi et..
- Chut, stop rien de tout cela n'est ta faute.
- Bien sur que si.. Dit-elle dans un cri de souffrance.

Je décide de la soulever pour l'emmener dehors, les gars me couvrais car bien évidemment il restait encore des hommes de main du grand méchant.
À la porte se trouvait Vincent puis mon père, en voyant Flavy il se sont inquiétés, je les rassura en leurs disant tout va bien se passer et qu'il faut rentrer pour qu'elle se repose.

- On appelera le médecin ne t'en fais pas Vincent.
- C'est gentil merci.
- Y'a pas d'inconvénient que je la ramène chez moi.
- Non du tout.
- D'ailleurs fiston en parlant de ça, avec Vincent on en a discuté étant donné que Flavy va bientôt avoir 18 ans bien que ce ne soit pas la majorité aux États-Unis mais qu'elle sera quand même assez grande que dirais-tu si je te laissais la maison au bord de la plage rien que vous deux. Tu serais content ?
- Et comment ! Avoir mon indépendance, pouvoir être avec Flavy le plus de temps possible moi ça me va.
- Dès qu'elle ira mieux, je vous ferez signer les papiers.
- Pas de soucis.

La voiture se gare à l'entrée, je monte les escaliers en vitesse avec Flavy dans les bras et l'allonge sur mon lit.
Candice et ma mère c'était inquiétées mais je les aient très vite rassuré.
On attendait gentillement le médecin.

Deux âmes brisées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant