1 - Denki Kaminari - 2

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L'après-midi avait été pire que l'avant, les heures super-héroïques avaient été dirigées par Satan lui-même, mon corps avait tellement produit de sueur que quand il a été le temps de se changer, j'ai glissé et je me suis cogné férocement la tête, contre le banc au milieu du vestiaire, tombant à la renverse. Katsuki produisait une sueur abondante, Kirishima m'avait informé que c'était "à cause de l'alter de son père" ou un truc du genre.

Je n'ai pas pus m'empêcher de mater mon copain, qui m'a jeter un regard assassin, et Yaoyorozu a faillit faire un malaise en entrant dans la pièce pour se changer. Le rouquin essayait tant bien que mal de se comporter avec moi, comme il le ferait avec son petit-ami, mais vu qu'il sait que je ne le suis pas, c'est différent.

Sur le chemin de l'interna, un silence pesant régnait en maître dans le groupe, ma meilleure amie, Mina somnolait, enfin si elle ne dormait pas déjà. Hanta la soutenait au cas où elle ne tomberait. Momo avait deux écouteurs dans ses oreilles, regardant plus mon téléphone qu'autre chose. Eijiro, qui avait un au-dessus de mes épaules, fixait un point invisible au loin.

Arrivé à l'interna, Katsuki nous attendait avec son doux sourire si bien reproduit. Quand il nous vit, son aura devena noire, mais il ne perdait pas son air angélique.

On s'écarta pour pouvoir parler tranquillement, enfin tranquillement était un bien grand mot, disons-nous le. Nous regroupant derrière l'interna.

- Salut bébé. Lâcha alors mon temporaire petit-ami, avant d'aller le voir et l'embrasser tendrement.

- Heu salut... Fit-il perdu.

- Ouais ouais, salut, rassure moi, t'as rien fait à ma Kyky !? Hurla la jeune fille dans ma chaire.

Silence total, où la fausse Momo la regardait dans le genre : T'es conne ou quoi ?.

- Maintenant qu'on est tous réunis, on peut savoir se qu'on a fait de similaire hier, pour que ça, ça nous vise nous ? Demandais-je lassement.

Les joues de la noiraude s'empourprèrent soudainement.

- Nous on avait baiser hier soir. Dit simplement et nonchalant, le blond aux yeux carmins.

- Nous aussi... Avoua l'adolescente en détournant le regard.

- Et bah moi aussi, on a notre chose commune alors. Soufflais-je pratiquement désespéré.

- Bon ben bravo pour ta première fois, bâtard. Pesta l'autre garçon.

- C'était pas ma première fois.

- Et il te la fait tellement fort que j'ai cru mourir quand j'ai du marcher se matin, et là encore, j'ai mal ! Se plaignit Yaoyorozu.

Son regard devena pratiquement vert ou violet, ça dépend du point de vue.

- Et son engin..! Il était... Il était énorme..! C'est pas possible qu'il aille réussi à te- Fit-elle se forcément à ne pas vomir.

Je l'avais coupé pour pas qu'elle n'en raconte plus.

- C'est pour ça que je suis lesbienne, moi.

- Et ben bravo, tu veux une médaille de félicitation pour être encore en vie après cette expérience ? Lâchais-je agacé.

- Elle a mieux d'être grosse, ta foutue médaille ! M'hurla-t-elle.

On commença à se chamailler et les deux autres essayaient d'assimiler se qu'il se passait, déjà que Katsuki devait enregistré l'information que j'étais en couple, surtout avec un homme.

- On doit aller voir M. Aïzawa ! Dit la fausse Yaoyorozu en tenant discrètement la main de son véritablement amoureux. J'ai pas envie de me refaire coller par ton monstre violet !

- Hey ! Crogna la noiraude.

- Et je veux retrouver mon corps par la même occasion.

- T'inquiète, t'es pas le seul ! Fis-je entre mes dents.

- Bon le plan est de retourner au lycée, sans éveillé les soupçons des autres, parce que ton Sh- COPAIN ! Se reprît-elle à la dernière seconde, à mon grand soulagement. Je pense bien qu'il se demande se qu'il se passe avec toi, je suis pas la meilleure joueuse d'improvisation du monde comme Bakugo ! Il va vite suspecter quelque chose avec moi !

- On peut y aller demain sinon, il se pourrait que le bahut aille déjà fermer donc. Baillais-je en me grattant l'arrière de la tête.

- Non, s'il le faut on courra jusqu'à là-bas, mais on essayera, peut-être est-ce que notre foutu professeur de merde aurait une explication à nous donner, voir même une réponse avec l'auteur de ça, même si ça m'étonnerait beaucoup.

Avant que je ne fasse quoi que ce soit, on me tira jusqu'à l'école aux pas de course, où le miracle s'abattit, elle n'était toujours pas fermée.

On se dirigea vers la salle des professeurs et toqua, même pas deux secondes plus tard, la porte nous fut ouverte.

- Qu'est-ce que vous fichez encore ici, sales gosses. Demanda-t-il agacé.

- On a un truc à vous dire et c'est urgent ! Disons-nous tous du même ton.

À Cinq échanges de consciencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant