Une triste nouvelle..

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- Alors voilà, vous avez pris une balle au niveau de la poitrine vers le cœur, qui a été d'autre part malheureusement touché, ce qui veut dire, que vous allez devoir vivre avec un cœur qui ne fonctionne pas très bien.
Ne faites pas trop d'effort physique, faites très attention nous n'allons pas essayer de vous trouver un donneur car vous en avez pas besoin dans l'immédiat mais si vous sentez qu'il est nécessaire nous ferons tout notre possible pour en trouver un.

Par ailleurs vous devez faire très attention puisqu'à tout moment vous pouvez avoir une crise cardiaque si vous forcer trop, surtout que j'ai vu que votre mère Catherina Gomes a eu une maladie au cœur et j'ai bien peur que vous en ayez héritée également ce qui fait une double surveillance et vigilance, un conseil parlez-en à votre oncle ainsi que peut-être votre copain, ça peut être un réconfort en plus.

Voilà c'est tout, votre oncle à signer la feuille, vous pouvez partir quand vous le souhaitez. 

- Mais comment je vais faire.. Je ne peux pas continuer d'aller en cours d'avoir une vie normal tout en sachant qu'à tout moment je peux mourir cela n'est pas concevable...
- Je l'entends et le comprends mais vous allez vous y faire puis ne baissez pas les bras, je crois en vous.
- Je.. Je ne sais pas quoi faire, ni comment me comporter...
- Ça va aller.

Le médecin sorti de la pièce en me laissant seule dans ma chambre, je me leve pour aller prendre une douche, me prépare puis je partirai après.

Hugo avait toqué à plusieurs reprises mais je lui ai dis que j'allais me préparer, il attendait derrière la porte de la salle de bain. Je sortie peu sur de moi, je ne savais pas quand et comment lui annoncer la nouvelle, je ne savais même pas si je comptais lui annoncer, et si je prenais mes distances avec lui comme ça je ne le fais pas souffrir..
Je pense faire ça, mais je vais me faire du mal, l'avantage c'est que je vais sans doute arrêter les cours en presentielle je n'en peux plus.

- Mon amour, je te ramène ?
- Hugo écoute c'est très gentil mais je vais rentrer avec le chauffeur que mon oncle a appelé pour moi.
- Tu es sûr ?
- Oui d'autant plus que tu dois reprendre des forces..
- Ouais maid tu sais très bien que tu es comme une drogue, j'ai besoin de toi.
- Je sais et c'est de même pour moi mais faut que tu te repose.
- Au pire, je viens chez toi une fois passer vite fait chez moi.
- Non ça ne sert à rien, je ne vais faire que de dormir alors ça ne vaut pas le coup..
- Pas grave.
- Hugo s'il te plaît..
- Bon ok..
- Et bah du coup à bientôt bisous.
- Euh..ouais bisous.

Je lui fis un rapide bisou sur ses lèvres et partie très vite de l'hôpital.

Lorsque je suis rentrée chez moi, je me suis effondrée sur mon lit en prenant mon doudou dans mes bras, je deversais toutes les larmes que j'avais accumulées..

J'avais l'impression de ressentir encore ses mains, se balader sur mon corps ainsi que son penis qui me faisait mal, j'en pouvais plus j'avais toutes les images dans ma tête qui s'assemblaient. Ensuite je me suis répétée tout ce que le médecin m'a dit et pour finir je me suis tracassée la tête par rapport à Hugo, j'ai envie de le lui dire mais je ne me sens pas capable, j'ai peur qu'il me rejette, qu'il ne veuille plus de moi.

Je me dirige dans ma salle de bain, je pris bien soins de fermer la porte à clé et commence à tracer des traits sur ma peau..

Ce schéma se répétait tous les soirs pendant deux semaine et demi, je n'avais donné de nouvelles à personnes, de temps à autre mon oncle passait me voir, j'envoyais quelques messages à Candice mais je ne répondait pas à Hugo ce qui me semblait lui rendre fou de rage, j'avais plus de 700 appels chaque jours de sa part, y'a des moments j'avais envie de lui répondre mais je me rappelais très vite de mon problème de cœur et de mon viole.. alors j'oubliais très vite l'idée de le rappeler.
Seul la lame de rasoir me reconfortais.

Pdv d'Hugo
J'en devenais fou, voici deux semaine et demi que je n'ai pas de ses nouvelles, Candice avait un jour sur deux un message comme quoi tout va bien, chose que je crois moyennement.

Elle ne me répondait pas, j'avais déjà essayé de venir lui rendre visite mais son oncle n'était pas présent la journée et le soir j'allais à la salle, d'ailleurs, elle n'y allait plus non plus, elle avait raté deux combats.

Depuis qu'elle s'est réveillée de l'hôpital je n'avais pas pu lui parler de tout ce qui s'est passé, j'avais envie de la réconforter, de la rassurer mais si elle me repousse je ne peux rien faire.. ça me rendais fou, j'étais fou amoureux d'elle et je sais qu'elle ne va pas bien mais je crois qu'elle ne comprend pas que moi non plus ça ne va pas.

Aujourd'hui je n'avais pas cours à mon plus grand plaisir, je pris mon courage à deux mains puis parti direction chez Vincent, je toque une première fois, personne, une deuxième fois toujours personne, surtout que la porte était ouverte je décide de rentrer, je montais les escaliers deux par deux, frappe à sa porte, j'entendis un faible son, sa voix était à peine audible, dès qu'elle m'a vu, elle se redressa toute droite.

- Qu'est-ce que tu fais ici !?
- Étant donné que je n'avais pas de t'es nouvelles et que j'ai perdu patience de me tenir éloigné loin de toi, j'ai décidé de venir à toi.
- Tu dois partir !
- Et pourquoi ?
- Parce que..
- Explique moi ce qu'il y a.
- Y'a rien, je t'assure.
- Au bah bien sûr tu donnes des nouvelles à personnes, tu te renferme sur toi même, mais tu n'as rien, non mais sérieux !
- Nan mais t'inquiète pas.
- Putain ! Mais quand est-ce que tu vas comprendre que j'en ai marre, je repense à chaque fois à la scène que j'ai vu quand je suis venu te chercher, je souffre, je suis triste de ne pas être à tes côtés, tu me manques, je ne mange presque plus, à la salle je me défoule comme un malade sur les pushingball !!
- Mais tu crois que c'est facile pour moi aussi, je n'ai pas eu le choix de prendre mes distances avec toi ! Je souffre aussi, même plus que toi, je crois que tu t'en rends pas compte..!
- Et bah explique moi alors.. Je t'en supplie dis moi pourquoi tout ses silences, pourquoi tu ne veux plus de moi..
- C'est pas que je ne veux plus de toi c'est juste que..

Deux âmes brisées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant