🔞Chapitre 8🔞

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Enfin une bonne nouvelle, j'ai réussi mon entretien.

Je sors de la cuisine avec le plat de lasagne pendant que ma meilleure amie fini de dresser la table.

-Donc tu commences dès demain ?

-Non Mercredi prochain, ça prouve à quel point tu m'écoutes.

-Naaaaaaan désolée j'étais trop occupée à penser à ce canon que tu as rencontré. Elle est toute enjouée.

-Calme toi cupidon, il m'a juste dit une phrase rien de plus.

-On n'oublie pas attention, « j'ai été ravis de savoir que je ne suis pas seul psychopathe sur cette terre, à bientôt. »

Elle l'imite en prenant une grosse voix.

-Je n'en peux plus de toi, je t'assure je vais me tirer !

On se met à rire tout au long du diner.

-Merci Clara, je ne sais pas qu'est-ce que j'aurai fait sans toi. Je reprends un air sérieux, c'est vrai que cette jeune femme m'avait tout donné.

Son Temps, son Amour, son Energie, des choses si précieuses.

-Tu sais à quel point je t'aime, je ne t'aurai jamais laissée seule face à ce cauchemar.

Je lui souris avant de quitter la table.

En faisant la vaisselle ce soir je me sens différente, je ne suis pas triste, je ne sens plus ce poids sur mes épaules.

Je m'essuie les mains, monte à l'étage, récupère mon carnet et redescend dans le jardin.

Assise dans l'herbe froid je pense à vous,

Le doux souvenir de vos sourires, de vos rires me réchauffe le cœur ...

J'ai beau avoir mal de votre absence mais aujourd'hui je suis bien avec cette idée.

Je pense que vous êtes bien là-haut, vous êtes enfin au calme.

Loin de mes crises d'ado, de mes chagrins d'amour, de mes caprices.

A vrai dire, je pense qu'ils sont mal barré avec vous là-haut.

Entre vos disputes, vos désaccords incessants sur l'alimentation de maman.

Je les plains déjà, je pense que vous allez être renvoyé.

Je pose mon crayon rouge 5mins et repense à cette fameuse fois où ils se sont disputé pour un bisou.

« -Non mais tu te rends compte ? Elle est partie sans me donner mon bisou ce matin !

- hé bien bravo ! C'est pour cela que tu boude depuis ce matin ?

-Bien sûr !

Ma mère me regarde avant de secouer la tête et d'exploser de rire en partant plus loin. »

J'aimais les voir ces deux-là il n'y a aucun doute.

De vrai imbéciles qui ont décidé un jour de s'unir pour emmerder le monde ensemble à vie.

Je n'ai pas pu vous remercier pour tous ces moments.

Ces fous rires au réveille, ces engueulades sans queue ni tête, ces conneries du quotidien, d'être aussi parfait tout simplement.

Je n'aurai pas pu rêver mieux je pense.

Je me pose complètement à terre pour contempler le ciel remplis d'étoiles.

Un souvenir me vient à l'esprit

« -On va attraper la crève à cause de tes conneries !

-Mes conneries ? Il me tire dans le jardin, derrière chez lui.

-La vue est splendide ! Mes yeux brillent.

Il me tire vers lui, m'enlace par l'arrière, m'embrasse la tempe.

-Plutôt canon ma connerie. Je me retourne, le regarde dans les yeux.

-Je t'aime Un grand sourire se dessine sur son visage.

Je l'embrasse la bouche doucement, la joue, l'autre joue, le cou, de nouveau le bouche.

Il me connait par cœur, il me soulève d'un coup, nous amène du côté obscur loin des regards indiscrets.

Je suis contre un arbre, ça fait mal au dos mais ce n'est pas ce qui m'empêche de gémir quand je sens son doigt glacé sous ma culotte.

Je frissonne quand il glisse un doigt ensuite deux. Il m'embrasse pour camoufler mes gémissements, c'est si bon, j'en oublie qu'on peut nous voir, qu'on est dans le jardin de sa mère qu'à n'importe qu'elle moment un des voisins ou ses frères peuvent nous voir.

-On arrête ? Il sort ses doigts, j'ouvre les yeux.

Il rit contre ma bouche.

-Tu es fou ! Il rit, se mords les lèvres, me met son long membre.

-C'est que madame aime ça. Je sens mon intérieur se remplir automatiquement. Les vas-et –vient commencent, j'en perds la tête. J'aime quand il est comme ça. Joueur, dominant légèrement doux.

Aucun doute, c'est mon Homme, celui que je veux ! »

Une voix me sort de mes pensées, je crois rêver, je suis obligée de cligné des yeux pour être sûr de ce que je vois. Du moins de qui je vois debout devant moi.

Oliver ?

LETTRE OU LEVRETTE ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant