Chapitre 2

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Était-ce vraiment obligé?

- Bien évidemment.

- Être allongé dans le même couchage ferez honte à ma famille.

- Et bien votre famille n'est pas là pour voir cela!

Je rabote quelques mécontentements mais ce Danois s'en contre fiche et ses grandes mains de guerriers m'attrape par la taille pour m'obliger à tomber sur lui. Il sourit aussi enfantin qu'un enfant.

- Vous êtes bien heureux.

- Et vous êtes bien belle pour un "homme".

Il alla déboutonné mon chandail mais je le pousse à temps.

- Alors là, vous rêvez!

Son rire m'horripile par la façon dont il a le don de me faire sourire aussi facilement. Je prend la couverture et ferme les yeux sentant pertinemment le regard de Uda dans mon dos. Que dieu me fasse résister contre cet homme à la beauté virulente.


Jonchant les bois, je sens tous les soldats à l'affût. Les yeux rivés partout. Ils se toisent tous avec un commun accord. Toute la troupe se sépare en plusieurs groupes et je vis soudainement Uda à côté de ma monture, il prend mon bras et me fait signe de monter sur son cheval.

- Que se passe-t-il?

- Nous sommes suivie, ils veulent nous encercler. Accroches toi.

Son ton et son tutoiement soudain en vers moi me donne à croire que cela est du sérieux. Je m'ordonne de m'accrocher à lui et il galopa à toute vitesse à travers les bois dans une direction différente.


Au bord d'une rivière avec cinquante autres soldats du clan Danois, nous rafraîchissons les chevaux et nous même. L'eau froide sur mes mains calment mes peurs de ce soudain danger qui est arrivé par surprise. Je tourne la tête aux bruits d'armes qui cognent sur son armure en cuir orné de belles allumettes en argent. Il est assit sur une pierre juste en face de moi avec un sourire malicieux.

- Qui a-t-il?

- D'habitude, les Saxonnes que nous enlevons sont toujours en pleure ou aux aboies de la paix quand il y a un danger, mais toi, tu es différente.

- Je ne suis pas une Saxonne.

- Qu'importe, tu es une femme forte.

Je souris à ce compliment plutôt curieux. Moi une femme forte? Mes frères en rigoleraient.

- Si cela est une de vos façons de courtiser une femme, cela est bien maigre. Et je préférerai que vous continuez à me vouvoyer.

- Pourquoi es-tu si froide?

- La réponse est évidente.

- Oh! Donc parce que je suis un Danois, tu ne veux pas de moi dans ton lit?

- Quelle perspicacité!

Il m'attrape assez vite quand j'essaye de m'enfuir de cette discussion. Il me recula d'un mouvement rapide derrière les rochers et me voilà prisonnière du regard d'un seul homme. Ses yeux vert me font rougir et ses mains sur mes poignées me condamne à vouloir qu'il pose ses mains ailleurs. L'attirance est tellement palpables entre nous que je n'ose parler pour qu'il me laisse partir. Son front se pose sur le mien avant que ses lèvres ne me touchent. Il ferme les yeux respirant d'une manière très chaude. Mon âme s'est rangée du mauvais coté quand mes barrières tomba dès que je pose mes mains sur son armure en cuir et le tira pour goûter à ses lèvres. Sa bouche guide la mienne à en gémir tellement cela est meilleur que je ne l'imaginais.

- Uda!

Nous nous arrêtons très déboussolés l'un et l'autre. Uda s'éclipse très vite, retrouvant son soldat. Qu'ai-je entrepris...Tomber sous le charme d'un danois au cours de mon voyage n'était pas prévu...


Son dos chargé me protégeant, nous nous arrêtons au bord d'un bain de sang. Tous des saxons d'un petit village pas loin tué par la lame tranchante des Danois. Uda ordonne à son clan de continuer la route jusqu'à leurs terre plus qu'à une demie journée à cheval. Je ne peux pas rester auprès d'un tueur, te je ne peux encore moins tomber amoureuse de lui.
Une belle forteresse en bois encercle le charmant petit village des Danois qui se sont invités ici sur les terres d'un roi pas très loin qui n'ose les combattre. Descendant du cheval par l'aide de Uda, je ressens tout une ambiguïté rien qu'à sa façon de me tenir et de m'observer. Il est bien vite interpellé par son plus proche allié et me laissa aux mains de gardes qui m'emmènent boire et manger avec eux.

La bonne ambiance s'accroître d'heure en d'heure avec ces guerriers. Fatigué de porter cette cote en cuir, je me lève pour aller trouver un endroit où dormir. Traversant le village festif et bruyant, je remarque qu'aucune barrières me bloquent pour m'enfuir d'ici. Mon cheval se trouve dans les écuries ainsi que mes affaires. Ce serait rapide pour moi de quitter se village et la tension de guerre dans ce pays pour rejoindre l'écosse. Pendant une seconde j'hésite à aller chercher mon cheval mais une présence m'en empêche lorsqu'on me prend la main. Mes joues deviennent bien vite corrosives à la vue de Uda. Je ne dévie pas son regard, bien trop envoûtant.

- Que fais-tu seule Ingrid?

- Je...

Ma confusion me fais perdre toute discrétion quand mes yeux dévient sur l'écurie. Uda fronce les sourcils en comprenant à quoi est-ce que je pensais à l'instant.                                                         - Je vois.                                                                                                                                                                - Je te sers à rien à moins que tu me forces. Alors, laisse-moi aller au bout de mon voyage.

- Tu pourrais faire partie des nôtres. Rien ne t'attend là où tu vas, je me trompe?

- ...

Mon silence mit en avant cette vérité qu'exposa Uda. Personne ne m'attend à part peut-être ma famille... Mais, ce n'est pas ma vie ici non plus et surtout pas au milieu d'une guerre.                      - Ingrid.
Je tente de me persuader de repousser cet homme mais nos mains s'enlacent intimement jusqu'à que je sois contre lui.

- À l'aube, je t'accompagnerai à ta destination, me jure t-il d'une voix anormalement moins sec.

J'acquiesce en le regardant. Son sourire apaise le maux à la poitrine qui me rend triste. Doucement, il me porte dans ses bras m'amenant dans sa demeure. Mes mains plongent dans ses cheveux long aux quelques mèches rassemblées pour former des tresses et le serre contre moi. Son souffle contre ma joue m'enivre et nos lèvres ne tardent pas à se liés.
Mes habits enlevés, me voilà nue sous le Danois que je méprisais. Son corps bâti comme une bête, se glissa sur le mien parfaitement. Ses lèvres embrassent chaque parties qu'il trouverait sensible de mon corps et qui l'est tout à fait. Ce Viking, ne me baise pas comme je le redoutais, non, il me fait l'amour avec une telle douceur que cela m'effraie de plaisir. Bien que cela soit ma première fois, je suis heureuse de le faire avec ce Danois avant de me séparer de lui.

Le DanoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant