À Cinq échanges de consciences

2 - Katsuki Bakugo - 1

Nous étions emprisonnés dans un cercle vicieux, ça n'avait ni queue ni tête, un jeu de secret qui pourrait compliquer tout le restant de nos années du lycée si on venait à le découvrir.

Je devais supporter la vue de mon mec se faire toucher par se fichu Chargéclair et en même temps de jouer un rôle de bonne jeune femme qui m'agaçait de plus en plus. Je devais aussi me faire à l'idée que si on ne retrouvait pas nos corps d'ici dimanche soir, on essaierait le tout pour le tout on coucherait avec le copain ou la copine de notre enveloppe charnelle, se que je redoutais le plus, elle devra m'expliquer comment on si prend, sinon on ira pas bien loin.

J'étais entrain de regarder une série télé avec les autres filles, Momo m'avait expliquée se que je devais savoir et comment me comporter avec les autres filles, on ne savait jamais, au cas où.

Je soupirais encore, c'était ça, se qu'on écoutait, Barbie 2.0 3D ? Un truc nul à chier qui, pourtant, semblait plaire à tout le monde.

-Mon coeur, tu vas bien, tu as l'air affreusement fatigué. Me questionna faussement ma temporaire conjointe.

Je voyais bien qu'elle s'ennuyait un peu également, donc je joua aussi le jeu.

- C'est vrai que j'ai les paupières qui se ferment toutes seules. Plaisantais-je en exagérant le geste que j'avais dis être entrain de faire.

Elle souria amusé en collant nos nez ensembles, elle appelait ça un bisou esquimau, la noiraude qui ne l'était plus m'avait dit de le faire le plus souvent possible, car c'était leur "symbole romantique" ou un truc du genre, je sais plus trop, du coup, je me suis habituer. Même si, on ne peut pas se le cacher, c'était étrange de faire ça à une personne peu aimé.

Je refusais de penser que je serais comme ça à jamais, seulement il fallait se rendre à l'évidence, si dimanche soir ne suffit pas, si une séance de sex ne suffit pas, si le véritable amour ne suffit pas comme dans les contes de fée, alors je ne sais pas se qui suffirait pour retrouver mon corps originel.

Ça me faisait peur, terriblement peur, et le pire... c'est que j'étais impuissant.

Dans un accord commun, on se leva toutes les deux et on alla dans la chambre de Kyoka, là où je me sentais le plus alaise, c'est certainement pas dans cette pièce qui put le riche et la propreté.

- C'est bizarre de se dire que tu n'es pas elle. Dit-elle simplement en prenant sa guitare.

- C'est toujours bizarre pour moi aussi de m'endormir dans se corp et de me réveillé dans se corp. Je ne peux même pas m'endormir avec mon copain, comme je le ferais habituellement

Je me retourna pour être dos avec la jeune fille, qui colla son dos au miens.

Eijiro me manque, je devais me l'avouer, lui et ses sourires idiots, ses mimiques ridicules, ses regards remplis d'amour et ses caresses sensuelles. Tout me manque chez lui !

Faites que je retrouve rapidement mon corp.