Chapitre 14 : Parler du passé, affronter le présent (fin de la bonne fin)

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Roland sortit de la douche et alla se regarder devant le miroir de la salle de bains. Il déclara juste avant de s'admirer. : « J'espère que je n'ai pas pris toute l'eau chaude. »

En effet, il ne savait pas combien de temps exactement il était sous la douche. Clairement bien plus de 15 minutes. Il n'avait pas souvent l'occasion de se laver entièrement. Lorsqu'il était prisonnier du château où avaient les Ôtsutsuki, lui et ses camarades de cellule n'avaient que très peu d'eau pour se décrasser après les durs entraînement qu'ils subissaient.

Il n'avait qu'un seul endroit où il pouvait vraiment se laver, Malheureusement, c'était pour lui le pire endroit du château. En effet, les appartements privés de Sadaharu avaient l'équivalent d'une salle de bains. Cependant, inutile de révéler que malgré l'eau chaude et le savon, il ne se sentait pas propre une fois à l'extérieur de la baignoire.

Il se mit alors à examiner son corps. À première vue, impossible de savoir que ce jeune garçon avait passé des mois de calvaire. Le corps n'avait aucune trace de coup de quelque nature que ce soit, que ce soit bleu ou autre. Les pilules nutritives ont bien fait leur travail. Grâce (ou plutôt à cause) d'elles, il n'y avait aucune trace de violence. La seule exception, c'est au niveau du haut du dos où il y avait trois cicatrices visibles. Il se retourna pour examiner ça de plus près. Avec l'une de ses mains, il caressa délicatement les cicatrices que les pilules n'ont pas réussi à enlever. Cependant, à peine avait-il mis la main que de mauvais souvenirs revirent à lui. Il voyait la femme de Sadaharu lui griffer le dos avec une main, pendant que l'autre lui tenait les cheveux. Elle voulait le punir pour avoir « tenter » son mari.

« Qu'y a-t-il de chez toi de si séduisant ? Hein ? Tu n'es qu'un porc, un animal dégoûtant ! Ne me dis pas que tes grognements de cochon l'ont envoûté ». Avait-elle déclaré dans toute sa fureur, elle était la caricature de la femme jalouse hystérique voulant donner une bonne leçon à la maîtresse de son époux. Sauf que la maîtresse en question n'était qu'un enfant qui avait entre 7 et 8 ans.

« Mais, je n'en sais rien moi ! Arrêtez pitié vous me faites mal ! » Supplier ce dernier.

Alors, Yamamba examina les cheveux de Roland avec l'autre main et elle conclut. : « C'est à cause de tes cheveux, c'est ça ? Tes cheveux aussi épais que celle d'une femme. Tu croyais qu'avec ta chevelure tu pourrais t'élever de ta misérable condition ? Tu pensais que grâce à ça, tu allais pouvoir prendre mon mari pour prendre ma place ? »

« Mais, je ne crois rien du tout, c'est lui qui m'amener ici. » Roland essayer de faire entendre raison à la femme délaissée. Mais, la fureur de cette dernière était si grande, qu'aucun argument rationnel pouvait l'attendre.

« Tu oses me répondre ? Sale petite traînée ! Sache que c'est moi qui dirige cette maison. Une fois que je t'aurais arraché ça, tu vas voir s'il te trouve toujours aussi attirant. »

« Non, stop... Stop ! » Cria Roland avant de reprendre ses esprits et de se rappeler qu'il était dans une salle de bains d'hôpital. Sa main était sur une quatrième cicatrice qui était caché par ses cheveux. C'était là que Yamamba dans toute sa fureur avait essayé de scalper Roland. Il a bien cru qu'elle allait lui ouvrir le crâne.

« Allons, calme-toi chevalier ! Elle est morte maintenant. Tout ça, c'est derrière toi. » Disait-il à lui-même pour s'encourager. Il ne s'en souvenait plus comment cette scène c'était terminé. Il se souvient juste que le mari avait fini par arriver. Sadaharu avait demandé à In-Soon de prendre Roland avec elle et de retourner aux portes du cachot. Le garçon ne sait pas quelle salade il lui a donné pour la calmer. Mais, depuis ce jour, elle trouva tous les prétextes du monde pour donner des punitions mémorables contre son rival. D'ailleurs, son coup de sang contre lui ce matin parce qu'il jouait alors qu'il devait normalement se reposer en était le parfait exemple. Car, si Roland n'avait pas joué et était resté au lit, elle aurait déclaré que si l'on est guéri on est debout et pas à paresser, et donc que cela mérite une punition. Bref, des excuses juste pour pouvoir s'en prendre à lui.

L'Errance du ninja à l'œil immaculé tome 1 : BORUTO : LA FIN DU DÉBUTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant