Dans une tente des femmes, des enfants et un vieillard étaient regroupés. Ils étaient là en attendant que les choses à l'extérieur, qui semblaient terribles, soient terminées.
« Eux non plus n'ont pas beaucoup de provisions. C'est bien notre veine. Comment allons-nous tenir avant d'atteindre l'arbre-monde ? » Déclara une voix d'homme qui était justement à l'extérieur de la tente.
« On limitera les quantités. Avec un peu de chance, il y aura encore des puits en chemin. Mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait des prisonniers ? » Déclara à son tour un autre homme.
Intriguée, une jeune fille noire au cheveux brun et yeux d'un rouge écarlate se faufila discrètement vers une ouverture pour observer ce qui se passait. Elle ne voyait pas grand-chose, mais suffisamment pour voir les hommes de sa tribu encerclée les fameux prisonniers. Horreur, les prisonniers ne sont autres que des femmes, des enfants et quelques hommes blessés. Ils étaient terrorisés et appréhendaient sur leur sort.
Le chef de tribu. : « On ne peut pas les emmener avec nous, nos provisions sont trop maigres. Pas le choix, il faut les éliminer. » Il eut la bonne idée de le dire à voix basse pour éviter la panique chez les condamner.
« On pourrait au moins épargner les femmes, elles pourraient nous être utile. » L'homme qui a fait cette proposition n'était en réalité nullement motivé par un geste d'humanité, mais plutôt par un instinct plus primaire.
Son chef l'a d'ailleurs bien compris. : « Des femmes, on n'en a assez. En revanche des bouches à nourrir, on n'en a trop. Pense plutôt à la survie de la tribu plutôt qu'à tes envies. Bon allaient, débarrassons-nous de ça au plus vite. »
Alors, l'homme leva sa main et la baissa aussitôt. Ses compagnons comprirent que c'était l'ordre d'exécution des prisonniers. Alors, le cercle se resserra et une fois à portée de leurs armes, ils tranchèrent dans le tas. On entendit alors les cris de panique de la foule qu'on égorge.
« Kimia ! Ne regarde pas ça. » Cria le vieil homme en tirant la fillette vers lui. La malheureuse était terrifiée et en larmes à cause de ce qu'elle a vu et entendu. Elle n'était pas la seule, tous les enfants l'étaient également et la plupart se réfugièrent vers leur mère et certains même se bouchaient les oreilles pour ne rien entendre des effroyables cris d'agonie.
« Grand-père Tyorion, c'est horrible ! Pourquoi on fait ça ? Pourquoi on fait du mal aux gens ? » Finit par demander la jeune fille qui s'est réfugiée dans les bras de son grand-père.
« On n'a pas le choix Kimia. Si on les laisse partir, il y a un risque qu'ils nous attaquent. En plus, vaut mieux les tuer maintenant que les laisser mourir de faim dans ce désert interminable. »
Le calme finit par revenir une fois les derniers prisonniers achevés. Le chef de tribu rentra à l'intérieur de la tente. « Femmes ! Préparez les affaires, nous partons à l'aube. Honorable père ! »
Le chef s'adressait au vieil homme, ce n'est pas son père mais son beau-père. « Oui Kim ? »
« Tu es sûr honorable père que nous sommes plus très loin de l'Arbre-Monde ? »
« Je pense, enfin, à l'époque il avait une vaste étendue de forêt ici. Mais maintenant, même ici il n'y a plus rien, comme partout ailleurs. Comment les dieux ont pu laisser tomber à ce point notre monde ? »
La jeune Kimia était quant à elle toujours prostrée derrière son grand-père. Elle regardait l'homme d'un air terrifié.
« Elle nous a vu ? » Demanda alors le chef de tribu.
« Oui. »
« Ma chérie, on t'avait pourtant dit de ne pas regarder. »
« Papa, pourquoi tu tues autant de gens ? » Demanda la petite fille.
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L'Errance du ninja à l'œil immaculé tome 1 : BORUTO : LA FIN DU DÉBUT
General FictionBoruto se réveille à l'hôpital à la suite d'un cauchemar. Il ne se souvient pas de comment le combat contre Isshiki Ôtsutsuki c'est fini. Mais il se souvient qu'un moment Momoshiki avait pris possession de son corps. Pourtant malgré ses crises d'ang...