L'Errance du ninja à l'œil immaculé tome 1 : BORUTO : LA FIN DU DÉBUT

Chapitre 1 : Le cauchemar n'est pas fini !

Il faisait sombre, très sombre. Il était impossible de voir quoi que ce soit, cependant, apparemment, l'on est sur un terrain vaste. En effet, il n'y avait visiblement pas de mur aux alentours, ni d'obstacle. Mais, comment en être sûr ? Il faisait absolument noire sans la moindre lumière.

Toutefois, le lieu n'était pas silencieux. On pouvait entendre au loin les pleurs d'une jeune fille, ça devait être encore être une enfant. Les cris de la jeune fille pouvaient être résumés par des appels au secours. On pouvait entendre distinctement. : « Grand-frère où es-tu ? Grand-frère ! Aide-moi, au secours ! J'ai peur ! » Et ainsi de suite.

En entendant cela un jeune garçon blond âgé de 13 ans tentait malgré l'obscurité à rejoindre la jeune fille, il était guidé par le son de sa voix. Celui-ci tout en courant tenter de lui répondre. : « Himawari ! Himawari tient bon, j'arrive ! » Mais, la jeune fille ne semblait pas entendre, puisqu'elle continuait les mêmes complaintes.

Le garçon continuait à courir, quand soudain une lumière rouge sang provenant d'une lampe, ou d'un lampadaire invisible accroché sur un plafond ou du moins sur une hauteur éclairée deux corps gisant par terre. Les deux corps représentés une fille et un garçon du même âge que celui voulant porter secours à la jeune fille. Le garçon les reconnut aussitôt. : « Sarada ! Mitsuki ! Non ! » Il dévia alors de sa route pour se précipiter vers eux, les deux corps semblaient inanimés pour ne pas dire mort. Mais, au moment où il était presque en train de se pencher l'éclairage s'éteignit aussitôt et les corps semblaient avoir disparu.

Avant qu'il réalise de ce qui s'est passé, un deuxième lampadaire à l'éclairage rouge sang s'allumait et l'on vit apparaître deux autres corps. Cette fois-ci les corps représentés deux femmes, là encore le jeune garçon n'a pas eu du mal à les reconnaître. « Maman ! Tante Hanabi ! Ce n'est pas possible. » Là encore, il tentait de rejoindre les deux corps. Pourtant, il n'eut le temps que de faire quelques pas en avant que la lumière s'éteigne à nouveau et que les corps de toute évidence disparaissent.

Un autre lampadaire à la lumière rouge sang apparaît sur d'autres corps. Le jeune homme a juste le temps de reconnaître quelques-uns et la lumière s'éteignit de nouveau. Puis ça recommence, mais le temps d'éclairage fut de plus en plus court. Cependant, le jeune homme était conscient que la lumière montrait le corps de personnes qu'il connaît, dont il était plus ou moins proche.

Toutefois, alors que le va-et-vient des lumières rouge sang ne s'arrêtaient pas, et même s'accéléraient, à la direction d'où provenait la voix de la jeune fille. Là, ce fut une lumière bleu ciel qui apparut, celle-ci éclairée une jeune fille en pleurs, à genoux essuyant les larmes de son visage avec l'un de ses poignées.

« Hima ! » Cria le jeune homme, et celui-ci se mit à courir le plus vite possible en sa direction. Mais, étrangement, il avait beau courir il ne s'approchait pas pour autant, alors que les autres lumières (celles qui sont rouge sang) semblaient se défiler normalement. La scène éclairée par la lumière bleue ne bougeait pas d'un iota. Celle-ci gardait la même distance, instinctivement le jeune homme courra alors plus vite encore. Néanmoins, cela ne changea rien !

Cependant, derrière la jeune fille une silhouette faisait son apparition. On ne pouvait distinguer que les contours, ainsi que ses yeux d'un blanc vitreux. On pouvait toutefois deviner que ce n'était pas un homme de grande taille, qui portait une robe traditionnelle  de chasse Kariginu, pantalons baggy, une paire de tengu-geta et un voile transparent sur la tête. Impossible de deviner la couleur, de même le contour de sa tête laissait penser à un profil d'un aspect juvénile.

Le jeune homme le reconnut malgré tout et s'écria. « Oh non, pas lui ! Hima cours ! Cours je te dis. » Rien à faire la jeune fille semblait ne pas l'entendre, alors qu'elle était normalement à porter de voix. : « Ne reste pas là, sinon il va t'attraper ! » Mais rien à faire.