C'était un beau matin d'avril. Les cerisiers étaient en fleurs, les oiseaux chantaient, bien que le moteur rugissant des voitures, masquait leur douce musique, et les pétales volaient au gré du vent.
Musutafu était ensoleillé, et la douce chaleur du soleil d'avril réchauffait timidement la peau des Japonais, qui profitaient de leur jour férié. La ville, et même le parc étaient plus agités, ce matin : un groupe de danseurs traditionnels fêtait l'anniversaire de l'empereur Hirohito, dans de somptueuses tenues vertes.
Les spectateurs étaient subjugués par tant de grâce. Il n'y avait rien de plus tendre, de plus doux, que leurs gestes précis. Chaque artiste faisait preuve d'une telle finesse sur cette scène. Le publique étaient la bouche-bée, et n'osaient même pas respirer, de peur à briser ce charme sans nom.
Par ailleurs, cette troupe de danseur était très connu. Il s'agissait de l'Odoriko no Kazoku. Autrement dit, la célèbre famille de Danseurs transitionnels : la famille Odoriko.
Depuis des siècles et des siècles, les Odoriko danse pour les grandes fêtes. De génération en génération, ils se transmettent l'art de la danse. Bien que dans cette nouvelle période, où les héros sont au centre de l'attention, la famille connait une importante baisse de popularité. Mais rien de cela n'arrêtera la tradition familiale.Il eu une petite entracte, durant laquelle les spectateurs pouvaient aller chercher de quoi combler le vide de leur estomac, mais aussi de préparer le prochain show, pour les danseur, ainsi que la nouvelle petite vedette.
Depuis peu, la famille avait présenté au grand public, une petite prodigue de la danse, qui d'ailleurs était très attendue par l'auditoire. Et après quinze minutes d'agitation, les kotos, les shamisens et les fûtes de bambou rejouèrent.Une musique purement neutre, mais extrêmement douce avait envahi l'espace, et berçait les spectateurs. Et pourtant, on aurait dit qu'elle évoquait aucun sentiment.
Mais le petit ange qui était sur la scène sut remédier à cette absence de rebond musicale, via le biais d'une danse harmonieuse.
Les pas de l'enfant, pas plus âgé de neuf ans, étaient encore maladroits contrairement aux professionnels, cependant elle arrivait parfaitement à produire une émotion de confort, et à le transmettre à toute personne présente sur les lieux. Ses yeux noisette exprimaient une gentillesse sans faille, son visage blanc comme la neige invitait pleinement le publique à prendre du confort, et ses gestes étaient parfois imprécis, mais d'une telle tendresse, qu'on ne pouvait que sourire. Le public n'en croyait pas ses yeux, comment un enfant tel qu'elle pouvait rendre une musique neutre, aussi apaisante ? Il fallait être un génie de la danse pour cela !Mais au milieu de toutes les familles et grandes personnes, un enfant n'était pas vraiment du même avis. Et pourtant, les deux enfants semblaient avoir un air de famille.
Tous deux avaient les mêmes yeux innocents, et les mêmes longs cheveux ébène. La seule différence était sur le visage, bien que semblable.
L'enfant de la scène semblait être un ange sur Terre, et celui dans le public paraissait tel un guerrier samouraï. L'un avait un visage doux et serein. L'autre avait un visage dur et audacieux.L'enfant de la scène ne faisait guère attention au monde qui l'entourait. Elle était dans son monde qu'elle avait créé en dansant.
Mais le second enfant la fixait avec jalousie et admiration, depuis un petit banc. Sa tête boudeuse était posé sur ses mains, et ses coudes sur son petit kimono vert printanier. Quelque chose semblait frustrer le petit être...Après de nombreuses minutes, et deux derniers shows de danse, la troupe de danseurs annonça qu'ils avaient terminé. Et pile à ce moment-là, l'enfant qui fixait la scène quitta son poste, pour disparaître dans la foule de gens.
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《 Soit plus doux, Tomoaki ! 》
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[pause + réécriture] Métanoïa ❝ᴹᴴᴬ ᴼᶜ ᶠᴵᶜᵀᴵᴼᴺ❞
Fanfiction✦ ࿐ Peu à peu, l'esprit, le regard ou la pensée change. C'est un processus plus ou moins long, apportant un changement important. C'est la Métanoïa. Et si... rien de tout cela ne s'était passé ? Qu'adviendrait le monde si Midoriya Izuku n'avait ja...